Que doit-on redouter de ce XV d’Italie qui a beaucoup progressé ?  
2022 a été assez incroyable pour eux, avec ces victoires au pays de Galles, contre l’Australie, contre les Samoa. Ils sont en pleine confiance et ils montent en puissance match après match. On l’a également vu contre l’Afrique du Sud, avec 50 minutes de très haute intensité où ils tiennent les Springboks : il y a encore quelques années, cela ne serait pas arrivé. On le sait bien, puisque nous-mêmes, l’an passé lors du Tournoi, on avait eu 30-40 minutes compliquées contre eux. 
Ce premier match a tout du piège?  
J’ai vu qu’un de mes collègues à Toulouse (Ange Capuozzo) avait dit que les Italiens voulaient nous tendre un piège à Rome, mais c’est vrai que cela peut en être un. Tout le monde nous dit favoris, mais il ne faut pas rabaisser cette équipe italienne qui est en confiance. On sait qu’ils vont nous proposer beaucoup de combat, et même derrière : on voit maintenant qu’ils jouent bien au ballon donc ce sera très dangereux, il faudra faire attention. Mais je pense que tout le monde est vraiment concentré sur ce premier match, on sait très bien que ce sera un combat très dur et on est prêts à le relever.
Le staff vous a réservé une semaine physique, vous attendez-vous à avoir un peu ‘moins de gaz’ ce week-end ?  
C’est vrai que le staff nous a prévenu, mais je pense qu’on n’a pas à avoir d’excuse là-dessus, on sera prêts à 100%. Les entraîneurs ne nous ont pas fait faire des entraînements pour nous crever pour le premier match… 
Le jeu italien est fait de verticalité avec des joueurs trois-quarts ou ailiers ‘en U’, dans les couloirs extérieurs, avez-vous particulièrement travailler là-dessus, qui cibler et comment ?  
On a beaucoup travaillé là-dessus avec Shaun (Edwards, entraîneur en charge de la défense du XV de France) cette semaine. Ne pas se jeter, défendre ensemble c’est la clé, monter fort et avoir les bons espaces, qu’il n’y ait pas un joueur qui se jette pour ne pas leur donner l’opportunité de s’engouffrer dans notre défense. 
Fabien Galthié a dit que le but n’était pas tant de conserver le titre du Six Nations que de gagner à nouveau, est-ce le message qu’il vous a fait passer également ?  
C’est vrai qu’on a gagné le titre l’an dernier mais je crois que tous les compteurs sont remis à zéro. Notre objectif, c’est de regagner ce tournoi, et on sait très bien que pour cela, on a cinq très gros matches à faire notamment deux déplacements périlleux.  
Et les déplacements en Irlande et en Angleterre rendent la tâche encore plus dure ?  
Ce n’est pas que c’est plus dur, parce que l’année dernière c’était déjà assez compliqué de gagner en Ecosse, où cela faisait huit ans qu’on ne l’avait pas fait ; au pays de Galles ; de gagner deux gros matches au Stade de France. On n’aura pas le public avec nous face à l’Angleterre et à l’Irlande comme l’année dernière, mais ce sont vraiment des défis excitants à relever.  
On a beaucoup parlé de ce premier match en Italie, mais beaucoup attendent celui en Irlande, face à la première nation mondiale que vous êtes les seuls à avoir battu en 2022. Voyez-vous aussi ce match comme un sommet ?  
C’est un sommet pour nous, aussi, ils nous attendent de pied ferme, parce qu’on est les seuls à les avoir battu la saison dernière. Il va falloir être prêts pour aller là-bas.
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