Patrick Milhet, le manager du Stade Montois, répète à l’envi que les jaune et noir ont déjà perdu une fois à domicile, le 20 octobre contre Agen (11-33)et que c’est désormais fini, plus personne ne doit repartir victorieux du stade André-et-Guy Boniface. « Ces matchs à domicile, on doit les gagner et marquer notre territoire, explique le deuxième ligne Romain Durand. Ça doit nous servir pour recoller…
Patrick Milhet, le manager du Stade Montois, répète à l’envi que les jaune et noir ont déjà perdu une fois à domicile, le 20 octobre contre Agen (11-33) et que c’est désormais fini, plus personne ne doit repartir victorieux du stade André-et-Guy Boniface. « Ces matchs à domicile, on doit les gagner et marquer notre territoire, explique le deuxième ligne Romain Durand. Ça doit nous servir pour recoller au top 6. »
Cela tombe bien, le Stade Montois, seulement 10e (24 points) et en difficulté depuis plus d’un mois (quatre défaites en cinq matchs), va enchaîner trois réceptions en quatre journées pour finir l’année : Nevers (12e), ce vendredi soir, Grenoble (2e) le 9 décembre, puis Carcassonne (14e) le 16 décembre. Le tout entrecoupé d’un déplacement à Vannes (3e), le 2 décembre. Le moment de réaffirmer ses prétentions et d’engranger, sous peine de devoir effectuer une course à (très gros) handicap en 2023.
« On a toujours ce problème de mauvais début de match et il faut rectifier ça, poursuit Romain Durand. Certes, on a fait preuve d’envie en seconde mi-temps contre Aix (20-19) mais il faut refaire le même genre de match que contre Colomiers (25-9), en se montrant solide et propre. »
« On rame pour revenir et c’est usant, poursuit le manager Patrick Milhet. On doit notamment s’améliorer sur nos sorties de camp et on peut faire encore mieux en termes d’engagement et de collisions. D’autant que ce week-end, on aura un gros combat à relever face à une équipe très performante en conquête, qui a besoin de points pour se relancer et recoller au haut du tableau… Mais nous aussi ! »
Nevers, qui se présentera sur la pelouse de Boniface ce vendredi, demi-finaliste la saison dernière et battu par le Stade Montois (26-15) – « un tout autre contexte et un match au printemps, avec des conditions météos totalement différentes », rappelle Patrick Milhet – ne pointe en effet qu’au 12e rang (20 points) et reste sur quatre défaites en cinq matchs, et même trois d’affilée : à Colomiers, Grenoble et Aurillac puis contre Vannes à domicile. Mais jamais par plus de sept points.
« C’est une équipe avec qui la bataille est féroce à chaque fois et qui mise beaucoup sur les ballons portés, poursuit le technicien montois. Xavier Péméja saura motiver ses joueurs. On est passé en mode hiver, je ne m’attends pas à beaucoup de jeu mais on devra répondre présent dans le combat et se mettre en face d’eux. »
« La Pro D2 se joue surtout en hiver et c’est un moment crucial de la saison, rappelle Romain Durand. Il ne faut pas se louper. Le jeu d’avants sera capital, on sait ce qu’on a à faire. » Surtout si le Stade Montois veut encore avoir des objectifs élevés cette saison.