Cela fait des mois qu’ils en parlent, des semaines que les Rochelais répètent qu’ils sont armés pour les périodes de doublons. La saison passée, ils avaient remporté deux victoires (face à l’UBB et Pau) mais avaient mal vécu la défaite à Perpignan (22-13) lors des trois matchs encadrant « l’Autumn Nations Series ». Cela avait été encore plus compliqué lors de la période du Tournoi des Six Nations, avec un revers à domicile face à Montpellier (23-29) mais surtout avec la claque reçue à Biarritz (27-24), quand bien même il y avait également eu un court succès…
Cela fait des mois qu’ils en parlent, des semaines que les Rochelais répètent qu’ils sont armés pour les périodes de doublons. La saison passée, ils avaient remporté deux victoires (face à l’UBB et Pau) mais avaient mal vécu la défaite à Perpignan (22-13) lors des trois matchs encadrant « l’Autumn Nations Series ». Cela avait été encore plus compliqué lors de la période du Tournoi des Six Nations, avec un revers à domicile face à Montpellier (23-29) mais surtout avec la claque reçue à Biarritz (27-24), quand bien même il y avait également eu un court succès contre l’ASM à Deflandre (31-27) puis un autre chez la Section (16-22) avant une confortable victoire face à Brive (41-15).
Conscient qu’une place de barragiste à domicile, voire de demi-finaliste direct s’était plus particulièrement jouée là, et notamment dans les Pyrénées Orientales et au Pays basque, le staff du club à la caravelle a donc souhaité préparer son groupe pour ces échéances. Quand bien même l’effectif compte moins de contrats pros et plus de Bleus restés à Marcoussis. Ainsi, avec les 3e ligne Matthias Haddad-Victor (opéré du genou en août) et Kyle Hatherell et les piliers des Espoirs Louis Penverne et Alexsandre Kuntelia, ils seront 40 à avoir été alignés après Pau. Pas seulement pour des questions de blessure, à l’image d’un Léo Aouf préféré à Thierry Paiva à Toulouse pour lui permettre d’engranger du temps de jeu en prévision de ce qui arrive.
Nettement moins touchée par les absences liées à cette période internationale, la Section Paloise a sans doute une idée derrière la tête – elle qui vient de fortement secouer le LOU à Lyon – en débarquant dans un stade Marcel-Deflandre où elle ne s’est plus imposée depuis le 4 octobre 1998. « Le staff ne nous a pas spécialement alertés cette semaine, car c’est plus un travail de longue haleine depuis le début de la saison, réagit un Thomas Lavault qui, lui, a fait son retour une semaine plus tôt. On se dit qu’on est un groupe avec un effectif très performant et que quand tu perds quelqu’un, tu en mets un autre du même calibre. On est préparés pour ça. »
Il en va de même pour leurs adversaires, donc, « et le week-end prochain sera super chaud aussi à Brive, prévient Romain Carmignani, le coach des avants. C’est un vrai test pour nous, notre club et la profondeur de notre effectif. Même si on a des joueurs très expérimentés et que notre composition reste costaude, on est impatients de voir nos jeunes pointer le bout de leur nez. Ils poussent fort depuis la préparation estivale, on a envie de savoir où ils en sont, c’est une évaluation aussi pour eux. »
Pas seulement. Doublure de Pierre Bourgarit et auteur d’un très bon début de saison, Quentin Lespiaucq a également des arguments à défendre : « C’est à ceux qui auront la chance de jouer de prendre leurs responsabilités et faire du mieux qu’ils peuvent pour faire oublier les absences des internationaux. C’est le week-end ou jamais pour le montrer, je pense. Encore plus contre une équipe de la Section qui vient jouer son maintien. Ce sera rude, compliqué, mais il n’y a rien de mieux pour montrer qu’on a les épaules solides, même sans les internationaux. »
Privé de Bourgarit, mais aussi de ses poisons dans les rucks que sont le capitaine Grégory Alldritt et le centre Jonathan Danty (1) ou encore Uini Atonio et Yoan Tanga, le Stade Rochelais reste armé. Néanmoins, « on essaiera de faire des choses simples avec de la vitesse, glisse Lavault. Et si on met de l’engagement, la base du rugby, on se facilitera la tâche. » « Le plus important pour nous est de gagner, c’est notre objectif principal, conclut Levani Botia, capitaine des Jaune et Noir pour la première fois en 10 saisons au club. Nous voulons repartir de l’avant et accumuler des points au classement avant les vacances, dans deux semaines. » Mais aussi montrer que les leçons du passé ont porté.
(1) Sa compagne étant sur le point d’accoucher, Jonathan Danty a pu revenir à La Rochelle.

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