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74 sélections en équipe de France, 2 titres de champion d'Europe et 2 boucliers de Brennus dont celui de 2022 avec Montpellier. Guilhem Guirado a fait une très belle carrière dans une vie faite de hauts et de bas comme il le raconte dans son livre "Tomber, se relever toujours" aux éditions Solar.
Guilhem Guirado : Parce que plusieurs intervenants qui m’ont sollicité pour sortir un livre. Donc je me suis posé la question est ce que j’en serais capable ? Parce que c’est vrai que je me suis souvent inspiré d’autobiographie. Mais de là à en sortir sur moi, ce n’est pas quelque chose de facile ni de très agréable aussi au début, mais je me suis prêté au jeu pour que je puisse aussi laisser peut-être une trace à mes enfants. Parce que c’est vrai qu’ils ont très peu connu leur papa en tant que joueur de rugby. Donc c’est vrai que c’est une histoire qui a commencé assez tôt avec le rugby, à l’âge de six ans et après mais je raconte aussi ma vie. Cet exercice m’a aussi aidé pour se rendre compte aussi que ça fait plus de 36 ans que je vis à travers le rugby et ça m’a aidé à passer à autre chose.  
Forcément. Quand j’ai commencé à intégrer les équipes jeunes ce qui me faisait rêver, c’était le club mais le quinze de France aussi, qui a gagné dans les années 2000. C’est vrai que j’avais cette frustration de ne pas arriver à mes fins et surtout avec des scénarii plus que cruel et avec des fins de match ubuesques parce que ça s’est répété à maintes reprises, donc j’étais surtout frustré parce que je suis avant tout un compétiteur. Mais dans le livre, je le raconte. Même quand j’étais un peu plus jeune, pour les matches de tennis ou une partie de pétanque ou quoi je m’énervais. Quelquefois certains se moquaient parce que je n’étais pas de bonne humeur à la fin des matches. Mais c’est parce que parce que je déteste perdre et tant mieux, parce que c’est ce qui m’a donné cette force aussi pour que pour arriver à gagner. 
Pour la mêlée aujourd’hui, je trouve que c’est pas du tout la même chose par rapport aux impacts. Je trouve que c’est quand même plus limité. Et bon tant mieux vous me direz, c’est toujours mieux d’envisager ou du moins de faire attention pour pas qu’il y ait d’accident. Donc avec beaucoup de précautions. Donc ça c’est bien, mais quand même les impacts sont beaucoup moins forts. Il y a cette histoire de la béquille j’ai vu sur les premiers matchs de la saison, ou le pied du talonneur doit garder le pied devant, donc comme une béquille. Et je trouve que ça c’est encore plus dangereux en fait, parce que c’est un frein, je pense que les mêlées peuvent s’écrouler plus facilement aussi. Pour la touche ? C’est vrai que j’ai adoré et je le fais encore en jouant avec les enfants : lancer et toucher une cible. Ça, c’est quelque chose qui m’a animé pendant plus de quinze ans. Donc j’avais fait la rencontre de Gonzalo Quesada avec l’équipe de France parce que j’avais du mal à comprendre pourquoi je n’arrivais pas à avoir un geste régulier parce qu’il y avait en fait beaucoup de paramètres qui m’énervait, qui me déstabilisait. Et c’est vrai qu’en échangeant avec Gonzalo Quesada, qui lui était buteur, j’ai changé ma manière de m’entraîner et surtout cette conception de me dire il faut que ton geste soit le plus régulier possible et je me suis beaucoup entraîné parce que pour moi, c’était la base du poste de talonneur et il y a de plus en plus de responsabilités sur ce poste là et c’est vrai que c’est très difficile. Mais moi, je me suis régalé d’évoluer justement et de m’améliorer chaque jour et chaque semaine sur les objectifs de ce poste. 
C’est une très bonne question. C’est vrai que j’ai été assez épargné par les commotions durant ma carrière, donc je ne me suis pas forcément posé la question. Je sais que c’est un sujet qui est très sensible et qu’il faut prendre très au sérieux parce qu’on voit qu’il y a beaucoup de dérives. C’est vrai que je suis de près tout ce qui a été fait par rapport à la santé, tout ce que l’on peut savoir par rapport au football américain, aux Etats-Unis et forcément ça fait très peur et qu’il ne faut pas jouer avec ça. Heureusement que je m’arrête et c’est vrai j’ai été assez épargné mais ça demeure un problème et je pense qu’il va falloir que l’on évolue encore plus et qu’on aille plus vite, même s’il faut toujours du temps et de l’expérimentation pour qu’on puisse savoir vraiment un certain constat. Et je peux comprendre qu’aujourd’hui, avec les images que l’on voit et des ralentis ça peut faire peur à certaines personnes et des parents. Donc c’est pour ça qu’il faut avoir une technique irréprochable, quand je vois certains joueurs qui plaquent du mauvais côté et qui se mettent en porte à faux, ça vient aussi du fait d’apprendre à plaquer et à avoir une bonne position. Je pense que c’est le rugby de demain qui va devoir contrôler tout ça et faire très très attention parce qu’il ne faut pas qu’il y ait de dérives.  
Oui, très belle équipe sur la ligné de l’année dernière sauf qu’ils ont mal commencé un petit peu le championnat en perdant le premier match à domicile. Donc malheureusement, ils vont courir après cette défaite donc il va falloir qu’ils gagnent au moins deux matches à l’extérieur pour se mettre à l’abri. Du second au 10ᵉ, il y a quatre points. Il suffit d’enchaîner deux victoires et vous vous retrouvez tout en haut, et inversement si vous avez une passe négative, vous vous retrouvez dans le second wagon, donc ce championnat est de plus en plus dur. Je l’ai dit pendant près 7 à 8 ans, c’est dur mais à chaque fois, il y a de nouvelles difficultés, de nouveaux clubs qui ont énormément d’ambition. Maintenant je le regarde en tant que spectateur.
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