Vous avez rendez-vous, jusqu’au 13 novembre, pour voter en ligne sur le site internet de La Dépêche du Midi afin d’élire les meilleurs joueurs et joueuses du rugby amateur tarnais. Elles et ils seront récompensés lors d’une cérémonie organisée le 24 novembre prochain. Place aux joueurs de 1re et 2e séries.
À écouter le président de Puylaurens, son joueur Pierre Trouche est un élément exceptionnel. Il faut dire que Patrice Cougot a été entraîneur avant de présider aux destinées du club rouge et noir. « J’aimerais en avoir quinze comme lui et on serait champions de France. » Besogneux, coriace, adorable…. les mots ne manquent pour parler de Pierre Trouche.
Âgé de 34 ans, il est déjà au club depuis la saison 2012-2013, venu sur le tard sans passer par les catégories de jeunes mais toujours disponible et fidèle. Son président ne se lasse pas de parler de lui. « Depuis le début, sa place est dans le pack mais s’il faut prendre un poste derrière, il le fait sans se poser de questions. Il aime quand c’est rude, qu’il y a du contact. Et si par malheur il manque un plaquage, on comprend vite qu’il n’en manquera pas deux. Tout est dans le regard. Il pratique le métier de la terre et c’est certainement ce qui lui a donné cette solidité. Lorsqu’il sort du terrain, on peut dire qu’il a tout donné, il est sur les rotules, épuisé, mais satisfait. C’est vrai qu’il manque un peu de technique mais il compense par sa générosité et sa vivacité. Si par hasard il doit être en retard, on a toujours un petit message pour prévenir. Lors des troisièmes mi-temps, il est comme sur le terrain, discret et pas grande gueule. Il sait faire la fête et s’amuser sans débordement. »
Il est tombé dans la marmite rugby quand il était petit. Jean-Baptiste Lapeyre est l’héritier d’une longue lignée de joueurs castrais – dont son père Roger et le frangin Benjamin –, qui ont porté les couleurs du CO. Actuellement joueur très apprécié du club de Sidobre Montagne XV, il a débuté le rugby à 6 ans au Castres Olympique avant de gravir tous les échelons du club jusqu’en Espoirs, puis de se diriger vers Lourdes, Graulhet et Revel.
S’il est venu depuis peu dans la montagne Brassagaise, c’est pour retrouver ses amis du CO : Quentin Séguier, Valentin Maury et Julien Béziat. Pierrick Girbas, son entraîneur ne tarit pas d’éloges à son égard. « C’est un trentenaire avec un super état d’esprit, très impliqué dans la vie du club. Il est capable de donner un coup de main à tout le monde. Un vrai gentil. C’est un joueur complet qui sait s’imposer sur le terrain avec sa technique et son gabarit impressionnant. Pilier très mobile, il possède un gros volume de jeu. Nous l’avons nommé capitaine pendant la blessure de Sylvain Diez et il a bien assumé. »
Michel Giacomini, son entraîneur en Espoirs au CO n’en dit également que du bien. « On le surnomme Patou. Ce grand gaillard a le rugby dans le sang. Puissant dans le jeu, il mettait la tête en bas et avançait. Il aimait le combat mais c’était aussi un joueur de ballon. En bref, un vrai besogneux. »
Joueur, dirigeant, responsable de l’école de rugby, chauffeur du car des joueurs et des jeunes du club, Arnaud Gondran est le couteau suisse du Valence Olympique. Après quelques années au club aveyronnais de Lévézou-Ségala, il a suivi les copains, voilà maintenant six ans, pour venir jouer à Valence. Il intègre rapidement le rang des éducateurs de l’école de rugby avant d’en devenir depuis peu le responsable avec Mathieu Loubet.
Ce beau poulet de 1m90 joue seconde ligne chez les Bleu et Blanc. Exemplaire dans son comportement, avant, pendant et après les matchs, il est le guide de cette jeune équipe. Rassurant, il parle à ses coéquipiers avec un discours positif. Jamais abattu, il sait se remettre en question et se servir des mauvaises prestations pour rebondir. Le président David Génieys, ancien seconde ligne lui aussi, est admiratif : « J’adore ce gars car il a une mentalité hors du commun. Le club lui doit beaucoup. Il est toujours à la recherche de la perfection et quand il parle, les gars sont à l’écoute, personne ne bouge. C’est un joueur de l’ombre, combatif, mais sans jamais faire un mauvais geste. Il a une très bonne technique individuelle qu’il met au service de l’équipe. Au-delà du terrain il est le chauffeur du bus de l’équipe et s’il vient à se blesser, c’est sa compagne, dirigeante au club, qui le remplace. Il est patron dans la vie mais aussi sur le terrain. Il connaît aussi le répertoire des troisièmes mi-temps mais sait toujours rester dans les limites du raisonnable. »
À presque 40 ans, il n’est plus tout jeune pour jouer et déclare à qui veut l’entendre que c’est sa dernière saison. Mais son ami et entraîneur Fabrice Fournials aime bien rappeler qu’il a déjà entendu ça les précédentes années. En attendant, Cédric de Cillia est très actif au sein du club. Responsable de l’école de rugby et pilier de la mêlée vielmuroise le dimanche, ce pompier de l’aéroport de Toulouse s’est bien intégré dans le club depuis son arrivée il y a trois ans.
Fabrice Fournials est le mieux placé pour en parler. « J’ai d’abord joué avec lui et maintenant je l’entraîne. Dès qu’il est arrivé parmi nous, il a pris en charge une équipe à l’école de rugby et, rapidement, il en est devenu le responsable. Il s’investit à fond et ça fonctionne parfaitement, puisque avec nos jeunes, il est reparti de zéro pour arriver actuellement à 70 gamins. Et tout cela grâce à son investissement avec son équipe d’éducateurs. Le mercredi, il passe l’après-midi avec les jeunes et enchaîne avec l’entraînement des seniors. Ça fait de bonnes journées. Sur le terrain, c’est un rude, dur au mal, un gars qu’il vaut mieux avoir avec soi que contre. C’est un joueur à l’ancienne qui est très présent dans le jeu. Cédric a une envie bien ancrée en lui de transmettre ses connaissances aux jeunes. De plus, c’est un animateur hors du commun qui, le dimanche soir, est aux manettes de la sono. »
Quarante ans. C’est l’âge auquel tous les rugbymans prennent place dans les tribunes. Raphaël Vidotto, lui, est toujours sur le terrain. Et ce depuis 35 ans. « J’étais un prématuré de ce sport. Je suis passé par plusieurs clubs de la région avant d’atterrir à Briatexte l’an dernier. »
Résidant à Graulhet, le technicien frigoriste a eu tôt fait de trouver un club en recherche de joueurs d’expérience pour encadrer un groupe rajeuni. « Je ne connais pas encore la lassitude, je n’ai envisagé aucune date précise pour arrêter. Tant que je prends du plaisir et que le club, mal classé pour le moment, a besoin de moi ! » Débutée en troisième ligne centre, sa carrière se prolonge en seconde ligne au SC Briatexte. « Ce club me convient. J’y ai rencontré de belles personnes. » À commencer par Jerôme Gilbert, le coach briatextois, qui n’économise pas les louanges pour son poulain hors d’âge. « C’est un guerrier, un besogneux. Mais respectueux des règles car peu pénalisé. Il sait jouer debout autant que dans les intervalles. Il a l’expérience qui rassure. Mais c’est un grand timide au moment des prises de parole ! »
Si l’en est un qui peut juger des qualités de Raphaël Vidotto sur le terrain, c’est bien son capitaine et troisième ligne Clément Mauriès. « C’est le papa de l’équipe. Tu sais que tu ne crains rien quand il est là, tu peux partir à la guerre. C’est un mec de l’ombre, un faux calme. Il met la tête ou tu ne mettrais pas les pieds. Vidotto, ça vaut trois adversaires ! »
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?