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Les Catalans restent sur huit défaites toutes compétitions confondues. Et sur huit revers face à Paris. Gagner serait un tour de force. C’est aussi une nécessité pour le maintien.
Dans le marathon d’une saison, combien de tournants une équipe a-t-elle à négocier ? Des dizaines sûrement. Mais certains virages sont plus décisifs, dangereux et cruciaux, que d’autres. Après avoir subi huit revers de suite – quatre en championnat, autant en Challenge Cup, l’Usap accueille le Stade français dans un rendez-vous aux allures de barrage : samedi, soit les espoirs de maintien et la confiance des locaux remonteront la pente, soit la situation deviendra véritablement critique à tous points de vue, du classement au moral en passant par le soutien des supporters.
"Les défaites de peu se répètent, ça prouve qu’il manque quelque chose, évoquait dernièrement Kélian Galletier. Mais ce qui est important, c’est que l’on entre maintenant dans la phase décisive du championnat. On a cinq matchs qui se profilent, avec trois réceptions. On a notre destin en mains. Je pense que notre saison va se jouer là. La réception du Stade français va être primordiale pour casser la dynamique de défaites. Et ensuite on se projettera sur Brive, Pau."
La venue des Parisiens, étonnants deuxièmes, doit pousser le troisième ligne et ses partenaires à se sublimer. Depuis la frustrante et toute aussi encourageante prestation à Clermont, début janvier, le club catalan a rassemblé ses forces et retroussé ses manches à cet effet.
Au passage, le groupe a apporté son soutien à l’encadrement en place, lorsque la possibilité d’un remaniement a été mise sur la table en haut lieu : "C’était un épiphénomène. Staff comme joueurs, on sait très bien où l’on en est. Entre nous, la question ne s’était même pas posée : on est soudés depuis le début.
C’est ce que l’on fait depuis plusieurs semaines qui doit payer, pas un échange tenu un dimanche soir ou un lundi matin. On est dans le vrai, je pense." Il existe bel et bien des motifs d’encouragement : la conquête tient la route dernièrement, le jeu de ligne affiche des progrès, Tristan Tedder devrait revenir… Mais la réussite fuit les Sang et Or. Et les dieux du rugby se montrent même cruels avec eux ces derniers temps.
À un rebond près, parfaitement exploité par Baptiste Jauneau, Jeronimo De La Fuente et ses partenaires l’auraient emporté à Marcel-Michelin et la donne serait différente. Ah, avec des si…
Toujours est-il que les Perpignanais vont devoir livrer la meilleure version d’eux-mêmes pour venir à bout, ce samedi, de ce qui s’apparente à une bête noire. La venue des Parisiens à Aimé-Giral convoque de bien tristes souvenirs dans les mémoires catalanes : il y avait eu la fessée historique à l’aller (52-3), le plus lourd revers du club en Top 14, la pénalité meurtrière de Léo Barré à la sirène l’année dernière (22-23) ou encore la gifle infligée par Sekou Macalou et compagnie (15-46) à l’été 2018.
L’Usap reste sur huit défaites de rang face aux Soldats rose, le dernier succès remontant à 2013… "Plus une série s’allonge, plus elle se rapproche de sa fin", pourront se rassurer les adeptes d’Aimé-Giral. Les absences de cinq deuxième ligne, de Macalou et de Delbouis, côté visiteur, sont d’autres raisons, pour eux, d’espérer voir la roue tourner, enfin.
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