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Très active sur le marché des troisième ligne, l’UBB est entrée en contacts avec le numéro 8 anglais du Stade toulousain. Les premières discussions sont positives. Ce serait une nouvelle prise de poids pour le club girondin.
L’Union Bordeaux-Bègles a déjà frappé fort, cette saison, en attirant un des meilleurs ailiers au monde en la personne de Damian Penaud. Selon nos informations, le club girondin pourrait réaliser un nouveau tour de force en enrôlant prochainement un des meilleurs flankers européens : Jack Willis (26 ans, 6 sélections).
L’international anglais, élu meilleur joueur du Premiership en 2020 et retenu par Steve Borthwick pour le prochain Tournoi des 6 Nations, porte les couleurs du Stade toulousain depuis fin novembre. Dans la Ville rose, le natif de Reading a rapidement fait l’unanimité par son sensationnel abattage. Après seulement une poignée d’apparitions, ses dirigeants ont commencé à avancer sur une éventuelle prolongation de son bail, l’ancien fer de lance des Wasps étant libre à compter du 1er juillet 2023. Du côté d’Ernest-Wallon, cette volonté de conserver le troisième ligne s’inscrit dans le contexte d’une masse salariale déjà importante. En parallèle, les prestations de Jack Willis et sa situation contractuelle n’ont, en toute logique, pas manqué d’attiser des convoitises.
L’UBB, désireuse de se renforcer massivement en troisième ligne, s’est récemment positionnée sur ce dossier. Des échanges ont déjà eu lieu entre les parties et, selon les derniers éléments, le club présidé par Laurent Marti a bon espoir de convaincre le frère de Tom Willis, actuel joker au sein de l’effectif bordelais, qui prendra, lui, la direction des Saracens. Ce joli coup aurait des allures de prise de guerre vis-à-vis du rival haut-garonnais. En deuxième ligne, autre secteur prioritaire, l’UBB cherche aussi à se renforcer. Les dirigeants se seraient intéressés au cas de Romain Taofifenua (32 ans, 38 sélections) mais l’engagement du Lyonnais – lié jusqu’en 2024 – rend sa venue peu probable.
Enfin, les Bordelais préparent aussi l’avenir à plus long terme. En enrôlant l’arrière biarrot Jon Echegaray, international moins de 18 ans, il aurait attiré un des grands espoirs de la formation française.
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Ca devient grotesque, à peine enrôlé par le Stade Toulousain, voila que "le président Marty" (toulousain d'origine devenu plus bordelais que les Quinconces & Bacalan réunis) tente débaucher Willis Jack, anglais devenu toulousain depuis qq semaines seulement..
Quelles sont ses motivations au juste ? Renforcer l'UBB ?, em… Toulouse ? Les 2 ?
On sait que les néo convertis sont souvent les pires adversaires de leurs origines, est-ce l'explication ?
En tout cas, selon moi, je suis "un vieux vieux..", ça nuit gravement à l'esprit du rugby tel que je l'ai connu et aimé, je vais finir par m'en désintéresser totalement (je sais, certains répondrons "qu'ils s'en tapent"..).
Sans atteindre les délires footballistiques en million d'€, là le rugby entre dans les jeux du cirque en dz de milliers €..
Cela peut ressembler à l'affaire "GERMAIN" (Ex-formation UBB, actuellement en prêt à Biarritz) mais dans l'autre sens…..
Pas exactement pareil.. Jack Willis est un international anglais à l'efficacité confirmée (cf. le match d'hier), ce qui n'est pas (encore ? on lui souhaite), le cas de Germain.. De plus, il y a des différences, telles :
* je n'ai pas le souvenir que Toulouse l'ait "soufflé" à l'UBB, alors que Germain venait juste d'arriver à ladite UBB..
* Germain était un jeune (il l'est toujours..) qui souhaitait saisir une chance à Toulouse, chance que l'UBB ne lui donnait pas encore
* enfin, si Marty avait absolument voulu garder Germain, il serait resté à l'UBB, évidemment..
* par suite, si Germain est parti à Toulouse, c'est que Marty ne voyait pas (encore ?) en lui à l'époque, ce que les médias appellent aujourd'hui : une "pépite".. Non ?