Dans quel état d’esprit êtes-vous avant la reprise du championnat ?
Excité ! Parce que tu t’entraînes pour ça pendant un mois, un mois et demi, même si c’était plus court cette année. La saison dernière a été longue, les quatre semaines de vacances nous ont permis de vraiment couper, même si on s’est entretenu un petit peu. Il a fallu se régénérer mentalement et physiquement. Malgré tout, on a envie de reprendre, de valider le travail effectué pendant…
Excité ! Parce que tu t’entraînes pour ça pendant un mois, un mois et demi, même si c’était plus court cette année. La saison dernière a été longue, les quatre semaines de vacances nous ont permis de vraiment couper, même si on s’est entretenu un petit peu. Il a fallu se régénérer mentalement et physiquement. Malgré tout, on a envie de reprendre, de valider le travail effectué pendant la préparation et de se jauger face aux autres en compétition.
Votre manager Patrick Milhet disait que le groupe était rapidement passé à autre chose après l’échec de la montée en Top 14. Cela a-t-il été si facile que ça ?
Oui. La finale contre Bayonne (20-49) aurait pu faire très mal à la tête pour la suite, mais on a eu la chance de rejouer juste derrière. Ce match contre Perpignan, même si on en prend 40 à la maison (16-41), je pense qu’il nous a fait plus de bien qu’autre chose. Ça nous a permis de nous remettre en selle. Comme on dit, quand tu tombes de cheval, il faut remonter tout de suite ! L’image et l’impression que l’on a données sur ce match-là, on aurait préféré les montrer contre Bayonne. Mais on a pu sortir de cette saison avec un esprit un peu plus sain et donner une meilleure image que lors de la finale.
C’est votre 8e saison au Stade Montois. En tant que Landais d’origine, vous sentez le club grandir petit à petit ?
Bien sûr. Depuis deux ans, quelque chose s’est construit avec le nouveau staff, certaines choses ont amené beaucoup de plus-value dans le groupe et dans le staff. On sent des évolutions dans l’ensemble du club. Le groupe s’est renforcé, des joueurs prennent de plus en plus de maturité. On sait que la saison dernière était exceptionnelle, on n’en fera pas 50 des comme ça. Mais si on peut maintenir ce niveau de performance – aussi haut je ne sais pas, mais même un grade en dessous –, je pense que ça peut être intéressant. Et on a envie de ça.
Contre Aurillac ce vendredi soir, la physionomie de la rencontre sera certainement différente de celle du 12 août, lors de votre succès en préparation (31-24). À quoi vous attendez-vous ?
Les matchs amicaux, on sait ce que c’est, les joueurs y vont un peu à reculons, l’agressivité n’est pas la même et les collisions sont souvent moins importantes. Cela fait 15 jours qu’Aurillac a coupé et prépare ce match, ils vont arriver avec beaucoup de motivation et un effectif quasiment au complet.
Ils vont vouloir nous tester et, s’ils peuvent nous faire tomber, ils le feront. À nous d’être attentifs sur les quelques erreurs que l’on a faites contre eux, notamment les ballons perdus et le changement de statut attaquant-défenseur. Ils ont beaucoup de qualité sur les turnovers, donc à nous de leur laisser peu de miettes pour faire un match sérieux. Et gagner !
Cette saison, vous risquez d’endosser le costume « d’équipe à battre ». Cela vous plaît ?
Ce n’est jamais facile, surtout que l’on n’est pas une équipe qui a l’habitude d’être dans ce genre de situation, on est plutôt outsider. On ne fait pas l’unanimité dans les médias mais on est souvent là à la fin ! Mais je ne pense pas que l’on soit vraiment l’équipe à battre, on reste le Stade Montois avec nos 7 millions d’euros de budget.
J’ai vu les votes il n’y a pas longtemps sur rugbyrama.fr, on ne fait pas encore partie des favoris. Et c’est très bien comme ça, je laisse la place aux autres. Nous, on est humbles, on sait ce que l’on a fait de bien l’an dernier. On va travailler avec nos moyens pour essayer de faire la même chose. Ce ne sera pas facile, mais on ne se concentre pas trop sur les autres. On se concentre sur nous et cela nous va plutôt bien (sourire)…