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Les Néo-Zélandaises performent le haka avant la finale face à l’Angleterre, samedi 12 novembre, à l’Eden Park d’Auckland. © Photo : AARON GILLONS / EPA / MAXPPP
La Coupe du monde féminine de rugby s’est achevée samedi par une victoire de la Nouvelle-Zélande, pays hôte et déjà quintuple championne du monde, face à l’Angleterre (34-31) dans la mythique antre de l’Eden Park. Le XV de France s’était emparé de la médaille de bronze quelques heures plus tôt en écrasant le Canada en petite finale (36-0). Au lendemain de ce dernier jour de compétition, l’heure du bilan est venue. Voici ce qu’on a aimé – et moins aimé – dans cette neuvième édition planétaire.
On a aimé
Les Black Ferns à leur meilleur niveau
C’était l’interrogation avant le début de la compétition : les Black Ferns retrouveraient-elles de leur superbe à Auckland ? Après une année tumultueuse, marquée par quatre échecs en Europe (deux contre la France et deux contre l’Angleterre), les Néo-Zélandaises ont aussi connu des troubles en dehors des terrains.
En avril, Wayne Smith, passé par les All Blacks, a succédé à Glenn Moore, au poste de sélectionneur. Ce dernier avait démissionné après la publication d’un rapport accablant mettant en cause ses méthodes de management, jugées blessantes par une partie des joueuses d’origine maorie ou des îles du Pacifique de la sélection.

Le coaching avait semblé payant, puisque les Black Ferns avaient alors enchaîné trois succès de rang en 2022, face aux États-Unis (50-6), au Canada (28-0) et à l’Australie (23-10).
Lors de leur Mondial à la maison, elles ont confirmé qu’elles étaient revenues à leur meilleur niveau, s’offrant le scalp des Anglaises en finale, numéros unes mondiales. Elles ont ainsi mis un terme à l’incroyable série d’invincibilité des Red Roses, avec 30 succès consécutifs.
Menées 26-14 à la mi-temps samedi à l’Eden Park, les partenaires de Portia Woodman sont parvenues à inverser la tendance. Inspirées, avec une maîtrise technique totale, les Black Ferns ont conquis le public tout au long de la compétition, et encore plus, lors de ce match spectaculaire.

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L’essai de malade. Les Black Ferns sont intenables.#RWC2021 #ENGvNZL pic.twitter.com/N72qwQ9tbI
Les records d’affluence dans les stades
L’Eden Park a connu samedi la plus grande affluence pour un match de rugby féminin avec 42 579 spectateurs. Le précédent record datait de la finale du Mondial 2014 à Paris, où le stade Jean-Bouin avait accueilli à guichets fermés (20 000 places) la finale entre l’Angleterre et le Canada (21-9).
« Je suis tellement fière d’être néo-zélandaise en ce moment. On disait que personne ne s’intéressait au rugby féminin, mais vous savez quoi ? Nous sommes là ! Et nous sommes là pour rester !, s’égosillait la centre kiwie Ruby Tui après la finale. Certains disaient que nous ne pouvions pas y arriver, ils disaient que ça ne marcherait jamais. Et nous l’avons fait ! »

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"How was that New Zealand?!" ????

An iconic interview from @rubytui as she gets Eden Park rocking! ????#NZLvENG | #RWC2021 pic.twitter.com/U7FCr1shPE
Les Bleues
Médaillées de bronze, après avoir battu le Canada en petite finale, les Bleues ont encore une fois montré qu’elles faisaient partie des meilleures nations mondiales. Leur très grosse performance défensive face à l’Angleterre (défaite avec le bonus défensif 7-13) en phase de poule ou la demi-finale perdue face aux Black Ferns d’un rien (24-25), alors qu’elles menaient à la pause (10-17), ont prouvé qu’elles avaient le potentiel pour, un jour, monter sur la plus haute marche de la boîte.
Plusieurs joueuses se sont ainsi démarquées : l’ailière Joanna Grisez, appelée pour son premier Mondial à XV, auteure de quatre essais, meilleure réalisatrice française ; la deuxième ligne Madoussou Fall, la serial plaqueuse (meilleure plaqueuse avec 80 réalisés, ex aequo avec la Galloise Alex Callender) ; ou encore les sœurs Romane et Marine Ménager, atouts offensifs indéniables des Bleues.

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???????? Emilie Boulard ?? Joanna Grisez#FRAITA #RWC2021 pic.twitter.com/Uh1F3N2QOq
LIRE AUSSI. PORTRAIT. Coupe du monde féminine de rugby : Joanna Grisez, la surprise du chef

On a moins aimé
Peu de concurrence derrière les trois nations mondiales
On ne va pas se mentir, mais l’affiche de la finale n’a pas été une énorme surprise. En neuf éditions, c’était la cinquième fois que l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande s’affrontaient – avec toujours la même gagnante. Idem pour la petite finale, dont les Bleues sont des grandes habituées – sept médailles de bronze en tout (1991, 1994, 2002, 2006, 2004, 2017, 2022) et huit petites finales sur neuf possibles.
Si l’Italie a atteint le tout premier quart de finale de son histoire, hommes et femmes confondus, il y a quand même un grand vide derrière les trois cadors de la discipline. La preuve avec la démonstration des Bleus face au Canada – cinq essais à rien.

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???? CANADA 0 – 36 FRANCE ????

?? Le festival offensif des Françaises ! Romane Ménager double la mise après un superbe mouvement et c’est déjà le 5e essai des Bleues

?? Suivez la 2e mi-temps : https://t.co/weZlNONQil#RWC2021 #RWC2022 #NeFaisonsXV @FranceRugby #CANFRA pic.twitter.com/E7UVFbJeA7
Plusieurs pays ont annoncé professionnaliser des joueuses : l’Italie, le pays de Galles et l’Écosse. Cela devrait booster la concurrence dans les années à venir.
Encore le bronze pour les Bleues
Si les Bleues figurent encore dans le Top 3 des nations mondiales et nous ont régalés sur de nombreux matches, elles se sont une nouvelle fois heurtées au plafond de verre de la demi-finale. L’échec d’une toute petite longueur en demi-finales face aux Black Ferns a laissé des regrets éternels au sein du groupe. « Dans le vestiaire, c’était un peu silence de mort, chacune dans son coin, à gérer la défaite, certaines ont besoin de parler et d’autres de rester silencieuses, il faut gérer ses émotions et c’est un peu compliqué », confiait la centre Gabrielle Vernier après la rencontre.
Le XV de France féminin a par ailleurs été miné par des tensions internes, visant le sélectionneur Thomas Darracq, critiqué pour son management trop rigide. « La préparation et la Coupe du Monde n’ont pas été très linéaires, a-t-il reconnu. Il y a eu des moments difficiles avec de la frustration. Malgré tout, c’est un bilan très positif pour ce XV de France féminin qui a montré toute son ambition. »
Si le calme est revenu, des interrogations demeurent : pourquoi Jessy Trémoulière, meilleure joueuse du monde en 2018, n’a été titulaire qu’une seule fois dans cette Coupe du monde, face aux Fijdi ? Il faudra chasser ces questionnements avant le prochain Tournoi.
LIRE AUSSI. Mondial féminin de rugby. Six fois troisièmes, les Bleues peuvent-elles gravir la dernière marche ?
La blessure de Laure Sansus
Laure Sansus évacuée sur une voiture médicale lors du Crunch, le 15 octobre. © Photo : DAVID ROWLAND / REUTERS
On rêvait de voir encore une fois ses appuis dévastateurs faire des ravages sur le terrain. Mais le sort en a décidé autrement pour Laure Sansus (28 ans, 32 sélections), auteure du premier essai des Bleues dans ce Mondial en ouverture face à l’Afrique du Sud (40-5).
La demie de mêlée, élue meilleure joueuse du Tournoi des 6 Nations en 2022, est sortie prématurément de la compétition après une rupture du ligament croisé d’un genou face à l’Angleterre, et a dû se retirer de la compétition.
« On ne choisit jamais sa sortie et ma situation en est un parfait exemple. J’aurais bien sûr préféré terminer ma carrière autrement », avait-elle alors déploré.

Comme elle, la deuxième ligne Céline Ferer (31 ans, 59 sélections), la troisième ligne Marjorie Mayans (31 ans, 52 sél.) et la deuxième ligne Safi N’Diaye (34 ans, 90 sél.) ont tiré leur révérence en Nouvelle-Zélande et laissé place à la jeune génération. Avec toujours le même objectif : devenir championnes du monde en 2025.
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