Publié le 07/10/2022 à 22h33
Fabien Agrain-Védille
C’est fait. L’USON Nevers n’avait pas d’autres choix que de s’imposer à domicile pour cette sixième journée de Pro D2, si, elle ne voulait pas voir ses concurrents directs prendre le large au classement.
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Xavier Péméja, manager général : « Cette année, il ne faut pas rêver. La Pro D2 va être terrible. C’est une bonne équipe en face. Aujourd’hui, il n’y a plus de petites équipes. Ce n’est pas parce qu’on a atteint les phases finales l’an dernier qu’on est les champions. On a fait une bonne première mi-temps même si on n’a pas assez marqué. Ce groupe avait besoin de gagner des matchs. La dynamique sur laquelle nous étions était dure à vivre. On a fait beaucoup de cadeaux à Rouen. On doit prendre deux ou trois essais en première période. Niveau discipline, c’est bien mieux. On essaye de travailler là-dessus, on fait le maximum. Quand ils (Rouen) remarquent et reviennent à sept points, j’ai pensé que c’était reparti. Ce n’était pas gagné. Il était temps que ça se finisse. On est entreprenant. On n’a pas été sur de la retenue. On a souvent pris les espaces. »
Issam Hamel, talonneur : « C’est important de bien commencer un bloc, encore plus si c’est à domicile. On avait envie de jouer. On n’a pas su concrétiser plusieurs actions. On a bien commencé le match, mais il y avait toujours cette dernière passe qui n’arrive pas qui ne nous permet pas de marquer. Des imprécisions en première mi-temps comme deux ou trois touches. Pareil en seconde période, ça nuit à notre jeu. On a voulu commencer fort malgré le fait que l’on ne soit pas les premiers à marquer. Mais, on n’arrive pas à tuer le match, ils sont toujours là. On n’a pas encore de match où on arrive à se mettre à l’abri, où on peut se relâcher. Il faut rester concentré, ne laisser des pénalités qui font revenir l’adversaire dans la course. Je ne pense pas qu’on ait subi en mêlée, malgré le fait qu’il y ait de grosses pointures en face. »
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Lucas Blanc, ailier : « J’ai l’impression d’avoir une tête bien appuyée (sur son essai refusé). On a regardé la Ligue des champions ce week-end, ça m’a inspiré (rire). Je l’ai pris avec le nez en plus. Malheureusement, ce n’est pas accordé. Notre victoire a fait plaisir. Ça fait du bien à l’équipe. Pour ma part, marquer était important. Il faudra le refaire. Aussi, deux ailiers qui marquent, c’est significatif. C’est encourageant. On n’a pas eu le même rendement en seconde mi-temps malheureusement. On est impatient du prochain rendez-vous. Il y a une réaction de la part du groupe. On a fait un constat sur le mois d’octobre. Il fallait changer quelques chose. On a simplifié certains aspects. On doit encore pousser. Je trouve qu’on fait encore trop de faute inutiles. L’attitude, c’est un aspect qu’il fallait ameliorer. »
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Fabien Vincent, capitaine et 3e ligne : « On rentre à la mi-temps avec un point de retard. On réagit à dix minutes de la fin. On se précipite sur des choses simples et finalement, on ne ramène rien. Sur quelques temps fort de notre part, on ne marque pas là où on devrait. De leur côté, Nevers a marqué rapidement, c’est là qu’est la différence. »
Renaud Dulin, entraîneur des arrières : « On est jusqu’au bout dans la partie. On a fait les montagnes russes. On leur met la pression avec un ballon qui traîne. On s’est précipité. On n’a pas fait les bons choix. On s’est mélangé les pinceaux. Ce n’était pas dans nos habitudes. On s’est accroché, on subit. Mais, on est resté dans le match. On se saborde en début de seconde mi-temps. Ils (Nevers) ont haussé le ton dans l’affrontement et au ruck. Au fur à mesure, on revient et à la fin, dans la fatigue, on manque de lucidité, ce qui malgré tout nous empêche de ramener un point de bonus. On est frustré des deux derniers matchs, que ce soit Agen ou celui-là. Il faut qu’on redevienne ambitieux. »
Fabien Agrain-Védille
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