L’hiver nous fait de l’œil. Mais à l’heure où le soleil souffre autant pour sortir de la brume qu’un plaqueur de la zone plaqueur-plaqué, la lumière se projette irrémédiablement sur Antoine Dupont. Même quand ce dernier ne joue pas, la planète rugby se nomme planète Dupont.
Celui qui fut et sera le meilleur joueur du monde est un aimant, un aspirateur à commentaires.
Absent des terrains après son expulsion face à l’Afrique du Sud, Antoine Dupont a néanmoins concentré involontairement un maximum d’actualités autour de sa personne, ces deux dernières semaines.
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De sa possible sanction au résultat de son appel en passant par les différentes possibilités de sanctions et ce qui a motivé le verdict de la sanction et de l’appel. Ouf… Jamais verdict d’une commission de discipline n’avait autant tenu en haleine les supporters. Est-ce bien raisonnable ?
Car on ne parle pas ici d’une réduction de peine pour une sanction de 6 mois. Mais bien pour une sanction de 4 matchs. Finalement réduite à deux. Soit l’équivalent d’une petite entorse. Et jusqu’à présent, le rugby se joue toujours à quinze…
Quel sera le sujet d’ébullition suivant qui va agiter la planète Dupont ? Ce pourrait être cette semaine : Antoine Dupont va-t-il manquer de rythme au Munster avec seulement 29 minutes dans les pattes en quatre semaines ?
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En attendant, réjouissons-nous de son retour dans une compétition qui colle tant à l’histoire toulousaine. Pour ce qu’elle a apporté à la légende européenne, la "Red Army" de Thomond Park méritait de voir Antoine Dupont.
Même si ce dernier risque d’éteindre les 25 000 chœurs qui entonnent le célèbre "Carmen" de Georges Bizet…
Adaptation express pour Jack Willis (Toulouse) et Dan Robson (Pau), tous titulaires et qui ont livré de belles prestations, même si le dernier jeu au pied du demi-de-mêlée palois a coûté cher à son équipe.
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Le Bayonnais Camille Lopez a passé deux drops face à Lyon dans des conditions de jeu difficiles. Qui s’ajoutent aux deux qu’il avait inscrits lors des précédentes journées.
Dans la foulée de la tournée d’automne, nous avons relevé beaucoup de bons comportements des internationaux. Particulièrement, Matthieu Jalibert et Sekou Macalou.
Que ce soit une tradition à Aimé-Giral, on veut bien. Mais à Ernest-Wallon, ils auraient pu au moins respecter la première pénalité de Thomas Ramos. Résultat : ils se sont attiré les foudres des supporters toulousains placés juste au-dessus d’eux qui ont chanté « Et ils sont où les Catalans » sur le premier essai toulousain.
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Beaucoup de chambrages et des tapes sur les joues en fin de match entre les protagonistes. Notamment de la part du demi-de-mêlée parisien Hall. On aimerait parfois revenir quelques années en arrière…
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Il aurait mieux fait de s'en tenir au rugby que de faire de la politique celui là…