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Montpellier s’est incliné lourdement et logiquement, sur la pelouse du Stade Rennais (3-0), lors de la 13ème journée de Ligue 1. Le club héraultais s’enlise. Neuvième revers en championnat, le cinquième d’affilée.
C’est à un entraînement grandeur nature du Stade Rennais qu’ont assisté es spectateurs du Rozahon Park, ce dimanche, à l’occasion de la treizième journée de Ligue 1. En effet, la machine bretonne, parfaitement huilée par Bruno Genesio, a déroulé sans difficulté du début à la fin, alors même qu’on aurait pu penser les bretons émoussés, trois jours après un bouillant match de Coupe d’Europe, en Turquie, contre Fenerbahçe.
Asphyxié, brouillons, sans aucune inspiration, les héraultais ont quant à eux subi toute la partie et Bingourou Kamara, titularisé en l’absence de Jonas Omlin (entorse cheville) s’est incliné à trois reprises, malgré une défense à cinq mise en place pour la première fois de la saison par Romain Pitau.
Martin Terrier (15′), Arnaud Kalimuendo (23′) puis Amine Gouiri (85′) ont été les nouveaux bourreaux d’une Paillade qui possède désormais la pire défense des cinq grands championnats européens, sur l’année civile.
Le système n’a d’ailleurs pas été modifié par le coach pailladin, qui a considéré que ce n’était “pas opportun“, y compris après le deuxième but rennais, au bout d’une vingtaine de minutes. Pourtant, il a très vite semblé évident que ce schéma ne fonctionnerait pas, en tous cas pas cette fois, contre le club rouge et noir.
Faut continuer de bosser, l’équipe a du caractère. On va s’appuyer sur ça pour rebondir
D’abord, les pistons n’ont pas suffisamment pris les couloirs qui leurs étaient réservés, en tous cas pas de manière tranchante, alors que les centraux ont affiché une fébrilité déconcertante dans les interventions comme dans les relances, notamment Christopher Jullien et Falaye Sacko. Ensuite, pour ce qui est d’une attaque privée de Elye Wahi et de Stephy Mavididi, elle est est restée muette pour la troisième fois sur les quatre derniers matchs de championnat.
Arnaud Nordin, à un poste qui n’est pas vraiment le sien, a été transparent. Tandis que Wahbi Khazri, qui n’a cessé de parlementer avec les arbitres, n’a pas ménagé ses efforts mais n’a pas non plus su convertir les deux occasions qu’il s’est procurées ou qui lui ont été offertes, notamment un centre de Arnaud Souquet, dans la foulée de l’ouverture du score.
Téji Savanier, surtout en seconde mi-temps, a tenté de prendre les choses en main, d’aller de l’avant, d’organiser le jeu. Seulement, le capitaine s’est souvent plaint et à juste titre du manque de mouvements et d’appels de la part de ses partenaires, mais n’a pas non plus brillé par ses actions et ses transmissions, alors qu’il est lui même apparu dépourvu d’idées pour changer le cours des choses.
La baguette du chef d’orchestre n’a toujours pas retrouvé sa magie, et c’est un homme particulièrement blessé par la situation qui a traversé la zone mixte sans un mot, le visage fermé, comme l’ensemble de ses partenaires, puisqu’aucun n’a souhaité s’exprimer et commenter cette vingt-deuxième défaite en 2022, comme ce fut déjà le cas le weekend dernier, à la Mosson, après la visite de Lyon.
Le MHSC, dont l’âme s’est envolée, est désormais quatorzième à égalité avec le seizième (12 points), et rentre dans l’Hérault avec une neuvième défaite, après avoir enchainé un cinquième revers de suite, pour la première fois depuis mai 2017.
Les hommes désormais dirigés par Romain Pitau, qui a encore perdu un homme sur le champ de bataille (Enzo Tchato sorti blessé), constituent la pire équipe sur les cinq derniers matchs de Ligue 1, avec aucun point et douze buts encaissés, pour seulement trois marqués.
Les deux prochains matchs, à Clermont puis face à Reims, autrement dit des concurrents directs pour la course au maintien dans laquelle est désormais clairement lancée la Paillade, vaudront très cher.
Ils enverront Montpellier dans la zone rouge avant la Coupe du Monde, ou permettront au MHSC de prendre un mini bol d’air, avant une trêve que le club héraultais devra, cette fois, parfaitement négocié, pour ne pas risquer d’avantage de jouer en Ligue 2 la saison prochaine.
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