Essais (11e) : 7/10
Très près mais toujours un peu derrière Ocon depuis la P2 (Doohan chouchouta son A522 vendredi matin), le matador loupe la Q3 face à Ricciardo pour 28/1000e. La pénalité de l’Australien, cela dit, lui permettra de le précéder sur la grille. « Ça n’a pas été une bonne séance, aujourd’hui, pour moi. Déjà en Q1, je frôle l’élimination. Je dois accepter que c’était le maximum que je pouvais donner, et voir comment redresser la barre dimanche. Il me reste un train de durs supplémentaire par rapport aux autres. Avec une stratégie ad hoc, on pourrait se classer 7e ou 8e, et terminer l’année en beauté. »
Course (AB) : 14/20
Pour la sixième fois – toujours sur ennuis mécaniques –, Alonso n’a pas vu l’arrivée alors que, non loin de son équipier, il guerroyait avec les Aston Martin. « Ce Grand Prix aura hélas été à l’image de la saison : frustrant. Nous nous battions pour les points, nous étions plutôt à l’aise, et puis j’ai dû renoncer sur fuite hydraulique. Encore et toujours le moteur ! Je dis au revoir et bravo à Alpine pour cette 4e place finale, elle est méritée, je garderai de bons souvenirs. Mais j’ai hâte à présent d’ouvrir un nouveau chapitre, en vert, de découvrir cette semaine l’Aston. J’espère plus de réussite en 2023. »
Essais (20e) : 4/10
Remplacé par son… futur remplaçant Sargeant en P1, Latifi n’a ensuite pas quitté sa position de prédilection : la dernière. En qualification, il n’est toutefois qu’à 26/1000e d’Albon. « Je suis assez content de mon dernier tour, pour être honnête. Il n’était pas parfait, mais propre. Je me suis assuré d’employer tous les pneus à ma disposition, de ne rien laisser de côté. Simplement, nous n’avions pas le rythme aujourd’hui, et le trafic n’a pas aidé. 20e n’est évidemment pas là d’où j’aurais voulu m’élancer pour mon ultime Grand Prix, mais je ferai en sorte demain d’en profiter au maximum. »
Course (AB) : 11/20
Un peu plus et il était encore impliqué dans une neutralisation qui, cette fois encore mais pour la deuxième place finale, aurait pu bénéficier à Red Bull. Cela dit, il n’a rien à se reprocher après avoir été embroché par Mick Schumacher. « Ce n’est évidemment pas de cette façon que je voulais prendre congé de Williams, d’autant que le double choc avec la Haas et le mur a occasionné un souci électrique qui m’a contraint à abandonner. Je quitte ce sport avec le sentiment que j’aurais pu accomplir plus, mais ça ne fonctionne pas toujours comme ça. Merci à l’équipe pour ces trois saisons. »
Essais (5e) : 7,5/10
Excellentes vendredi (1er et 2e en P1), les Mercedes ont reculé derrière les Red Bull samedi matin et finalement derrière les Ferrari en qualifs. « J’ai eu des problèmes de température de freins. L’un à 1.000°, l’autre à 700 ou 800°. Du coup, la W13 tirait d’un côté. J’ai tenté de le chauffer, mais l’équilibrage n’a jamais été parfait. En plus, le marsouinage est revenu se venger. Avec entre 5 et 7/10e de retard sur les quatre devant, la course s’annonce également compliquée. Une meilleure dégradation des pneus rendra peut-être, un podium jouable. Ensuite, promis : je ne mettrai plus mes fesses dans cette auto. »
Course (AB) : 17/20
Pour la première fois depuis ses débuts en Formule 1, Lewis n’aura pas fini dans les cinq premiers au championnat, pas signé de pole ni de victoire. « Une de mes trois plus mauvaises saisons, mais la pire reste 2011 je pense. Le coude-à-coude avec Sainz, le passage sur le vibreur qui me fait décoller, ça a mis un grand coup au plancher. L’équilibre de ma voiture s’est déplacé vers l’avant, comme si j’avais plus d’appuis. Après notre arrêt, j’avais moins de survirage mais on aurait dû stopper une deuxième fois. Finalement, la boîte a cassé. Puisse les difficultés de 2022 nous aider à avoir les armes pour 2023. »
Essais (16e) : 4,5/10
Sao Paulo était déjà très loin : exit dès la Q1, même si Kevin n’est qu’à 5/100e de voir la Q2, et qu’à un gros dixième de Schumacher. « Le trafic nous tue à la fin. On se serait cru en poursuite sur un vélodrome : j’ai bien dû rester trente secondes à l’arrêt ou quasi dans mon dernier outlap, du coup les Pirelli ont eu tout le loisir de refroidir, et dans le premier secteur c’est comme si j’étais sur de la glace. On aurait dû prendre la piste plus rapidement. Au moins on est dans la lutte au sein du peloton, notamment avec notre adversaire AlphaTauri. On verra dimanche si on peut inverser la tendance. »
Course (17e) : 11/20
Seul avec Bottas à être en durs à l’extinction des feux, Magnussen avala l’autre Nordique et pointa un bref instant 10e. Mais après son unique arrêt, contraint de préserver ses médiums pendant une trentaine de boucles, il traîna sa misère au dernier rang, avec le plus mauvais chrono. « Nous n’avions que peu de chances, après de telles qualifs, d’espérer davantage. On va donc très vite oublier ce week-end pour retenir notre belle progression par rapport à 2021 ou même 2020. C’est une étape de franchie, d’autres nous attendent. Moi, j’aimerais déjà être au mois de mars ! »
Essais (13e) : 6,5/10
Pour son ultime sortie avec Haas, le fils de Michael – remplacé par Fittipaldi en P1 – aura au moins eu la satisfaction de battre Magnussen. « La Q1 ne fut pas trop mal et la Q2, assez correcte, mais c’est tellement serré ! Il ne nous manque que 2/10e pour laQ3 : vu notre niveau en essais libres, c’est plutôt inattendu. Nous prenons ça avec plaisir et attendons dimanche avec impatience. On part proches des points, notre rivale AlphaTauri aussi, il s’agira de les doubler au départ puis de gérer la course. Rester devant eux sera crucial, c’est donc ce sur quoi nous allons nous concentrer demain. »
Course (16e) : 9/20
Parti en médiums là où Magnussen était en durs, Schumacher rétrograda très rapidement de quatre rangs. Ensuite il n’arriva jamais à émerger et son accrochage stupide avec Latifi ( quelle grossière erreur de jugement !) aura conforté Steiner dans son choix de ne pas le garder l’année prochaine. « Sur un tour hier, nous avions du rythme. On se doutait que sur 58 tours, ce serait plus complexe, néanmoins on est déçus. Cela dit, l’important pour Haas était de sauvegarder la 8e place, et comme AlphaTauri ne marque pas non plus, ça vaudra au team plus de budget. Je suis sûr qu’ils l’utiliseront à bon escient. »
Essais (18e) : 4/10
Alors qu’il était dans le top 10 la veille, Valtteri n’a cessé de reculer dans la hiérarchie samedi pour tomber dès la Q1, avec un meilleur chrono à 3/10e de Zhou. « Il n’y a rien eu à faire pour mettre les gommes en température. Nos deux tours de préparation ont été trop lents à cause du trafic, surtout le second : il y avait la queue en piste. Dès que j’entamais mon tour d’attaque, j’avais beaucoup trop peu d’adhérence. Il est certain que notre monoplace vaut mieux que ce résultat décevant, espérons avoir un rythme correct en course et, qui sait, pouvoir viser les points pour sécuriser la 6e place. »
Course (15e) : 12/20
Douze millions de dollars. Voilà ce que rapporte la 4e place de Bottas à Imola, qui permet à Alfa de conserver le 6e rang final bien que rejoint par Aston Martin au nombre de points. « Je suis fier de ce qu’on a accompli cette saison. Pour cette épreuve, on a opté pour une stratégie défensive en partant en durs et en n’opérant qu’un arrêt. L’idée était de ralentir nos rivaux quand nous nous retrouverions devant eux. Ça a fonctionné mais ce fut tendu. » Pour le moins. Après deux bons derniers Grands Prix, celui-ci fut insipide pour le team italo-suisse et plus encore pour le Finlandais, transparent.
Essais (17e) : 4,5/10
Pierre avait imaginé achever sa collaboration avec le team qui (jusqu’ici) lui a valu ses plus belles émotions d’une toute autre manière. « On était en retrait tout le week-end. En prime, ce matin, en sautant un vibreur une protection de roue s’est brisée, me coûtant du roulage. On a eu tant de mal à régler la voiture, et nous n’avons jamais réussi à être compétitif. J’ai pourtant tenté trois runs, rien n’y a fait, d’autant plus avec cet embouteillage sur la fin. 1/10e de moins et je passais. Espérons que ça se déroulera mieux demain et qu’une course un peu folle me fera voir une dernière fois les points. »
Course (14e) : 13/20
Non seulement la campagne difficile prend fin sur une prestation anonyme, mais l’unique instant d’animation a failli se transformer en pénalité (donc potentiellement en suspension) après un côte-à-côte viril avec Schum Jr. « Nous n’avions rien à perdre, alors on a tenté quelque chose de différent en partant en tendres. Ça n’a rien donné. Après, je n’ai jamais pu m’extraire du paquet, pas même déborder Albon. Ce Grand Prix ne reflète en rien les merveilleuses années que j’ai vécues avec Toro Rosso puis AlphaTauri : premiers points, premier podium, première victoire. Ils ont fait de moi un meilleur pilote. »
Essais (19e) : 4/10
Grosse désillusion pour le Thaïlandais. « Nous étions bien en libres, surtout en P1 et P3 (NDLR : moins représentatives de l’état et de la température de la piste en vue de la qualif que la P2, où il ne fut que 16e). On envisageait sereinement la Q2, voire la Q3. Nous ressortons donc dépités de cette Q1. Il y avait tant de monde en piste que je n’ai pas su chauffer mes gommes. Pourtant, et en dépit du gentleman agreement entre nous, j’ai dépassé d’autres pilotes dans mon tour de sortie, pas le choix. En vain. On sait ce dont la voiture avait besoin, et on ne l’a pas fait. C’est très frustrant. »
Course (13e) : 14/20
Premier à changer de gommes dès le 12e passage, Alex remonta un moment jusqu’en 11e position, avant de devoir abdiquer. « Je suis réellement heureux de ma course ce dimanche. J’ai gagné cinq places dans les premiers tours, puis j’ai dû mettre les durs. Je me suis battu jusqu’au bout, Zhou me prive d’ailleurs de la 12e place dans l’ultime tour. En étant parti 19e, j’estime que c’est du bon boulot. Cette année a demandé un énorme effort à toute l’écurie pour maximiser le potentiel d’une monoplace pas facile à exploiter. Je sais que nous saurons en tirer profit pour être mieux l’année qui vient. »
Essais (15e) : 6/10
Privé de P1 au profit de Kubica, Zhou s’est sublimé en Q1 (9e). C’est après que ça s’est gâté. « Nous avions plus de rythme que durant les séances libres, malheureusement les autres équipes ont gagné davantage de temps au tour. Il y avait peut-être 1 ou 2/10e à aller chercher, sûrement pas la Q3. J’étais plutôt satisfait de mes tours, mais c’était notre niveau aujourd’hui. On doit voir pourquoi les autres ont plus progressé que nous. Pour demain, ce serait bien de refermer la saison comme je l’ai commencée : dans les points. Avec un peu de réussite et un bon départ, c’est possible. »
Course (12e)  : 13,5/20
Au 41e des 58 tours, le Chinois contenait encore les Aston Martin, occupant la 10e place synonyme d’un point. « On a dû sacrifier ma stratégie sur la fin, les pneus de Seb et de Lance étaient plus frais que les miens. J’ai tout donné, ce fut un incroyable combat en piste et je crois avoir réussi mon meilleur dépassement de l’année. Nous récoltons ce que nous méritons, même si on s’est fait peur en seconde partie de saison. Une saison, la première pour moi, qui m’aura énormément appris en dépit de trop nombreux soucis mécaniques. Je suis sûr que la prochaine sera bien plus fructueuse. »
Essais (12e) : 7/10
Deux gros dixièmes plus vite que son équipier qui mit pied à terre après les dix-huit minutes initiales, le Nippon de poche manqua ensuite la Q3 pour la même marge. « Je suis assez content de ma qualification, même si mon run ne fut pas parfait. J’ai bloqué mes roues au virage 6, et au sein d’un paquet aussi compact, ça ne pardonne pas. Cela étant, j’ai beaucoup de confiance avec ma machine ce week-end contrairement à Interlagos. Je pars proche des points, j’ai hâte d’en découdre et, si possible, de prendre cette 8e place finale à Haas. Ce sera difficile mais je donnerai tout. »
Course (11e) : 14/20
11e sur la grille, 11e sous le damier, deux places gagnées suite à des abandons et deux cédées à Stroll et Ricciardo : Yuki a fait de son mieux, en vain. « Je dois être satisfait avec ça, même si ce ne fut pas suffisant. Aux deux tiers de l’épreuve, j’avais un super rythme (NDLR : 7e chrono au 40e tour), hélas la gomme a lâché en fin de parcours. Pour l’équipe, 2022 fut difficile, décevante. Cela étant, à titre personnel, j’ai beaucoup appris, surtout de Pierre. Ce fut un plaisir de travailler avec lui durant deux ans, je le remercie pour tout cequ’il a fait pour moi et pour AlphaTauri. » Un flambeau à reprendre.
Essais (9e) : 9/10
Manifestement très motivé pour l’ultime qualification de sa longue carrière, Sebastian n’a pas quitté le top 10 de toute la session. Et sur un seul run, il s’offre le 9e temps. « Peu à peu, ma monoplace a pris vie. En fin de Q1 puis de Q2. Pour la Q3, ce n’est pas que j’ai voulu économiser un train de pneus : il ne m’en restait plus qu’un. Dans l’ensemble, ce fut une bonne séance. Jusqu’ici, le week-end se déroule bien, avec énormément d’émotions. Je sais qu’il y en aura davantage encore demain, et j’essaierai de marquer un maximum de points pour qu’Aston Martin finisse devant Alfa Romeo. »
Course (10e, 1 pt) : 15/20
L’équipe s’entêta à le maintenir sur un unique pitstop, ce qui se retourna contre lui après un début de course prometteur. « Deux arrêts nous auraient sûrement valu d’arracher ce point qui manque pour renverser Alfa. Mais j’ai pris du plaisir, notamment à lutter avec Daniel sur la fin. » Désigné pilote du jour par les fans, adoubé par ses pairs, Vettel s’est offert des donuts avant un bain de foule par piste interposée. « Ce fut une journée inoubliable ! Merci pour les soutiens, pour les drapeaux, pour ces visages souriants. Je pense que ça va me manquer plus que je l’imagine aujourd’hui. » Pas mieux.
Essais (10e) : 7/10
Très proche de Norris en Q1 (il était même devant) et 2, il échoue à 3/10e et autant de places en Q3 pour ce qui, espérons-le, n’était pas sa dernière qualif en F1. Sa pénalité suite à l’accrochage au Brésil le fera donc s’élancer 13e. « C’est plutôt agréable de rester une heure entière dans la voiture ! De nombreuses fois, j’ai dû regarder la fin des qualifs à la télé. C’est bien d’avoir pu être en Q3 pour ma dernière sortie avec l’équipe. J’aurais espéré y trouver un dixième de plus mais, vu l’année qui vient de s’écouler, c’est une bonne chose d’avoir mis nos deux McLaren dans le top 10. »
Course (9e, 2 pts) : 14/20
Quoi que le futur lui réserve au-delà de son statut 2023 de réserviste Red Bull, Daniel termine sur une bonne note une campagne quelconque. « Si ça s’était achevé à Sao Paulo, sur un accrochage et un abandon au 1er tour, ça m’aurait laissé un mauvais goût en bouche. Ce soir, je suis soulagé. Faire fonctionner la stratégie à un arrêt, me battre avec Sebastian, inscrire deux points de plus : ça me rend heureux. Cette année m’aura appris à mettre les choses en perspective. Là, je vais rentrer en Australie, passer du temps auprès des miens, recharger mes batteries sans pression. J’en ai besoin. » So long, mate.
Essais (14e) : 5/10
Devoir céder sa place à Drugovich vendredi matin ne l’a pas mis de bonne humeur, et ce n’est pas l’écart avec Vettel qui a amélioré celle-ci durant les autres séances libres. Écart qui est demeuré entre 3 et 4/10e en qualifs, lui interdisant tout espoir de Q3. Il a évidemment fallu le torturer au fer rouge pour lui arracher trois mots. « Je pense que nous n’étions tout simplement pas suffisamment compétitifs aujourd’hui. Nous avons besoin d’extraire davantage de performance de la voiture et tâcherons de rebondir demain. » Comme dirait l’autre : merci, Lance, pour ces nombreuses précisions.
Course (8e, 4 pts) : 16/20
Le gaillard est décidément imprévisible. En tout cas, quand il a confiance en sa monture, il justifie son volant. En témoigne une prestation aboutie. « Médiums-durs-médiums, c’était définitivement la bonne combinaison aujourd’hui. J’ai doublé quatre voitures dans les quinze derniers tours ! C’est dommage qu’un seul point nous fasse défaut pour prendre le dessus sur Alfa Romeo, mais après une entame de championnat très compliquée, nous avons su bien améliorer l’auto, et nous battre beaucoup plus régulièrement pour le top 10. Ces progrès sont de bon augure pour l’an prochain. »
Essais (8e) : 8/10
Deux jours durant, le Normand a eu les yeux rivés sur les chronos des McLaren, et se satisfait d’être en quatrième ligne derrière celle de Norris. « En P2, je pense qu’ils ont caché leur jeu. Ils n’étaient pas très véloces en lignes droites mais marchaient fort en virages. Dès lors, c’est une demi-surprise seulement de voir Lando devant moi en Q3, mais je ne suis qu’à 6/100e. L’important était d’être au contact en vue du Grand Prix, et cet objectif-là est rencontré. Demain, l’idéal serait de le doubler rapidement : s’il est derrière et sous contrôle, aucun calcul à faire pour le championnat. » CQFD.
Course (7e, 6 pts) : 15/20
Mission accomplie pour Esteban qui, privé d’Alonso et à défaut d’avoir sauté Lando, marqua celui-ci à la culotte pour assurer la 4e place d’Alpine. « Cette 7e position est un excellent résultat. Avec une boucle de plus, je pouvais déborder Norris dont les pneus étaient cuits. Mais ce n’est pas grave. Je termine 8eau général, ce qui constitue ma meilleure position, et ces deux saisons aux côtés de Fernando auront été enrichissante. Il restera une légende pour l’écurie et pour ce sport, je lui souhaite bon vent en 2023. Félicitations à tous les membres du team, ici, à Enstone et à Viry. L’objectif fixé est atteint. »
Essais (7e) : 8/10
Absent de la P1 où O’Ward occupait son baquet, Norris s’était rassuré avec le 5e chrono en P3. Mais en qualif, le top 6 était injouable. « Je ne suis qu’à 2/10e de George. Si je n’avais pas eu quelques petits problèmes, peut-être aurais-je pu m’intercaler ? En virage, ce n’était pas mauvais. C’est au freinage : j’aime garder de la vitesse en entrée, et là je n’ai pas pu le faire, freiner tard et être à la limite. Cela dit, on est rapide, donc je prends. Lucide aussi : avec 19 points de retard, il nous faudra de la magie, de la chance, pour battre Alpine au championnat. Finir 7e et 8e ne suffira pas. » De fait.
Course (6e + meilleur tour, 9 pts) : 14/20
6e de la course, 7e du championnat donc meilleur des autres dans les deux cas : contrat rempli pour l’Anglais. « Mon départ fut correct, et j’ai pu un moment être devant George coincé par une Ferrari au virage 1. Ensuite, j’ai longtemps roulé en solitaire. Prendre le point du meilleur tour n’était pas prévu, mais comme mes pneus tendres étaient efficaces et que la MCL36 reprenait vie, on l’a fait. Ça a failli me coûter cher car j’étais sur la jante dans les derniers kilomètres, Ocon finit sur mes échappements. Alpine a réalisé du meilleur boulot que nous, mais je suis fier de comment on est revenus. »
Essais (6e) : 7,5/10
Devancé de 3/1000e par son équipier en Q3, la dernier vainqueur en date avait lui aussi des réglages axés course. Il n’empêche qu’après les promesses de la veille, la qualification a jeté un froid. « La semaine dernière, on avait hâte d’être à la prochaine course. Là, je me demande juste comment faire mieux demain. La Mercedes ne marche pas si mal, mais on a beaucoup trop de traînée en lignes droites. Clairement, il nous sera impossible de tenir la cadence des Red Bull. Et pour la 2e place du championnat constructeurs, il nous faudra un coup de pouce du destin car la Scuderia a bien relevé la tête. »
Course (5e, 10 pts) : 16/20
Il a eu un gros rythme presque de bout en bout, après avoir été enfermé au départ (et, du coup, passé par Norris), mais rien n’a tourné comme espéré. « On s’est trompés plus que tout aujourd’hui. Réglages, stratégie, pneus : un fiasco complet. Même sans mon pitstop raté et l’unsafe release qui s’en est suivi, je ne suis pas certain que j’aurais fini devant Carlos, que j’avais pourtant doublé sur la piste. Après le temps fort du Brésil, cette ultime manche, sur un tracé nous convenant moins, nous a ramenés à la dure réalité. Nous avons beaucoup de progrès à accomplir cet hiver, mais je sais qu’on y parviendra. »
Essais (4e ) : 8/10
Au chômage technique en P1 où Schwartzman le relaya, Sainz a peiné à trouver le rythme lors des deux autres séances libres, avant de faire surface samedi après-midi. « Entre les libres et la qualif, on a fait un gros pas en avant, retrouvé un niveau plus conforme et plus logique par rapport à notre potentiel intrinsèque. Certes à 3/10e des Red Bull mais bien devant Mercedes. J’ai hélas raté ma dernière tentative : devant moi j’avais Lando et Esteban, très lents tous les deux, et ça a affecté la température de mes gommes. Mais je suis calme et à l’aise dans l’auto : idéal pour une bonne dernière course. »
Course (4e, 12 pts) : 15/20
Pas un Grand Prix évident pour Carlos qui croisa le fer avec les Mercedes, Hamilton l’ayant doublé d’entrée. « Je manquais de rythme sur les premiers tours. J’ai pu le déborder non sans mal, mais il a profité du DRS pour reprendre son bien. Les 5 à 6 secondes perdues là ont impacté ma course, et il est heureux que Russell ait eu des contrariétés aux stands et que Lewis casse sa boîte. » 4e à 16 secondes de Leclerc qui ne fit qu’un arrêt : bof-bof. « C’est super qu’on aie ces deuxième places. Je me suis senti bien plus performant en deuxième partie de saison, donc j’attends impatiemment la suivante. »
Essais (2e) : 8,5/10
Parfois étourdissant dans un secteur 2 semblant lui convenir àmerveille, le Mexicain a atteint son premier objectif : se hisser en première ligne, devant Leclerc. « C’est en effet un bon début. La Q3 a mal commencé, mon premier run n’était pas terrible. Pour le second, j’ai pu bénéficier de l’aspi de Max et ai pu assurer de verrouiller la première ligne. Évidemment, le jour qui va vraiment compter, c’est demain. J’ai hâte d’y être. On veut gagner, et surtout être vice-champion. On sera forts, Ferrari sera solide et je n’exclus pas un retour en forme de Mercedes. Ce sera très intéressant en tout cas. »
Course (3e, 15 pts) : 18/20
Son envol fut meilleur que celui de Verstappen, à tel point qu’il a dû freiner pour ne pas l’emboutir au premier virage. La suite ? Une histoire à la gomme. « Le sport est ainsi fait, parfois vous gagnez, parfois vous perdez. Nous avons choisi d’effectuer un deuxième arrêt, persuadés que les durs de Ferrari ne tiendraient pas jusqu’au bout. Ils ont tenu. Félicitations à Charles, il a livré une course fantastique et mieux géré la dégradation. La seconde et demie qui manque, je l’ai laissée derrière Alex et Pierre. Dans des conditions normales, je pense que Gasly aurait pris une pénalité. » Et les points qui manquent, derrière Max à Interlagos ?…
Essais (3e) : 9/10
3e en P1 et P2, en retrait en P3, Charles donna le maximum lors des quarante-cinq minutes de qualif effectives, et le résultat est conforme à ses attentes. « J’ai commis une petite erreur en bloquant mes roues au virage 6, sans quoi peut-être aurais-je débordé Pérez. Mais 3e est le rang que nous méritons. Les Red Bull nous sont supérieures, et ce sera serré en course avec Checo, surtout si Max joue cette fois le jeu d’équipe. Je suis persuadé qu’avec Carlos, nous pouvons aussi travailler ensemble afin d’optimiser notre résultat et de sécuriser les 2e places pilotes et constructeurs. » Compris Mattia ?
Course (2e, 18 pts) : 20/20
Pour une fois, Ferrari a été inspirée en lui disant de faire l’inverse de Pérez : le Mexicain passant de nouveau par la pitlane, Charles demeura en piste et réussit à garder ses pneus pour maintenir sur la ligne un souffle d’avance sur Checo et décrocher la place de vice-champion. « J’ai été à 100 % du premier au dernier tour. On a livré la course parfaite. Notre seule chance de battre Sergio était de tenter quelque chose de différent, et ça a payé. » Maigre consolation pour celui qui veut viser le titre l’an prochain. « N’oublions pas d’où on vient ces dernières saisons. On va bosser dur cet hiver pour rattraper Red Bull. »
Essais (1er) : 10/10
Peu habitué au rôle de spectateur auquel le contraignit le règlement en P1 au profit de Lawson (au demeurant excellent 5e), le double champion du monde rappela dès la P2 qui était le patron. Ensuite Pérez et lui n’ont cessé de trôner au sommet de la hiérarchie, jusqu’à cette 7e pole 2022. « Il y a eu des hauts et des bas lors de cette qualification. Q1 bien, Q2 sans beaucoup de grip, Q3 normale si ce n’est que le moteur s’est coupé alors que j’allais sortir du garage. La voiture est de nouveau terrible ici, et c’est idéal d’avoir Sergio avec moi en première ligne pour qu’il finisse 2e du championnat. »
Course (1er, 25 pts) : 19,5/20
On aurait pu lui mettre la note maximale mais, même contraint par Leclerc et Ferrari à n’opérer qu’un passage par la pitlane, il ne pouvait pas être vaincu tant sa monture était au-dessus du lot, alors… « J’ai bien su gérer les pneus, je ne pouvais rien faire pour aider Checo. Essayer de retarder Charles n’aurait pas été fair-play. » Le Hollandais conclut une campagne exceptionnelle. « Je suis conscient du fait que remporter 15 épreuves sera une gageure l’an prochain. En même temps, c’est une très grosse motivation de tenter d’y parvenir avec un team pareil. » Pas op : le gaillard est loin d’être rassasié.
Cela restera le fait saillant de cette clôture de la saison : la fin de carrière, unanimement saluée, de Sebastian Vettel, assortie d’une ultime Q3 et d’un dernier point. N’en déplaise à Verstappen et son 15e succès 2022, ou à Leclerc qui a brillamment préservé ses pneus du retour de Pérez, qu’une stratégie discutable empêche d’offrir le doublé à Yas Marina et au championnat à Red Bull. Impériale le week-end précédent au Brésil, Mercedes a souffert, et Hamilton finit l’année sans victoire et hors du top 5. Malgré le nouvel abandon d’Alonso, Alpine assure la 4e place, Aston Martin étant à un cheveux de prendre la 6e à Alfa Romeo. Adieux discrets pour Gasly à AlphaTauri.

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