Le média
de la vie locale
Après le succès bonifié de l’Aviron Bayonnais contre Brive (37-9) ce samedi 28 janvier, les réactions du manager Grégory Patat et des joueurs Thomas Ceyte et Guillaume Rouet.
C’est ce qu’on appelle un match maitrisé. Même avec la pression de l’enjeu, les Bayonnais ont su prendre les commandes, au fil de la rencontre, pour s’imposer avec le bonus contre Brive (37-9) ce samedi 28 janvier, dans le cadre de la 16e journée de Top 14. Un succès qui permet à l’Aviron de prendre la quatrième place provisoire au classement. Les déclarations de à l’issue du match.
“Le virage il n’est pas assez important pour moi encore. On a envoyé un signal fort, ça c’est une certitude. On est à quinze points de la 13ᵉ place, donc on a un matelas assez intéressant. On va faire étape par étape. J’ai un groupe qui est comme ça : travailleur, simple, humble, qui a besoin de se challenger semaine après semaine. Si on a des objectifs trop loin, ça va être compliqué pour nous.”
“J’ai dit aux joueurs qu’on grandissait parce qu’on a su changer notre stratégie à la mi-temps puisqu’on a été mis à mal sur notre stratégie touche. On a perdu pas mal de ballons. On ne voulait pas s’exposer sur notre territoire, alors qu’on gagnait certaines collisions. À la mi-temps j’ai dit aux joueurs : je vois les Brivistes dans le dur. On est mieux qu’eux et il faut insister. On savait que cette équipe briviste prenait beaucoup de points de la 60ᵉ à la 80ᵉ. Dans un match comme ça, où il y a beaucoup d’enjeux, on voulait plier le match rapidement, mais on savait aussi qu’on avait cette porte qui pouvait s’ouvrir. On en revient à la maîtrise et à une équipe qui grandit. Ça, c’est cool parce qu’on avait pas parlé de maîtrise, d’opportunités et de patience. Ces trois mots ce soir ont porté leurs fruits.”
“On ne va pas se cacher franchement. Pour un promu, être quatrième ce soir au classement, ça détonne. On a des joueurs qui sont issus de la division inférieure et qui ne connaissaient pas ce niveau. Beaucoup de changements en début de saison. Un nouveau staff. Quand on connaît l’homogénéité et les exigences de ce championnat de Top 14, on n’avait aucune certitude. On est en train de montrer que oui, l’Aviron joue de belle partition, mais en plus, elle grandit. Et c’est pour moi le plus positif parce que je vois une équipe qui est capable de maitriser divers scénarios. Et aujourd’hui, on a joué entre guillemets comme une grande équipe. Mais il y a encore pas mal de boulot devant. À court terme, on sait qu’on a un match à Toulouse, à l’extérieur. On n’aura aucune pression. Mais il faut qu’on se la remette un peu parce que si on n’a pas de pression, on peut prendre cher. On connaît le contexte toulousain, on sait qu’il manquera des internationaux. C’est un match avant les vacances, on va se challenger.”
“On savait que ça allait être un match compliqué avec les Brivistes. Surtout avec le manque de rythme : il y a eu la Coupe d’Europe et le match de Toulon, où il y a eu pas mal de casse. On l’a ressenti au début de la rencontre. On avait vraiment peur, pas de Brive sans leur manquer de respect, mais davantage de ce qu’on allait proposer sur le terrain, à la maison. On a réussi à prendre l’ascendant et à mettre un peu plus de rythme dans ce qui était une bouillie de rugby pendant 25 minutes en deuxième mi-temps. Puis Brive, c’est une belle équipe. Une très belle conquête, notamment en touche. Ils sont très puissants en mêlée, ils ont un cinq de devant très massif. Et à la mi-temps, on se dit qu’il faut les déplacer, et qu’au fur et à mesure, ils vont craquer. Ils sont costauds mais du coup, ils mettent un peu plus de temps à se relever, un peu plus de temps se déplacer. On a pris des carreaux en début de match mais ç’a payé, au fur et à mesure du match.”
“On continue de progresser, de grandir. On connait un peu plus nos forces, nos faiblesses. Il y a eu pas mal de turnover à des postes clés, comme notamment à l’arrière entre Gaëtan Germain, puis Martin Bogado avant Luke Morahan. C’est un peu le dernier maillon de la chaîne qui doit vraiment rester dans notre système. Depuis la réception de Perpignan, on montre qu’on progresse petit à petit. Même à 23-9, on continue à pousser pour aller chercher le point de bonus offensif, alors que c’était déjà très bien.”
“Une équipe qui grandit, et qui voit grandir ses ambitions ? On est clairement dans nos objectifs ! Le barrage à la maison, la demie à Anoeta et si tout se passe bien, normalement, on devrait être au Stade de France pour jouer le Brennus… si c’est ça la question (rires) Non, on ne se prend pas la tête. Ce soir, on en rigole dans les vestiaires. On est 4es , c’est cool, mais on sait que ça peut aller très vite. La semaine prochaine on va à Toulouse. Après, on va recevoir le Stade Français, Castres aussi. On est un peu euphorique par rapport à ces résultats mais pour l’instant, on ne vise pas plus haut que le maintien. Une fois que ce sera assuré, on pourra, peut-être viser un peu plus haut. On ne voulait rien laisser aux Brivistes et finalement, quinze points, c’est bien, C’est quasiment quatre victoires. C’est en bonne voie mais rien de fait.”
“Tant que mathématiquement le maintien ne sera pas acquis, je ne changerai pas d’avis (sur la course à la qualification). Mais c’est très bien d’avoir gagné aujourd’hui et que Brive ne prenne pas de points. Pour la confiance, c’est forcément mieux d’enchaîner ce genre de résultats. Maintenant, il nous reste un déplacement à Toulouse avant la pause, où on essaiera de jouer notre jeu, de donner une bonne image de l’Aviron et de tout faire pour ramener quelque chose.”
“Je crois que nous avions fini à la septième place une saison, mais ça ne m’est pas souvent arrivé (rires). Si des gens m’avaient dit ça, je les aurais pris pour des fous ! Mais c’est bien, on prend. Nous sommes toujours invaincus à la maison, c’est très important et j’espère qu’on le restera le plus longtemps possible. J’espère aussi qu’on va aller grappiller quelques points à l’extérieur, car à chaque fois, on a fait des bonnes performances, mais un trou d’air ne nous a malheureusement pas permis d’en ramener.”
Patrice Collazo (manager de Brive) : “Jusqu’à la 50e, il y a 13-9 donc on est dans les clous. Mais on n’a pas existé dans l’intensité qu’a mise Bayonne dans les 25 dernières minutes. À partir de la 55e, ils ont monté le curseur et on a baissé le nôtre, ça donne le décalage du score à la fin. Il n’y a pas photo, c’était trop peu pour les inquiéter. On espérait faire autre chose et montrer un autre visage que celui des 30 dernières minutes. Ce n’est pas un coup d’arrêt mais dans la situation dans laquelle nous sommes, il faut cocher toutes les cases et ça n’a pas été le cas sur ce match.”
Votre radio locale
L’essentiel de l’information de votre France Bleu.
En cliquant sur "M'abonner", j'accepte que les données recueillies par Radio France soient destinées à l'envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux programmes.
Votre radio locale
L’essentiel de l’information de votre France Bleu.
En cliquant sur "M'abonner", j'accepte que les données recueillies par Radio France soient destinées à l'envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux programmes.
France Bleu 2023 – Tous droits réservés