TOP 14 – Malgré plusieurs changements dans son XV de départ ce dimanche, le Stade toulousain est allé gagner chez le champion en titre montpelliérain pour chercher la première place du Top 14. Julien Marchand a tenu la baraque en première mi-temps, alors que Melvyn Jaminet a été parfait. Si Coly et Bouthier ont brillé, Louis Carbonel a flanché face aux perches.
Melvyn Jaminet
Impérial dans les airs, Melvyn Jaminet a brillé par son coup de pied de mammouth, très utile dans les dégagements défensifs. Il a d’ailleurs largement soulagé le jeune Edgar Retière dans cette tâche. Surtout, l’arrière du XV de France a été l’auteur d’un parfait 5/5 face aux perches, dont une incroyable pénalité de plus de 55 mètres, qui est passée juste au-dessus de la barre. Très en cannes, il aura sûrement réalisé son meilleur match sous le maillot rouge et noir.
Léo Coly
Le jeune demi de mêlée du MHR n’a pas froid aux yeux. Contre le Stade toulousain, il n’a jamais hésité à prendre des initiatives et à être créatif pour trouver des failles dans la défense adverse. Si sa première tentative d’alternance – sur un petit jeu au pied par-dessus la défense toulousaine à cinq mètres de la ligne – a été un échec, cela ne l’a pas refroidi pour autant. Avec son accélération foudroyante et sa bonne vision de jeu, il a été un poison au bord des rucks. Comme sur son petit exploit personnel dans les 22 mètres toulousains, lorsqu’il parvient à éliminer plusieurs défenseurs côté fermé. Il est aussi un grand artisan de l’essai d’Enzo Forletta, où il joue juste après avoir créé de l’espace. Parfois, il aura même été trop imaginatif pour ses coéquipiers. Bon sur ses jeux au pied de dégagement, il a délivré une copie très satisfaisante.
Anthony Bouthier
Il a constamment avancé. Très présent dans l’arrière-garde montpelliéraine, Anthony Bouthier a dégagé beaucoup de sérénité sur chacune de ses interventions. Il a sauvé son camp sur le jeu au pied d’Edgar Retière (56e). Très propre, il n’a pas sur-utilisé son gros jeu au pied pour dégager son camp, et a souvent préféré la relance. Bien lui en a pris, puisque l’arrière international a su trouver les espaces et résister aux premiers plaquages toulousains. Auteur du premier essai des siens après une course tranchante, il n’aura fait qu’une seule faute de goût : cette passe au pied tentée vers son aile, alors qu’il semblait que la solution se trouvait dans des passes simples. Aussi, il manqu sa passe pour Rattez en fin de partie. Au-delà de ça, il s’est mué en patron.
Julien Marchand
Il est clair que Julien Marchand est en grande partie dans cette catégorie pour son énorme chantier dans les rucks. Impressionnant dans l’art du grattage, le talonneur toulousain a réussi à récupérer quatre munitions dans la seule première période ! Un chiffre colossal pour celui qui aura eu un rôle très important dans une équipe toulousaine qui avait besoin d’un leader comme lui dans les temps faibles au début du match. Il a, au final, a surnagé. Toujours côté toulousain, une mention doit être aussi donnée à Arthur Bonneval, décisif sur le premuier essai et auteur d’un match très propre.
Rynhardt Elstadt
Le troisième ligne a l’habitude de faire du travail de l’ombre, que ce soit en multipliant les plaquages ou en apportant sa férocité dans les rucks. Réputé comme un “méchant” sur le terrain Elstadt s’est rendu coupable d’un mauvais geste en fin de première période. Alors que Carbonel jouait vite une pénalité, le Sud-Africain assénait un vilain croche-patte à l’ouvreur du MHR. Un geste revisionné à la vidéo, puis sanctionné par M. Raynal avec un carton jaune. Une faute très évitable qui ternis le match du troisième ligne.
Toulouse s’impose chez le champion en titre montpelliérain !#MHRST

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Brandon Paenga-Amosa
Il a beaucoup joué ce dimanche soir sur la pelouse du GGL Stadium, mais Brandon Paenga-Amosa ne s’est pas vraiment montré à son avantage. Défficient sur plusieurs lancers en touche, le talonneur du MHR a aussi multiplié les mauvais choix et peties erreurs. Il est notamment pénalisé au sol pour ne pas avoir relâché son joueur. Enfin, il n’a pas su avoir la puissance et le dynamisme qu’on lui connait pour gagner du terrain.
Louis Carbonnel
L’ouvreur du MHR n’aura pas manqué son match dans l’animation. Notamment en première mi-temps, il a su se montrer à l’aise pour distribuer le jeu, mais aussi pour dégager son camp. Mais en seconde période, il a semblé s’effacer, à l’image de son équipe. Surtout, il a flanché sur ses deux pénalités en fin de partie. Deux manqués sur deux tentatives pourtant dans ses cordes, qui coûtent au final la victoire aux siens.

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