David Marty, entraîneur principal de Perpignan : « Il y a de la fierté. On a eu beaucoup de mal à rentrer dans le match, ça a été compliqué mais on a bien réagi. Ça nous sourit un peu sur la fin de match mais on en a voulu un peu plus. C’était un rendez-vous capital pour nous alors on est très contents de la victoire. Quand tu vas chercher des succès en fin de match, c’est toujours bon pour la confiance du groupe. »
Julien Laïrle, entraîneur de l’UBB : « Si les gens pensaient que tout allait changer du jour au lendemain avec ce qui se passe à l’UBB, ils se trompent. On a besoin de gagner pour retrouver de la confiance et repartir de l’avant. On fait une bonne entame. Mais après, on est pris sur une défaillance en conquête. On n’a pas nos ballons en touche, on est sanctionné en mêlée, on manque trop de plaquages, le socle a été mis à mal. La discipline nous fait aussi beaucoup de mal. Il faut rester un peu positifs parce que ça fait quinze jours que tout le monde nous met la tête sous l’eau. Donc si on se la met aussi entre nous, ça va être compliqué. »
Antoine Hastoy, ouvreur de La Rochelle : « On a pris le match par le bon bout, ça nous a permis de nous libérer un peu tout en restant dans ce qu’on s’était dit toute la semaine : une grosse défense, jouer chez eux et jouer les ballons de récupération, c’est très bien. C’est un match plutôt abouti. Ça fait du bien, c’est le premier match qui se passe comme ça pour moi dans ma carrière. On a gagné nos duels offensivement, c’est beaucoup plus simple de mettre son jeu en place à partir de là. On a eu des ballons rapides, alors qu’on avait du mal à mettre ce jeu en place depuis le début de la saison. Là, on l’a trouvé, avec aussi plus d’alternance et d’occupation. Il faut garder cet équilibre, avec peu de pénalités contre nous en première mi-temps (4, NDLR). »
Pierre-Henry Broncan, manager de Castres : « C’est comme ça, c’est un mauvais moment à passer. On a fait une semaine de merde, on fait un match de merde. Aujourd’hui, il faut se remettre au boulot, fermer sa gueule, se remettre en question. Moi en premier, le staff et les joueurs également. Il faudra rebondir dimanche prochain en recevant Pau à Pierre-Fabre dans un match qui, comme toute réception, sera important. Il faut qu’on s’énerve, on a trop manqué de justesse. Technique, dans un premier temps, mais aussi tactique pour rivaliser contre le champion d’Europe. »
Philippe Saint-André, manager de Montpellier : « J’avais confiance en mes joueurs. Mais il ne fallait pas avoir confiance aux statistiques : quand tu prends un carton rouge dans les dix premières minutes, normalement c’est 80 % de défaite. Bravo aux joueurs, non seulement de gagner mais avec bonus offensif. Je leur ai dit à la mi-temps que ça allait être un match qui allait se jouer avec le caractère, l’état d’esprit et la condition physique. Gagner à 14 contre 15 sans ton seconde ligne, leader de touche et sauteur numéro 1, ce n’est pas anodin. C’était un match important pour regarder en haut du tableau. On est encore là. »
Denis Marchois, capitaine et 2e ligne de Bayonne : « A Clermont, on a fait une belle performance. Il y avait aussi la place ici. On n’a pas saisi l’occasion. J’espère qu’on est conscient que ça n’arrivera pas tout le temps, donc il ne faudra pas en laisser beaucoup des comme ça. Ce n’est pas une obligation de s’imposer mais quand on voit la tournure du match, à la mi-temps, c’est une obligation de ramener des points. Quand on voit le score de fin de match, on repart avec zéro point et pas mal de frustration. Ce n’est pas ce qu’on espérait. Même quand ils marquent à 15 minutes de la fin, on est encore dans la course, on peut aller chercher un point de bonus défensif qu’on mérite. Mais Montpellier a retrouvé son rythme et on n’a pas réussi à rivaliser avec ça. »
Sébastien Piqueronies, manageur de Pau : « On a été très robustes, très bien organisés défensivement. Le match a été dur, compliqué, quasiment équilibré. C’est un bon témoignage de l’homogénéité de ce championnat. On a lâchement abandonné notre fil conducteur en fin de première mi-temps et en début de seconde période, même si on l’a repris en fin de match. Il faut être lucide et humble sur le bilan de ce match. Aujourd’hui, notre conquête était insuffisante pour le Top 14, le jeu au sol était lui aussi insuffisant. Aujourd’hui, on est toujours en mode survie. On n’a pas été capable de maîtriser ce match de bout en bout. Je ne sais pas si c’est faire la fine bouche. On est immensément satisfait du bilan comptable de ces deux dernières journées… Mais il en reste beaucoup sur la table. Il faut être très humble. La qualité de notre jeu nous donne le devoir de se remettre très vite au travail. »
Arnaud Mela, entraîneur de Brive : « On ne pouvait pas faire pire. L’objectif était de rester collé au score pour prendre au moins un bonus défensif. On y était, mais on a craqué parce qu’on n’a pas su tenir le match. Ce qui me dérange le plus, c’est le manque d’engagement, je suis très déçu. Quand on vient pour sauver la baraque, je ne le supporte pas. S’il n’y a pas ça, tu ne gagnes nulle part. Si les mecs avaient fini à l’infirmerie et que Pau nous aurait écrasé tout le match, je l’aurais compris. . On n’est pas tous câblés sur la situation actuelle, mais on va très vite savoir ce qu’on a dans le ventre. »

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