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Le club parisien, 2e ex aequo du championnat, reçoit en une semaine Toulon puis la Rochelle. Deux rendez-vous qui définiront la réalité des ambitions des soldats roses.
Les feux sont au vert. Avec cinq victoires, un nul et quatre défaites – mais avec un calendrier qui a offert aux Parisiens six déplacements pour seulement quatre réceptions -, le Stade Français a réussi un début de saison prometteur. Récompensé par une 2e place ex aequo avec La Rochelle et le Racing 92. 26 points chacun une unité devant Lyon et Bayonne.
Placé donc, mais sans assurance pour la suite. Qui sera conditionnée aux deux réceptions à venir, le RC Toulon ce samedi soir et le Stade Rochelais dans une semaine. Deux rendez-vous pour affermir l’ambition ou retomber dans le ventre du classement. «On est en bonne position au classement, mais c’est très serré en tête, confirme l’entraîneur des soldats roses, Gonzalo Quesada. Une défaite et on peut basculer en milieu de tableau. Deux défaites et se retrouve de nouveau à devoir ramer…» Un constat partagé par le talonneur du Stade Français, Mickaël Ivaldi. «Ces deux rencontres peuvent nous permettre de nous stabiliser dans le haut du Top 14 et de basculer du bon côté.»
On va donc savoir. Si Jean-Bouin est bien devenu une forteresse «imprenable» (Ivaldi). Si les joueurs vont rester animés de cette farouche volonté d’offrir une sortie glorieuse à leur manager (Quesada quittera le club en fin de saison, replacé par le tandem Labiit-Ghezal, en provenance du XV de France). Si la bonne tenue du pack parisien va permettre à l’attaque de se mettre de plus en plus en valeur…
« Domi est présent chez nous. On le voit tous les jours. »
Des attentes assez fortes pour ne pas en rajouter. Ce match est en effet placé sous le souvenir de Christophe Dominici, tragiquement disparu il y a deux ans presque jour pour jour. Pour un trophée portant le nom de l’ancien ailier du RCT puis du SFP. «Domi est présent chez nous. On a beaucoup d’images à des endroits clés de notre fonctionnement. On a un souvenir de lui tous les jours, on le voit tous les jours», a rappelé Gonzalo Quesada, qui fut son coéquipier. Un souvenir prégnant qui ne doit cependant pas détourner les joueurs de leur mission première.
«On ne veut pas en faire des tonnes, se servir de cela comme une source de motivation. Notre motivation doit être liée à ce qu’on a accompli cette saison, à l’importance de ce match, à la capacité à progresser au niveau de nos performances, même s’il sera dans un coin de nos cœurs», a ainsi prévenu Gonzalo Quesada. Qui préfère retenir la touche d’humour dont il est victime depuis mardi et la défaite de l’Argentine face à l’Arabie saoudite (1-2) lors de la Coupe du monde de football au Qatar.
«On était nombreux à regarder la seconde mi-temps dans la salle de vie, raconte le technicien argentin. Depuis, je suis extrêmement attaqué par mes joueurs et mon staff, qui ont tout décoré avec des photos de l’Arabie saoudite. Mais j’avais un peu trop parlé avant, un peu trop montré mon soutien à mon cher pays. Donc c’est pour moi…» Un chambrage en règle qui semble confirmer que l’ambiance est au beau fixe au Stade Français. Deux succès à domicile conforterait un peu plus cette bonne humeur, propice aux parcours réussis.
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Top 14 : on va savoir jusqu’où peut aller le Stade Français
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