l’essentiel Il n’y a pas eu d’exploit pour les Sapiacains à Aix-en-Provence. Les Montalbanais poursuivent tranquillement leur descente en enfer, et il va falloir qu’elle s’arrête, et vite.
Comme dans toute activité humaine, encore plus en rugby où les résultats sportifs sont très aléatoires, il y a les périodes fastes, celles de l’ambition, de l’élévation, des espérances, des rêves de titre ou de montée. C’était le cas, avant la première journée de championnat pour les Montalbanais. Et puis a contrario, il y a celles, où l’on joue pour le maintien dans son niveau de compétition, impliquant parfois du repli sur soi-même et où l’on peut considérer que personne ne vous aime, que l’on est délaissé, les gens et l’opinion publique n’aimant que la brillance à laquelle il est plus facile de s’identifier. C’est vrai en rugby à tous les niveaux de compétitions de la Régionale 2 (puisqu’en Régionale 3, il n’y a pas de descente) au Top 14. Dans son histoire plus que centenaire, l’Union sportive montalbanaise est passée par ces deux stades, à plusieurs reprises. Il faut savoir gérer la seconde en sortant des turbulences et de la crise. La crise n’est pas un drame. Elle est même salvatrice, comme l’explique le professeur Augustin dans son livre thèse "rugby démélé". C’est une preuve de vie, de capacité à rebondir, même si elle est très difficile à vivre lorsqu’on y est plongé. Surtout pour ceux qui ne l’on jamais vécu. La période de disette est certainement la phase la plus compliquée, celle du gagne "petit". Le problème est de basculer du curseur de l’ambition à celui du maintien, pour ne pas se faire surprendre, par des équipes supposées inférieures qui ne jouent que pour leur survie. Après trois défaites consécutives (Biarritz, Aurillac, Grenoble), l’USM Sapiac savait qu’elle jouait le maintien, c’est encore plus vrai après la quatrième consécutive à Aix-en-Provence, ce vendredi, face à Provence rugby qui plonge les Sapiacains à la dernière place du classement général de Pro D2, après neuf journées de championnat, c’est-à-dire presque au tiers de la compétition, là où les classements commencent à vouloir dire quelque chose.
En 2014, Montauban avait affronté et battu Massy en finale du championnat de France de Fédérale 1, à Libourne, accompagné d’une ribambelle de cars remplis de supporters heureux, chantant "Allez Sapiac", brandissant les drapeaux et allumant les fumigènes. Depuis cette date Montauban est en Pro D2, alors que les Franciliens ont fait le yo-yo pour être, aujourd’hui, à ce niveau de compétition. On peut dire que vendredi prochain, à 19 h 30, à Sapiac, en recevant Massy, les joueurs désormais entraînés par Pierre-Philippe Lafond, David Aucagne, David Byrnes, et Florent Wieczorek vont jouer une nouvelle finale, cette fois virtuelle, du championnat, sans l’allégresse qui faisait suite à la victoire sur Lille. En gagnant sur son herbe de Sapiac, les Tarn-et-Garonnais sortiraient de la dernière place (qui ne leur était pas destinée en début de saison) et même, c’est probable, de la zone de relégation, tant les écarts en fin de classement sont étroits. Massy, où évoluent Kimami Sitauti, Evrard Oulaï, Alexandre Loubière, qui connaissent bien Sapiac pour en avoir porté les couleurs, est dans la même situation. Cette équipe viendra avec la légitime ambition de faire un nouveau match vers son maintien ce qui est de l’aveu de tous les membres du club francilien, le seul et unique objectif, en ayant le plus petit budget de la Pro D2. Les hommes du président Jean-Claude Maillard ont la semaine pour se mettre en situation de tenir 80 minutes face à une formation qui vient de battre Mont-de-Marsan et sortir de cette dernière place qui ne rend heureux personne.
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Changez le staff monsieur le président.
David Byrnes, et Florent Wieczorek auraient du suivre le convoi avec David Gérard.

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