Comme on pouvait s’y attendre la soirée s’est passée bodega comble mais au delà, la terrasse sur les quais où un écran supplémentaire avait été déployé, était aussi bien garnie sans compter les curieux suivant le match debout sur les quais autrement dit énormément de monde dans et autour du site.


Comme on pouvait s’y attendre la soirée s’est passée bodega comble mais au delà, la terrasse sur les quais où un écran supplémentaire avait été déployé, était aussi bien garnie sans compter les curieux suivant le match debout sur les quais autrement dit énormément de monde dans et autour du site.

Du monde assis dans la bodega, il y en avait car plus aucune place n’était libre autour des tables dès très tôt dans la soirée de ce samedi, bien avant le coup d’envoi de la rencontre. A l’intérieur de la bodega autour des tables dans les allées du monde debout a peu près partout dans les travées laissant quand même grâce au jeu des nombreux écrans la possibilité à tout le monde de suivre le match sans rien manquer. La place de choix debout étant plutôt à l’entrée où on avait alors la possibilité d’avoir un écran devant et un écran derrière, sans compter l’éventualité d’un petit écran sur le côté. Donc même en cas de bousculade, il était possible de ne pas lâcher le match des yeux à travers la salle quelle que soit la place occupée assise ou debout, le verre à la main. La bière a beaucoup coulé car au bar c’était comme une forme de cohue mouvante où une fois servi chacun se trouvait un lieu de visionnage donc facile à trouver vue l’organisation globale du lieu. Impossible de louper une action et on n’échappait pas aux rugissements, lors notamment au moment du carton rouge du Springbok Pieter-Steph du Toit et à la revue de l’action quelques noms d’oiseaux ont volé sur l’attitude du joueur, il faut dire que les images étaient saisissantes, surtout lors du passage des “replay” et Danty a été obligé de sortir, du coup Moefana a repris sa place au centre et Sekou Makalou a pris place à l’aile. Il y avait peut être une autre solution en faisant rentrer Jalibert à l’ouverture, glisser Ntamak au centre, cela faisant trois ouvreurs sur le terrain car Ramos joue aussi à l’ouverture dans son club compliquant la tache défensive en face mais vu la dureté et l’intensité du match la solution Makalou a été la bonne mais on voit que la France n’est pas désarmée quelque soit la situation.
Ce qu’on peut retenir de cette expérience à la Bodega UBB, c’est que l’ambiance était là et bien là avec des moments forts comme l’entrée en jeu de Lucu après l’expulsion de Dupont qui a soulevé une réaction d’enthousiasme de voir le bordelo-béglais entrer en jeu. Par moment on se serait cru dans les travées de Chaban d’où s’expriment des “UBB, allez, allez”, curieuse assimilation entre l’équipe de France et le club local mais cela est apparu à plusieurs reprises de manière spontanée. Ce match a eu toutes caractéristiques du rugby d’antan dans la pratique des Springboks mais face à cette débauche de dureté (trois blessés et cinq commotions) les Français ont fait front mais le prix est élevé et ce que l’on a vu lors de cette soirée est un peu la négation du rugby d’aujourd’hui capable d’attirer les foules par sa fluidité, sa vélocité et son côté spectaculaire. On peut espérer voir autre chose dimanche à Toulouse à 14 heures face aux Japonais qui sont très joueurs comme on a pu le voir lors de la dernière tournée d’été. Il est certain que ce premier match retransmis à la bodega qui a accueilli beaucoup de curieux et de supporters de l’UBB a été une réussite. Maintenant il faudra tester le premier match de l’UBB et il est probable qu’il y aura du monde pour suivre ce match à Perpignan, car la confrontation de la saison dernière a entrainé une cascade de conséquences dont la dernière péripétie, de taille, est la mise à pied sine die de l’entraineur Christophe Urios. On se demande comment le club va gérer la fin de saison avec cette place dans la zone dangereuse actuellement et tout le monde espère un rétablissement rapide d’autant que l’effectif actuel offre quand même de sérieuse garanties avec le retour de ses internationaux. L’Union doit maintenant passer une nouvelle étape de progression pour devenir un club du niveau du Stade Toulousain capable de répondre à ses obligations du championnat tout en fournissant des joueurs à l’équipe nationale, ceci nécessitant une attention soutenue au recrutement ce qui est majoritairement reproché à Urios.

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