Décidément, les deuxièmes mi-temps contre le Stade Français ne réussissent pas à la Section. 2022 restera comme une « annus horribilis » en la matière. Le Hameau n’est pas près d’oublier la remontada du 15 octobre où, en infériorité numérique, les Parisiens avaient réussi un incroyable 24-0 pour s’imposer à la dernière seconde (29-31). Histoire de mieux remuer le couteau dans la plaie, en ce triste 31 décembre pour le rugby sectionniste, c’est un 29-0 qu’ils ont infligés à des Palois humiliés 37-3 à Jean-Bouin alors…
Décidément, les deuxièmes mi-temps contre le Stade Français ne réussissent pas à la Section. 2022 restera comme une « annus horribilis » en la matière. Le Hameau n’est pas près d’oublier la remontada du 15 octobre où, en infériorité numérique, les Parisiens avaient réussi un incroyable 24-0 pour s’imposer à la dernière seconde (29-31). Histoire de mieux remuer le couteau dans la plaie, en ce triste 31 décembre pour le rugby sectionniste, c’est un 29-0 qu’ils ont infligés à des Palois humiliés 37-3 à Jean-Bouin alors qu’ils étaient dans le coup à la pause (8-3).
De gros errements défensifs, une conquête toujours pas assez fiable, un investissement pas à la hauteur, des lancements de jeu trop prévisibles… cette liste non exhaustive des lacunes paloises appelle à une grosse réaction ce samedi 7 janvier, 17h00, pour la réception d’un Lou qui a également très mal terminé l’année.
En s’inclinant à Gerland face à Brive (27-30), les Lyonnais ont enregistré un cinquième revers de rang (leur troisième en Top 14) relançant du même coup des Corréziens en pleine euphorie. « Ce que j’aime, c’est l’humilité qu’il y a dans l’équipe. Les joueurs savent d’où ils viennent, on a des objectifs très élevés pour la fin de saison. On se doit de les atteindre », a indiqué Patrice Collazo souriant au micro de Canal +. Le nouveau manager briviste ne pouvait rêver de meilleure entrée en matière pour sa prise de fonction…
Une semaine après sa victoire arrachée dans le temps additionnel contre Clermont (20-16), le CAB a confirmé qu’il ne lâchera rien pour sauver sa peau. En recevant Toulon, samedi à 17h00, les partenaires de Saïd Hireche (qui s’est très bien remis sa fracture au péroné) n’auront qu’un mot d’ordre : gagner pour leur manager qui avait quitté le RCT sur un constat d’échec en octobre 2021.
Brive (13e, 21 pts) a laissé ce week-end la lanterne rouge à Perpignan (14e, 18 pts). Dominée par La Rochelle à Aimé-Giral (10-29), l’Usap a en plus perdu son capitaine Mathieu Acébès, expulsé suite à un coup de tête à Jonathan Danty au sol. L’ancien ailier de la Section va purger quelques matches de suspension. À commencer par le déplacement de ce samedi chez des Clermontois décidément en déclin. La victoire bonifiée toulousaine 32-13, quatre essais à un, a généré quelques sifflets dans un stade Michelin de moins en moins imprenable.
Attention, avec une infirmerie copieusement garnie, les Clermontois ne sont pas à l’abri d’une fin de saison sous pression. Ils ne comptent plus que six points d’avance sur le barragiste briviste… tout comme la Section qui recevra les Auvergnats le 15 avril.
D’ici là, les Palois (12es, 27 pts) ont intérêt à se remettre la tête à l’endroit dès ce samedi contre Lyon (9e, 30 pts) dans un match aux allures de tournant dont le perdant va se retrouver en grande difficulté. « Victoire obligatoire », c’est le slogan de la semaine au centre d’entraînement à Ousse-des-Bois en sachant que battre le Lou sans qu’il prenne de bonus permettrait non seulement de le doubler au classement mais aussi l’enfoncer dans une crise qui couve.
« Jusqu’à présent malgré nos approximations, on arrivait à s’en sortir », constate Xavier Garbajosa qui doit notamment composer avec une conquête trop aléatoire. Sur courant alternatif, le Lou est capable de fulgurances sur ses lancements de jeu, mais quand il est contrarié en mêlée et en touche, il perd trop facilement pied.
« Il va falloir baisser la tête, faire preuve d’humilité », grince le manager lyonnais dont l’effectif affiche un manque de cohésion de plus en plus prégnant. Tout le contraire des Brivistes ou des Bayonnais, animés actuellement d’une flamme collective qui fait des étincelles. La Section est bien placée pour en parler, elle qui a trop subi les impacts bayonnais lors de son nul de Noël contre l’Aviron (22-22).
« On sait que le Top 14, c’est long, Il reste douze matches, on verra où on sera en mai ou juin. On ne va rien lâcher », a assuré Beka Gorgadze au micro de Rugby + en quittant le terrain samedi à Paris. Un des rares à tenir son rang dans la tempête, le capitaine vert et blanc veut croire à une révolte des Palois devant leur public : « On a du boulot, mais on va tout faire pour rebondir. » Le maintien passe par une Section de caractère au Hameau.
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