Dorian Laborde est le seul Landais retenu parmi les 28 joueurs pouvant prétendre disputer les Jeux olympiques 2024 à Paris (26 juillet au 11 août), sous les couleurs de l’équipe de France de rugby à 7. Une opportunité que le Morcenais ne compte évidemment pas laisser passer : « Je fais le nécessaire pour obtenir ma sélection, raconte l’ancien joueur du Stade Montois (2015-2019), formé chez les jaune et noir. Jouer les Jeux olympiques, de plus en France, ce n’est pas…
Dorian Laborde est le seul Landais retenu parmi les 28 joueurs pouvant prétendre disputer les Jeux olympiques 2024 à Paris (26 juillet au 11 août), sous les couleurs de l’équipe de France de rugby à 7. Une opportunité que le Morcenais ne compte évidemment pas laisser passer : « Je fais le nécessaire pour obtenir ma sélection, raconte l’ancien joueur du Stade Montois (2015-2019), formé chez les jaune et noir. Jouer les Jeux olympiques, de plus en France, ce n’est pas rien. »
Le groupe choisi – 12 joueurs issus des clubs professionnels (suite à une convention entre la Ligue nationale et la Fédération française), dont quatre espoirs, et 12 autres joueurs, issus de la Fédération – a 11 étapes « Word Rugby Sevens », disputées aux quatre coins de la planète, pour convaincre le staff français de l’ex pro de l’US Dax, Jérôme Daret. « Parmi ce groupe, 14 joueurs sont retenus pour chaque tournoi, explique le joueur qui aura 26 ans fin décembre. Le premier tournoi officiel à Hong Kong s’est bien passé pour nous, avec une médaille de bronze, après un tournoi préparatoire victorieux en Espagne. À titre personnel, tout s’est bien passé. »
Actuellement à Marcoussis, Dorian Laborde se prépare pour la prochaine étape qualificative, qui aura lieu début décembre à Dubai, avant d’enchaîner huit jours plus tard à Cap Town, en Afrique du Sud. Cela lui permet de revivre après plusieurs années compliquées. Après quatre saisons chez les professionnels du Stade Montois (2015-2019) qui lui ont permis de briller, ponctuées par une demi-finale contre Perpignan (28-8) et un barrage face à Vannes (50-10), il rejoint l’élite du rugby français.
S’en sont alors suivies deux saisons et demie au Racing 92 (28 matchs, dont 11 titularisations, pour quatre essais) : « J’ai fait une bonne première saison, tout en découvrant le Top 14, avant de moins jouer et d’aller à Toulon en tant que joker médical. J’ai découvert deux clubs où les structures sont au top. »
Il dispute six matchs avec le club de la Rade (quatre titularisations et un essai), avant, de nouveau, de changer d’air l’été dernier. Et cette saison, le voilà désormais à Perpignan où, pris par ses obligations du rugby à sept, il n’a pu jouer que deux rencontres : « La préparation à Capbreton avec le groupe, les stages à Marcoussis et les différents tournois m’accaparent beaucoup, mais je ne regrette pas. »
Car le Landais ne veut pas gâcher l’opportunité qui se présente à lui d’être, pourquoi pas, un acteur des futurs Jeux olympiques. Même s’il est un joueur du Top 14, le rugby à sept n’est pas une découverte pour le puncheur morcenais, qui a joué sous le maillot tricolore chez les jeunes, parallèlement aux équipes de France à quinze, en moins de 18 et moins de 19 ans.
Parti loin des Landes depuis plus de trois ans, le centre ou ailier n’a toutefois pas oublié ses racines, notamment quand il évoque le futur : « Qui sait, peut-être qu’un jour, je reviendrais y jouer ? » Car le Morcenais, arrivé au Stade Montois en minimes, n’a pas oublié ses premières années rugbytisques. « J’ai joué dans toutes les catégories et tous les éducateurs que j’ai eus m’ont marqué et apporté quelque chose. »
Ainsi, Dorian Laborde essaie même, lorsqu’il (re) vient respirer l’air montois, de venir voir ses anciens mentors : « Claude Marson, Yannick Agrech, Olivier Toulouze, Fabrice Lalanne et Fabien Devecchi, les deux coaches en Espoirs, avec qui j’ai été champion de France contre Oyonnax en 2016. Sans oublier Christophe Laussucq évidemment, qui m’a lancé en équipe fanion. Et j’ai toujours plaisir aussi de revoir les joueurs avec lequel j’ai évolué. »
En attendant, éventuellement, d’évoluer de nouveau avec eux, Dorian Laborde veut porter haut les couleurs landaises. Jusqu’à ramener une médaille des Jeux olympiques parisiens ?

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