Avez-vous senti plus de confiance cette semaine après la victoire face au Racing 92 (29-17) ?
On a vu un peu plus de sourires mais on a senti un peu de fatigue en début de semaine, on a eu besoin de régénérer après ce gros match. On l’a vu dans les datas, dans l’intensité… Mais cette fatigue était surtout psychologique. On avait la pression face au Racing, tout le monde nous attendait au tournant. Alors après cette victoire, forcément, l’ambiance était un peu plus positive, il y avait un peu moins de tension. C’est de nature à donner…
On a vu un peu plus de sourires mais on a senti un peu de fatigue en début de semaine, on a eu besoin de régénérer après ce gros match. On l’a vu dans les datas, dans l’intensité… Mais cette fatigue était surtout psychologique. On avait la pression face au Racing, tout le monde nous attendait au tournant. Alors après cette victoire, forcément, l’ambiance était un peu plus positive, il y avait un peu moins de tension. C’est de nature à donner confiance car on a réussi des choses qu’on tente depuis le début de la saison et qu’on n’arrivait pas à faire. On a réussi à mettre en place notre jeu, la conquête a été un peu meilleure, on a été costauds défensivement… Il faut qu’on arrive à construire dessus.
Vous n’avez procédé qu’à 3 changements dans le XV pour ce déplacement à Clermont. Cela marque la volonté de lancer une série ?
Plusieurs paramètres entrent en jeu. La confiance déjà mais aussi trouver les automatismes au niveau du paquet d’avants ou de notre ligne de trois-quarts. La gestion des internationaux entre aussi en compte, ils vont nous quitter dimanche. Tout ça fait qu’on a effectué peu de turn-over. Il faut trouver de la continuité.
Ce dernier match avant le départ des internationaux est-il toujours à part ?
Je ne le ressens pas comme ça aujourd’hui. On a envie de performer et pour ça, il faut de la constance. Je sens que les joueurs veulent rester sur la continuité après ce match face au Racing. Ils ont surtout envie d’être bons avec l’UBB avant de rejoindre l’équipe de France.
La convocation de Bastien Vergnes ne fait pas vraiment les affaires de l’UBB avec une troisième ligne sur la corde raide…
Je suis très fier pour lui, très content pour le club car c’est une reconnaissance d’avoir des joueurs appelés chez les Bleus. On a l’habitude de jongler un peu en troisième ligne depuis le début de la saison. Après, on a des retours de blessure comme Pierre Bochaton (tendon rotulien) qui a repris. On va s’adapter. Après la tournée au Japon, on savait que Bastien pouvait faire partie des 42 joueurs du XV de France. C’était quelque chose qu’on avait anticipé.
Christophe Urios aime bien faire débuter les joueurs face à leurs anciens clubs, à l’image des titularisations de Sipili Falatea et Tani Vili à Clermont. C’est un vrai levier ?
J’espère qu’il y a une part d’envie de montrer. On a des mecs qui sont avec nous depuis trois mois qui vont retrouver leur ancien club et qui auront forcément l’envie de performer. Mais il faut surtout que ce soit un levier collectif, que les mecs autour d’eux soient bons car on ne gagnera pas avec seulement deux joueurs à leur niveau sur la pelouse du Michelin.
La titularisation de Ben Tameifuna à gauche, c’est du dépannage ou une vraie plus-value ?
Une plus-value, oui. Ce n’est pas du dépannage, Lekso (Kaulashvili) pourrait postuler. Mais Ben fait de bonne performance actuellement sur la mêlée fermée notamment, il est plutôt discipliné, plutôt bon. On sait ce qu’il va nous apporter. C’est un bon levier pour amener les autres à être plus performants sur le match mais c’est un vrai choix stratégique sur ce match.
Où en êtes-vous avec le chantier de la touche qui a été plus efficace face au Racing ?
On a joué le Racing qui était la meilleure touche du Top 14 et là, on défie Clermont, qui est repassé devant dans ce secteur. Cela fait deux beaux challenges sur deux week-ends consécutifs. On est satisfait du dernier match, on l’avait bien préparé. Mais on a besoin de trouver de la constance sur notre conquête. On a reconstruit un peu notre touche car on a changé notre profil d’équipe devant. Ça commence à prendre mais on a besoin de continuer à avancer. Et puis chaque week-end, on joue des équipes différentes. Clermont n’a pas du tout la même stratégie défensive que le Racing. Il faut savoir s’adapter.
Quel regard portez-vous sur Clermont ?
Ils sont bien repartis, ils ont retrouvé ce qui faisait leur force les saisons passées : une équipe avec un jeu simple mais très dense et très physique. Ils ont des individualités très fortes comme Raka ou Penaud. On va avoir un beau match au Michelin face à une équipe en confiance après cette victoire à Perpignan sur un match maîtrisé de la 1re à la 80e minute.
Vous n’avez toujours pas prolongé avec l’UBB. Où en êtes-vous au sujet de votre avenir ?
Je prépare Clermont.
Travaillez-vous aussi sereinement alors que votre avenir n’est pas fixé ?
On sait tous comment ça marche. L’avenir d’un entraîneur est sujet à ses résultats sportifs. Si on pense à son contrat et qu’on oublie de travailler, il y aura peu de résultat. Je me focalise sur ça pour l’instant, de faire en sorte que le chantier de la touche avance et que défensivement, l’équipe soit performante. Et viendra ce qui viendra. On y pense, c’est dans un coin de la tête mais la priorité, ça reste d’enchaîner les victoires avec l’UBB.