Après Marcoussis, Saint-Denis, Marseille et Toulouse, vous voilà de retour à La Rochelle…
Ces quatre semaines sont passées très vite, avec une semaine sans match et trois face à des grosses équipes. Ça a fait du bien de gagner les trois matchs avec un très bon groupe. Maintenant, c’est retour à la maison et concentration sur le club. Parce qu’on avait beaucoup de joueurs partis en sélection, que ce soit avec l’Australie (Will Skelton, NDLR), la Géorgie (Aleksandre Kuntelia), l’équipe de France (lui-même, Grégory Alldritt, Jonathan Danty, Reda Wardi, Pierre…
Ces quatre semaines sont passées très vite, avec une semaine sans match et trois face à des grosses équipes. Ça a fait du bien de gagner les trois matchs avec un très bon groupe. Maintenant, c’est retour à la maison et concentration sur le club. Parce qu’on avait beaucoup de joueurs partis en sélection, que ce soit avec l’Australie (Will Skelton, NDLR), la Géorgie (Aleksandre Kuntelia), l’équipe de France (lui-même, Grégory Alldritt, Jonathan Danty, Reda Wardi, Pierre Bourgarit, Yoan Tanga, Pierre Boudehent, Thomas Lavault et Rémi Picquette), les Samoa (Ulupano Seuteni) et les Fidji (Levani Botia). Maintenant qu’on a récupéré quasiment tout le monde, ça fait du bien de s’entraîner à 40 et de préparer le match devant notre public.
Est-ce facile de passer d’un groupe à un autre ?
Je ne parle que pour mon cas, et je ne peux pas dire que j’ai l’habitude, mais c’est juste le fait de « switcher ». Les annonces et les joueurs changent, mais ce sont à peu près les mêmes rôles individuellement, le même rugby, avec un peu plus d’intensité en équipe de France. Physiquement, ça va. Au début de la saison, j’ai été deux ou trois fois remplaçant, ça change beaucoup. J’étais un peu mâché après les deux premiers matchs avec l’équipe de France (face à l’Australie et l’Afrique du Sud, NDLR). Et après le Japon, on a eu deux ou trois jours avant de rejoindre le groupe, c’était bien. Je me sens en forme pour Castres.
Face à l’Afrique du Sud, on vous a vu pour la première fois répondre à un protocole commotion, on a vu que vous étiez particulièrement ciblé…
C’est ça. C’était une grosse bataille devant, c’était à nous de relever le défi à Marseille. J’ai fait une HIA (head injury assessment, le protocole commotion, NDLR) parce que je pense que j’ai mis un petit peu trop d’envie (sourire), mais ça n’était pas vraiment une commotion. J’ai passé le test directement après le match, et 48 heures après. Ce n’était pas méchant.
Vous êtes sur une série de 13 victoires avec les Bleus. Après des années compliquées, comment vivez-vous cette période ?
C’est très bien, ça se voit que c’est une génération qui a envie de gagner. Quels que soient les mecs qui jouent, tout le monde se donne à fond, est content de venir à Marcoussis et de s’entraîner dur. Ça fait vraiment du bien de faire partie de ce groupe, cette génération va continuer à s’améliorer. Je ne sais pas où elle peut s’arrêter car elle n’a pas de limite, avec des mecs nés en 2001 comme (Yoram) Moefana, qui ont encore dix ans de rugby devant eux.
On voit souvent passer des photos de vous très souriant, l’ambiance a l’air excellente ?
C’est plus facile quand tu gagnes des matchs (sourire) mais oui, on a un très bon groupe, les nouveaux entrent dedans comme ça (il claque des doigts) car tout le monde est positif.
Comment avez-vous trouvé Reda Wardi, notamment ?
Reda est facile, comme garçon. Il s’intègre vite et n’a pas de barrière. Je lui avais dit de rester comme il est ici. Tout le monde l’a accueilli comme un frère, même s’il avait pris un carton rouge deux semaines avant (face au capitaine Antoine Dupont, NDLR).
Savez-vous quand vous serez en vacances, à l’image de Grégory Alldritt, seul international dispensé d’entraînement cette semaine ?
Oui, ce sont des trucs qu’on voit individuellement avec les entraîneurs. Moi, je ne sais pas encore parce que je n’ai pas joué quatre-vingts minutes les trois matchs, contrairement à « Greg », qui mérite bien ses vacances (sourire). Pour moi, on verra bien (ce pourrait être la semaine prochaine, comme pour Jonathan Danty, à l’occasion du déplacement à Paris, d’autant que la surface synthétique de Jean-Bouin n’est pas trop adaptée à son gabarit et à ses genoux, NDLR). Je suis plus jeune que lui, aussi, c’est pour ça (sourire).
Vous êtes au cœur d’une période bizarre, entre l’équipe de France, deux matchs en Top 14 et la Champions Cup.
On va déjà se concentrer sur le championnat. La Coupe d’Europe, on verra dans deux semaines… Chaque semaine est importante : on est 2es avec 26 points et le 10e (Castres, NDLR) en a 21… C’est un classement serré, si on perd un des deux matchs qui arrivent, ou les deux, on peut redescendre en deuxième partie de tableau.