l’essentiel À Marseille contre Toulon, le Stade s'est incliné (19-15). L'équipe alignée par le manager Ugo Mola était remaniée. Qui a marqué des points ? Qui en a perdu ? Le décryptage de La Dépêche.
Avec cette équipe remaniée, plusieurs joueurs toulousains, en manque de temps de jeu, avaient l’occasion de s’illustrer individuellement. Histoire de faire douter Ugo Mola avant les phases finales. Mais cela n’a pas vraiment été le cas. À commencer par la première ligne, dominée en mêlée durant toute la première période et sortie avant l’heure de jeu. Julien Marchand, de retour de blessure après trois semaines sans matches, a montré beaucoup d’engagement et s’est essayé plusieurs fois à gratter des ballons. Sans succès.
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La paire de centre Fouyssac – Nanai-Williams n’a pas non plus été très en vue. L’ancien agenais est d’ailleurs sorti à la 60e minute en claudiquant.
Sur son aile, le septiste Nelson épée a soufflé le chaud et le froid. Auteur d’une superbe percée depuis son camp (52), il s’est ensuite fait effacer sur un crochet intérieur de Gabin Villière. Laissant ainsi l’ailier tricolore aplatir l’essai de la victoire (71).
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En revanche, Baptiste Germain a été propre. Sans éclats, mais propre. Pas de quoi faire oublier Antoine Dupont, mais il faut dire que la tâche est ardue, voire impossible. Alors que la place de numéro deux n’est pas définie, ce genre de prestation en gestionnaire pourrait plaire à Ugo Mola dans les fins de match.
Il y en a un qui faisait partie des tauliers hier soir et qui a justifié son statut : Thomas Ramos. L’arrière, replacé à l’ouverture, a marqué tous les points de son équipe. Intraitable face aux perches (hormis un échec à la 68e), il s’est permis de marquer un drop à la trajectoire peu académique (16). Qu’importe, si cela fait trois points de plus.
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Rassurant, il a mené le jeu d’une main de maître et a ajouté de la sérénité et de la maîtrise à une équipe qui aurait pu manquer de repères collectifs.
Dans un autre registre, Emmanuel Meafou a emmené les siens. Avançant sur chaque percussion, il a aussi excellé dans le jeu au sol. Trois ballons grattés à son compteur. Il a semblé partout et très mobile malgré sa carrure. Même si cela n’a pas suffi pour obtenir la victoire, sa prestation risque bien de le placer dans la concurrence sur le poste de deuxième ligne en cette fin de saison.
Ce soir Toulouse a perdu, mais surtout, certains n’ont pas réussi à prouver à leur entraîneur qu’ils méritaient de bousculer la hiérarchie établie.
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"Aucun joueur n’est irremplaçable", expliquait le capitaine Julien Marchand avant le match. Force est de constater que certains manquent tout de même parfois à l’équipe.
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Très bon article de ce journaliste Clément Cressiot. Il résume parfaitement le déroulé de ce match. Pour une fois, aucun commentaire négatif. Tout est dit. BRAVO.

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