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Les deux instances du rugby français ont reçu une plainte collective émanant d’anciens joueurs qui leur reprochent un manquement à leurs obligations de sécurité et d’information sur les traumatismes crâniens.
Une quinzaine de joueurs qui ont évolué dans le championnat de France de rugby ont décidé de déposer un recours en justice contre la Fédération française de rugby et la Ligue nationale de rugby pour avoir manqué à leurs obligations de sécurité et d’information concernant les commotions cérébrales, révèle L’Équipe . Parmi eux, on retrouve le Canadien Jamie Cudmore (ancien de Clermont), le Néo-Zélandais Carl Hayman (Toulon), l’Anglais Steve Thompson (Brive) ou le Gallois Alix Popham.
Ces joueurs, qui ont tous évolué en France et qui subissetn les conséquences de chocs crâniens, sont représentés par le cabinet d’avocats Alekto. «L’objectif n’est pas de criminaliser le comportement de qui que ce soit, mais que la détresse des joueurs qui vivent un cauchemar en silence soit enfin reconnue et que des mesures adaptées soit prises pour protéger efficacement ceux qui jouent encore», explique à L’Équipe Nino Arnaud, l’un des avocats des joueurs.
Cette action collective s’inscrit dans un mouvement plus global sur la planète ovale. Une centaine d’anciens rugbymen, majoritairement britanniques, ont porté plainte devant la justice contre la Fédération internationale (World Rugby) pour mauvaise prise en charge des dangers des commotions cérébrales. Ces ex-joueurs accusent World Rugby et leurs fédérations nationales – anglaise (RFU) et galloise (WRU) – de «défaut de protection contre les risques encourus après des commotions cérébrales», a expliqué le cabinet d’avocats Rylands qui représentent ces joueurs, qui souffrent de signes précoces de démence et de probable «encéphalopathie chronique traumatique».
L’ancien troisième ligne gallois Alix Popham avait récemment livré un témoignage glaçant dans les colonnes de L’ÉquipeL’international aux 33 sélections expliquait qu’«aujourd’hui, (il a) très peu de souvenirs de (sa) carrière, tout est brumeux» : « Quand je regarde des vidéos de moi, c’est comme si je regardais quelqu’un d’autre. Pendant le confinement, ils ont repassé Angleterre-Galles, mon dernier match international (en 2008), je me suis vu plaqué mais, à l’intérieur de moi, je n’ai rien ressenti. C’était vide. On m’a dit que mon cerveau était devenu comme un appareil photo sans pellicule. Il prend les photos mais ne les enregistre pas.»
La Fédération et la Ligue ont reçu lundi le courrier des avocats les informant de cette action. Les deux instances s’exprimeront après des réunions de consultation entre médecins. Récemment, lors d’une réunion informelle, la LNR avait expliqué qu’elle redoutait qu’une action de la sorte, sur ce sujet très sensible, soit déclenchée par d’anciens joueurs. C’est désormais chose faite.
Jean Gisquant
le
Dommage pour eux, mais bon… Ils auraient dû plutôt faire du tricot ou de la belote, les chocs physiques sont moins rudes. Si à l’époque on les avait mis en garde, ils auraient été les premiers à s’indigner en s’écriant : ma liberté, mon choix !
dariolmp
le
et les joueurs français!!!!!!!
Horaire, statistiques, infos décalées… Tout ce qu’il faut savoir avant le dernier match de la tournée des Bleus, ce dimanche à Toulouse, face au Japon.
Pour le dernier match de cette tournée automnale, le XV de France s’est imposé 35-17 face au Japon.
Exclu à la 11e minute du match entre la France et l’Afrique du Sud (30-26), Pieter-Steph du Toit écope de trois semaines de suspension.
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Top 14 : des anciens joueurs victimes de commotions cérébrales saisissent la justice contre la FFR et la LNR
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