C’est l’un des derniers rendez-vous pour le XV de France avant, dans moins d’un an, une Coupe du monde à domicile qui constitue l’objectif ultime de cette génération. Réunis à Marcoussis, les Bleus préparent leur tournée d’automne qui débute samedi (21h) au Stade de France par la réception de l’Australie avant un choc contre les champions du monde sud-africains puis la réception du Japon. Présent en conférence de presse mardi, le trois-quarts centre des Bleus et du Racing 92 Gaël Fickou a évoqué l’affrontement contre les Wallabies, mais aussi les enjeux de ce trio de matchs de novembre.
L’Australie a déjà lancé sa tournée d’automne en battant l’Ecosse samedi (16-15) à Murrayfield. Avez-vous vu ce match et si oui, que vous a-t-il inspiré ?
GAEL FICKOU. On a vu ce match face aux Ecossais plusieurs fois, même dix mille fois on peut dire. Ce n’est pas une super rencontre à regarder, on ne va pas se mentir, mais ça va nous servir pour voir ce qu’ils font, dans le jeu ou sur les touches par exemple. C’est une arme pour nous de les avoir vus avant, même s’ils peuvent toujours changer des choses contre nous samedi.
Que pensez-vous de cette équipe australienne qui semble assez irrégulière ?
Elle a énormément de talent. C’est vrai qu’elle peut déjouer, mais elle peut aussi faire des choses extraordinaires. Nous, on espère, les faire déjouer, évidemment, mais elle possède tellement de talent que ça peut être compliqué. Ils sont plus favoris que nous, car ils ont plus gagné que nous récemment que l’inverse. Si on regarde depuis 2005, on ne les a battus que trois fois (NDLR : dont une fois lors de la tournée d’été en 2021).
Le troisième ligne australien Michael Hooper est de retour après avoir été absent depuis août. C’est important ?
Oui. C’est le coeur de leur équipe, avec un paquet d’expérience (NDLR : il a 118 sélections à 31 ans). Joueur hors-pair, une arme redoutable. Maintenant, on a aussi des joueurs de ce niveau-là, comme Antoine (Dupont). On a a aussi des choses à faire valoir.
Que représente cette tournée d’automne pour le XV de France ?
Depuis la Coupe du monde, on a joué toutes les équipes, sauf l’Afrique du Sud. Si on les bat dans dix jours, on pourra se dire que si on a battu tout le monde, ça voudra dire qu’on sera à mesure de battre tout le monde à la Coupe du monde. Même si ça ne signifiera pas que l’on sera favoris, loin de là. Ce seront trois matchs très importants, mais il ne faut pas se poser dix mille questions. La Coupe du monde est encore dans un an, il y aura plein d’étapes avant. Cette tournée, puis la Coupe d’Europe en club, le Tournoi des Six Nations, d’autres échéances en fin de saison, etc. Pour l’instant, on se concentre sur les trois événements à venir.
La place de numéro un mondial, actuellement occupée par l’Irlande, est-ce un objectif ?
On veut tout prendre. Cette place, on l’a occupée. Là, on n’est pas loin, mais on n’y est pas. Donc, on va essayer de saisir toutes les opportunités pour s’y hisser.
Pensez-vous que les équipes de l’hémisphère sud soient moins fortes qu’avant ?
Elles ont connu des hauts et des bas mais celles du nord ont progressé, se sont remises en question. A mon échelle avec le XV de France, je vois qu’il y a plus de moyens et plus de joueurs concernés. On s’est aussi amélioré sur la formation. Il y a dix ans, c’était compliqué pour un jeune Français de jouer en Top 14, tandis qu’aujourd’hui, on lance un moins de 20 ans s’il est bon. On avait beaucoup de demis d’ouverture qui étaient néo-zélandais, australiens, ou je ne sais pas quoi, ça a évolué. Donc, ce n’est pas forcément eux qui ont régressé, mais nous qui avons progressé.
Guide Shopping Le Parisien
Annonces auto
Codes promo
Services
Profitez des avantages de l’offre numérique
© Le Parisien

source

Catégorisé:

Étiqueté dans :

,