FOOTBALL Depuis 2011 et un déplacement européen au Celtic Glasgow, le Roazhon Park célèbre chacun des buts rouge et noir sur « I just can’t get enough » de Depeche Mode
C’était un soir de novembre 2011. Il y a dix ans presque jour pour jour, le Stade Rennais de Frédéric Antonetti s’inclinait 3-1 sur la pelouse du Celtic Glasgow et disait presque au revoir à la Ligue Europa, à laquelle il participait pour la première fois. Sur le terrain, M’Vila, Pajot, Mangane, Féret ou le virevoltant Pitroipa n’avaient pas vraiment brillé. Mais dans l’antre du Celtic Park, les supporters planaient. La raison ? L’incroyable ambiance mise par les fans écossais, réputés parmi les plus chauds d’Europe.
Au-delà des pintes de bière avalées pendant la soirée, les supporters rennais absorbaient l’atmosphère d’un stade toujours bouillant. Sur le chemin du retour, tous rentraient avec un petit air dans la tête. Car à chacun des trois buts de l’adversaire du soir, le stade avait chanté et dansé sur l’air de I just can’t get enough de Depeche Mode (je n’en ai jamais assez en français), revisité par les supporters du Celtic. A quelques heures d’un nouveau déplacement européen sur la pelouse moins bruyante de Mura (ce jeudi à 18h45), en Slovénie, Rennes se souvient qu’il y a dix ans, il a emprunté l’hymne du Celtic pour le diffuser à son tour à chacun des buts rennais au Roazhon Park.
Uno strepitoso Just Can’t Get Enough cantato a squarciagola da tutto Celtic Park.
🎶 When I see you Celtic I go out of my Head
IJCGE IJCGE
I cannae wait for Saturday’s to see you at Parkhead
Celtic you’re the side I’ll always love and I just cant seem to get enough of. 🎶 🍀 pic.twitter.com/M2lavdSfKM
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« On avait adoré l’ambiance, l’expérience. Il y avait une telle communion, un tel respect des traditions. C’était un déplacement inoubliable. Un de ceux qui nourrissent les supporters ». Cela fait presque vingt ans que Julien Boucher travaille au Stade Rennais. Responsable de l’événementiel, il était du déplacement à Glasgow en 2011. « On est tous rentrés avec ce morceau dans la tête. Tout le monde le chantait au retour », se souvient-il. Quelques jours plus tard, le club décide de s’emparer du tube de Depeche Mode pour le diffuser après les buts des Rouge et noir. Et cela fait maintenant dix ans que ça dure. « C’était le tout début de la musique dans les stades. Pendant longtemps, on n’avait pas le droit d’envoyer du son après les buts. On a fait un test et ça a bien pris », raconte Julien Boucher.
Après dix ans à résonner dans les travées du Roazhon Park, on pourrait penser le morceau figé. Il n’en est rien. « Oui, un jour on va le changer. On en a discuté avec les membres du RCK et ils étaient OK. Mais on ne le fera pas comme ça, du jour au lendemain. Ce genre de décision ne doit pas être prise juste par quelques personnes au club. Il faut faire attention », prévient le chargé de l’événementiel. L’exemple récent de la disparition du morceau de Phil Collins au PSG en est un parfait exemple. Après la bronca, le club parisien avait fait machine arrière, reprenant le « Who said I would » qui résonnait depuis les années 1990. « Les chansons, elles font partie de l’histoire du club, de sa mémoire. On ne peut pas les changer sans que ça ne fasse des déçus », estime Julien Boucher.
A Rennes, un petit vent de révolte s’était levé quand la chanson Keltia interprétée par le groupe de rock breton EV avait été écrasée au profit d’un morceau électro de Justice baptisé Genesis. « EV, on l’entendait tous depuis tout petit. Mais il était un peu dépassé. Quand on l’a changé, il y avait eu quelques grognements. Mais à cette époque, il n’y avait pas autant de réseaux sociaux et l’écho avait été bien moindre ». Le Stade Rennais garde d’ailleurs sur un coin du bureau l’idée de retravailler le fameux morceau d’EV. Le groupe s’est séparé il y a près de quinze ans.
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