Toulon a terminé 8e ces deux dernières saisons, a manqué trois des quatre dernières phases finales. Le RCT est-il devenu un club moyen ?
La saison passée, on fait une finale de Challenge Cup et on manque le top 6 pour un point… Toulon fait toujours peur et je peux vous dire que les adversaires cochent le déplacement à Mayol : tout le monde veut gagner contre nous.
Comprenez-vous l’incompréhension voire les critiques sur vos résultats par rapport à…
La saison passée, on fait une finale de Challenge Cup et on manque le top 6 pour un point… Toulon fait toujours peur et je peux vous dire que les adversaires cochent le déplacement à Mayol : tout le monde veut gagner contre nous.
Comprenez-vous l’incompréhension voire les critiques sur vos résultats par rapport à votre très bel effectif ?
Quand on voit les contenus de nos matchs et les résultats, je comprends que ça puisse décevoir. Ils sont en deçà des attentes du club, des supporters. Et ils nous font rager aussi à nous, joueurs. Cela dit, je constate que le RCT fait beaucoup parler. À Clermont, ça ne tourne pas bien mais il n’y a pas autant d’échos.
Il y a un peu plus de pression dans le Var…
C’est le sud, on sait comment sont nos supporters, que ce soit pour l’OM au foot ou le RCT au rugby. Quand ça gagne, c’est la fête mais quand ça va moins bien, ils savent le dire.
Après 15 journées, vous êtes 10es mais plus proches de la 13e (6 points d’avance) que de la 6e place (7 points de retard). Qu’est-ce que ça vous inspire ?
C’est clair que notre classement actuel n’est pas celui que l’on voudrait. Mais c’est serré partout, c’est pour ça que c’est important de gagner samedi ! On sait où on veut aller et ça n’autorise plus de faux pas à domicile. Heureusement qu’on a deux victoires à l’extérieur pour compenser nos deux défaites à Mayol…
Finalement, la Section Paloise n’est que 4 points derrière vous…
Tout le monde dit que Pau va mal mais on n’est pas beaucoup mieux. Les Palois sont à notre image, très inconstants, ils se cherchent. On a ce problème de régularité depuis plusieurs saisons. Dès qu’on connaît un échec, on doute et on tombe dans l’a peu près. On reste sur deux déplacements perdants en championnat (à Bayonne et à Brive, NDLR) donc c’est victoire impérative à la maison ce week-end.
Les chiffres montrent un RCT moyen partout mais très en difficulté en touche. Est-ce le secteur à améliorer ?
La touche nous met clairement en dedans depuis le début de saison. Elle nous coûte très cher. On travaille dessus mais ce n’est pas encore ça. C’est un peu pareil pour le reste, il nous manque un match référence.
Vous ne l’aviez pas à l’aller, au Hameau (victoire 34-17) ?
On avait fait une sacrée prestation mais derrière, on s’est cassé les dents. En fait, il nous manque surtout une série de rencontres aussi abouties.
Pau devrait être revanchard…
La Section aura les dents qui rayent le parquet. Ils sont restés proches de Toulon cette semaine pour un stage. C’est toujours bénéfique de vivre en groupe, de ne penser qu’au match à venir, mais aussi de bien se reposer, récupérer, dormir manger. Sincèrement, je pense qu’ils ont coché ce match chez nous.
Vous avez prolongé votre contrat jusqu’en 2026 à Toulon. Un retour à Bayonne ne vous tentait pas ?
Le club m’a proposé de prolonger en début de saison. J’ai bien réfléchi avec ma femme et on s’est dit que c’était le moment d’avoir de la stabilité, de s’installer. Je suis à Toulon depuis huit ans. C’est peut-être mon dernier contrat… Quant à Bayonne, l’Aviron fait une belle saison, fait revenir des anciens. Je ne suis pas médium donc je ne sais pas ce qui se serait passé mais j’étais de toute façon sous contrat au RCT jusqu’en 2024 et ce club m’a donné beaucoup.
Plus jeune, on vous comparait à William Servat, on vous promettait un avenir international. Est-ce une déception de n’avoir « que » 3 sélections en Bleu ?
Ma seule déception, c’est de m’être blessé lors de la préparation pour le Tournoi des VI Nations 2019. Sinon, je me trouve surtout chanceux d’avoir eu ces capes, ça a été un bénéfice énorme. J’espère toujours en avoir d’autres mais la concurrence est énorme. La sélection de Teddy Baubigny (son partenaire et concurrent en club, NDLR) me fait plaisir pour lui et va nous pousser à en faire plus encore.
Avec le Tournoi, il va y avoir des doublons internationaux, des joueurs qui vont faire des allers-retours entre club et sélection ces prochaines semaines. Est-ce compliqué à gérer ?
Ce sont toujours des périodes délicates. Certains mecs reviennent le mercredi en club, repartent le dimanche. Mais ce n’est pas nouveau donc les staffs le gèrent bien. Ce qui est compliqué, c’est que c’est un moment clé de la saison, avec des matchs de plus en plus importants et il te manque du monde. Mais on n’a plus le choix, on ne peut plus rien laisser en route. Il ne va pas falloir se tromper.
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