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Fabien Pelous c'est 42 capitanats et 118 sélections pour 4 grand chelem, un finale de coupe du monde. Ila porté 300 fois le maillot du Stade Toulousain avec lequel il a gagné 3 brennus et 2 coupes d'Europe. Bref, le plus beau palmarès du rugby français.
Présent à Bordeaux à l’invitation du Medef de la Gironde pour donner une conférence pendant l’université des entrepreneurs durant laquelle il a mis en exergue les liens entre la pratique du rugby et le onde de l’entreprise, Fabien Pelous s’est arrêté quelques instants au micro de France Bleu Gironde pour parler rugby, équipe de France et UBB.
Fabien Pelous : Je suis Toulousain d’origine. Effectivement, j’ai joué à Dax pendant trois ans et c’est là que j’ai vraiment abordé le haut niveau et finalement, je suis revenu dans mon club, quasiment mon club d’origine, en tout cas le club de ma région. Je suis originaire d’un petit village à une quarantaine de kilomètres de Toulouse, Saverdun. Et la question de jouer à l’UBB, elle, s’est posée, finalement, comme pour tous les autres clubs, parce que j’avais à peu près tous les clubs de France qui voulaient me recruter. J’étais un des jeunes prometteurs du rugby français, donc l’UBB aussi était sur les rangs enfin Bègles à l’époque.
Oui clairement. Parce qu’en fait, je pense que les clubs en ont fait des analyses que finalement il n’y a plus de petits points à prendre. Il n’y a que des matchs difficiles. Même chez les promus, même chez les équipes qui sont réputées un peu moins bonnes ou pas configurées pour aller conquérir le titre. C’est difficile de gagner. Tous les points sont difficiles à aller chercher et donc je crois que les équipes sont prêtes très tôt maintenant dans la saison. Et comme les squad s’étoffent de plus en plus, en fait, on a des équipes qui dès la première journée de championnat et lâchent rien jusqu’à la dernière minute. Et l’UBB et quand même bien placée pour se rendre compte de ça l’an dernier ça été difficile sur la fin de saison et je crois qu’ils ont payé aussi peut être le fait qu’il avait commencé un peu trop tôt et comparé à cette année peut être, les leçons ont été un petit peu tirées. 
C’est un peu ce qui s’est passé l’an dernier avec une fin de saison qui a été difficile alors pour différentes raisons, certainement quelques raisons physiques, quelques raisons de vestiaire, quelques raisons d’ego. Il y a toujours plein de raisons à des performances un peu moins bonnes avec une équipe et des joueurs de ce niveau-là. Mais force est de constater que l’UBB a toujours très bien débutée les saisons, sous l’ère Urios, pour finir un peu de manière un peu plus délicate on va dire. Et là, j’ai l’impression peut être que les leçons ont été tirées et ils commencent la saison peut être un peu moins bien. Alors certainement, c’est pour différentes raisons. Il y a eu pas mal de turn over aussi dans l’équipe et il faut intégrer les nouveaux joueurs et ça ne se fait pas quand même du jour au lendemain comme ça. Et puis peut être que physiquement aussi, le travail a été plus axé pour garder un peu d’énergie pas forcément pour la fin de saison, mais parce que c’est encore très loin. Mais en tout cas pour décaler les pics de forme en tout cas. Bon, je l’interprète comme ça. Malgré tout, il n’y a pas le feu. Les matchs qui ont été faits, à part cet accroc contre Toulouse lors de la première journée et le match pouvait être gagné, il fallait être un peu plus précis au pied sinon il n’y a pas eu quand même des résultats qui ont été dramatiques.
C’est toujours une épine dans le pied, mais maintenant, ça l’est devenu d’autant plus qu’il y en a de plus en plus et ça impacte fortement la capacité en tout cas des équipes, ça ne veut pas dire qu’elles gagnent pas, mais ça impacte la qualité des équipes et puis surtout, ça impacte la fin de saison. Je prends l’exemple du Stade Toulousain, l’équipe que je connais le mieux l’an dernier, ils commencent le tournoi premier du championnat, ils le finissent huitième et donc les joueurs internationaux reviennent. Ils ont besoin d’être mis sur le terrain pour gagner les points, pour revenir dans les six premiers, voire dans les quatre ou les deux premiers. Et donc l’énergie qui est laissée là juste après le tournoi, alors que les joueurs internationaux, c’est la période où il faudrait qu’ils se reposent un petit peu avant d’attaquer les phases finales, quand on a vraiment besoin d’eux. Le Stade Toulousain, il a été un peu court des pattes arrière sur à la fois sur la Coupe d’Europe et sur le championnat. Parce que physiquement, l’énergie qui a été laissée juste après le tournoi, elle a manqué en toute fin de saison. Donc je crois que c’est ça le vrai écueil des doublons, avec des équipes qui sont un petit peu amoindries, tu peux perdre des points et donc être obligé de solliciter tes internationaux qui sont en théorie tes meilleurs joueurs dans des périodes où tu devrais les laisser se reposer. Je crois que c’est ça le principal écueil et c’est ce que va devoir gérer aussi l’UBB et de manière massive, parce que sept joueurs sélectionnés, ça fait beaucoup moins, c’est la moitié de l’équipe.  
Là, on s’attaque à un problème franco français parce qu’on est le seul championnat à évoluer de la sorte, ça pose pas de problème sur les autres championnats, d’avoir une tournée d’été, une tournée d’hiver. Donc est ce que le rugby mondial doit s’adapter au rugby français ? Nous, on pense que oui. Mais je ne suis pas sûr que les autres nations se passent de la même façon, on est un championnat un peu atypique, alors très regardé, très attractif, évidemment. Mais je crois qu’on n’est pas représentatif de ce qu’est le rugby mondial.  
C’est toujours un problème de prisme par lequel on regarde les choses effectivement. Si l’on regarde par le prisme de l’empreinte écologique, évidemment que ça n’a pas de sens. Si on le regarde sous le prisme des aspects sportifs, je trouve que c’est intéressant d’aller se confronter à un autre rugby parce que le rugby sud-africain, c’est quand même un autre rugby. Si on le regarde sous le prisme de l’intérêt médiatique, je pense qu’il y a un intérêt médiatique à faire ça. Et je crois que si on regarde sous le prisme financier, c’est certainement le gros avantage d’aller jouer dans ce championnat pour s’ouvrir encore un marché de plus. Franchement, j’attends de voir un peu ce que ça donne, en tout cas sur le plan sportif, comment on aborde ça, comme les clubs abordent ça, comment les provinces sud-africaines vont aborder ça aussi. Je suis un peu dans l’expectative. Je n’ai pas d’arbitrage pour l’instant. Comme dirait l’autre, je laisse sa chance au produit et on verra bien ce que ça donne. 
On le souhaite tous, on le souhaite tous et je le pense évidemment, même si le chemin va être long et semé d’embûches. Mais je crois que pour la première fois depuis longtemps, ou peut être depuis toujours, on va se présenter en tant que favoris d’une Coupe du monde au même titre que d’autres. Je pense à l’Irlande, notamment les équipes de l’hémisphère Sud qui légitimement, par rapport à leur histoire aussi, peuvent prétendre à ce statut-là. Et je crois que pour l’équipe de France, ce n’est pas arrivé depuis longtemps et d’être favori d’une Coupe du monde et d’avoir fait naître cet espoir, je crois que ça nous fait être d’autant plus impatient d’aborder cette Coupe du monde-là, d’autant plus qu’elle se passe en France, d’autant plus que l’on a une équipe de France performante, en équipe de France qui nous donne beaucoup d’émotions et donc on est très impatient que ça commence. Et puis surtout, on va tous pousser derrière notre équipe. Parce que la différence entre une équipe qui gagne et une équipe qui perd, ce n’est pas grand-chose. C’est parfois une toute petite chose qui fait basculer les matches. Et si cette toute petite chose doit passer aussi par le support des spectateurs dans les stades et puis un engouement par rapport à notre équipe, c’est peut-être ça. On a peut-être aussi notre rôle à jouer là-dedans. En tout cas, je l’espère.
Oui, j’adore le fait de partager mon savoir-faire du rugby auprès des populations du monde professionnel, je me rends compte que finalement le travail en commun, le fait de vivre en équipe, de faire passer l’équipe avant l’individu ce sont des valeurs transposables. Et j’aime bien cette idée que dans un monde de plus en plus individualiste, finalement, si on peut être les garde fous d’un esprit collectif qui primerait sur tout le reste, j’aime bien en tout cas véhiculer cette idée et la partager avec des gens qui ne sont pas forcément au fait de ce qui se passe dans le monde du sport en général et du rugby en particulier. Donc voilà, je, je me sens un petit peu investi de cette mission de prêcher la bonne parole finalement du rugby en termes de travail collectif et de barrage, un petit peu contre l’individualisme latent.  
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