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De retour de sélection, l’ouvreur international a fait le point ce vendredi sur les événements qui ont secoué l’Union Bordeaux-Bègles. Et rappelé que l’équipe n’a pas l’intention de brader sa saison.
Matthieu Jalibert est monté ce vendredi midi dans le bus d’une UBB qui joue déjà gros à Perpignan lors de la 11ème journée de Top 14. Après l’éviction du manageur Christophe Urios, “une décision du président“, l’ouvreur espère que l’équipe va se remobiliser pour débuter une série et se mettre en adéquation avec ses objectifs. Interview.
Matthieu Jalibert : Satisfait oui et non. C’est le président qui a pris la décision en pensant que c’était la meilleure solution pour le club et pour l’équipe. Nous joueurs, on doit s’adapter et essayer de trouver la meilleure organisation pour pouvoir performer le plus rapidement possible. Je n’ai pas de sentiment, mon rôle c’est de jouer au rugby. On doit réenclencher une bonne dynamique”
A nous, les joueurs, de prendre nos responsabilités pour ne pas baisser de régime en se disant que c’est une année de transition, c’est hors de question.
J’ai retrouvé l’équipe dans une ambiance plutôt bonne, le groupe est soudé. On a envie de repartir de l’avant. Ce qui était compliqué, c’était de savoir comment on allait s’organiser au niveau du staff. Finalement, ça ne change pas grand-chose puisque ce sont les coachs qui s’occupaient des entraînements rugby qui prennent le relais (Julien Laïrle et Frédéric Charrier). On n’a plus Christophe à la tête mais on garde un staff de qualité, ce qui nous permet de travailler sereinement pour préparer les futures échéances.
Non. Julien (Laïrle) et Fred (Charrier) vont essayer de gérer au max ce qu’ils peuvent faire mais c’est aussi à nous, les joueurs, de prendre nos responsabilités pour ne pas baisser de régime en se disant que c’est une année de transition. C’est hors de question. On est tous sur la même longueur d’onde. On est des joueurs ambitieux et on a toujours envie d’aller chercher des choses importantes pour le club. On continue à croire en ce qu’on faisait et on va essayer de donne le meilleur de nous mêmes pour remettre le club dans le droit chemin.
Il n’y a pas eu de rupture. Vous en avez fait des caisses. Le groupe n’était pas fracturé avec le staff, bien au contraire. On sait ce qui nous attend là-bas. On a appris pour le savoir. Il n’y a pas de revanche. On veut surtout retrouver du collectif, du lien dans notre équipe, essayer de se faire plaisir et surtout réenclencher une dynamique. On va essayer de se rassurer, il faut qu’on soit fort sur nos bases et qu’on reste soudé quoi qu’il arrive.”
Il n’y a pas d’incertitudes, je suis en contrat jusqu’en 2025
Parfois ça marche, parfois non. En tout cas, on est conscients de ce qu’on a à faire. Il faut qu’on prenne nos responsabilités. Je crois en ce groupe. J’espère que ça va basculer dans du positif.
Il n’y a plus de match facile, il n’y a plus trop de concurrents pour le maintien ou pour le titre. Ce sont deux tests de caractère par rapport à la situation et l’environnement. On sait que ce sera très compliqué à Perpignan. On y va pour se retrouver en tant que groupe.
Non parce que je n’ai jamais lié mon avenir à un manageur. Que Christophe reste ou s’en aille, ça ne changera pas forcément grand chose. Ce n’est pas parce que Christophe est parti que je vais partir ou rester. Il n’y a pas d’incertitudes, je suis en contrat jusqu’en 2025. 

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