Je me sens frustré, mais à la fois très heureux d’avoir participé à une coupe du monde. Je suis persuadé qu’on aurait pu mieux faire, donc j’ai un sentiment mitigé… Personnellement, je n’ai pas énormément joué, j’avais un rôle de finisseur et d’impact. player, je suis content de mes performances, j’ai été propre. D’un point de vue collectif, nous avons tous senti qu’on aurait mérité plus, on a fait de petites erreurs, beaucoup de détails ne nous ont pas souris, c’est dommage au vu de notre potentiel.
Sincèrement, je ne suis pas un grand fan de rugby depuis petit. Je n’ai jamais rêvé de jouer à haut-niveau quand j’avais 5 ans. Une fois, j’ai rêvé que j’étais dans le tunnel avant un match, il y avait une ambiance incroyable, je regarde mon maillot et c’était celui de la France. J’avais 18 ans, et c’est peut-être un signe, je ne sais pas (rires).
Ça risque d’être un peu long ahah ! J’ai découvert pour la première fois le rugby à 11 ans, c’était dans mon école à Londres. C’était le seul sport proposé par l’école donc je n’avais pas le choix… Mes débuts étaient vraiment catastrophiques, je courais même en arrière. J’ai donc arrêté et je me suis mis à l’athlétisme, j’adorais ce sport. À 15 ans, mon groupe de potes m’a convaincu de retenter, j’y suis allé, mais l’année qui a suivi, je me suis fracturé le coude. Je me rappelle, j’avais 16 ans. C’est alors après cette blessure que je me suis mis au basket, ça a été mon vrai premier sport, j’ai adoré y jouer et je me suis beaucoup développé physiquement, peut-être avec la puberté aussi.RUGBY. Mannequin, DJ, Londres, France 7, le parcours singulier d’Aaron Grandidier-NkanangÀ 17 ans, j’ai repris le rugby dans mon collège, il y avait un nouveau coach qui a énormément cru en moi, avec qui j’ai beaucoup travaillé. Nos efforts ont payé et j’ai pu intégrer l’équipe régionale, puis la sélection du sud de l’Angleterre. À ce moment, en une saison, tout est allé très vite et c’est à ce moment que j’ai décidé de tout donner pour ce sport. J’ai alors commencé à jouer avec les adultes de mon club à 18 ans, car les gros clubs de la région ne voulaient pas de moi : je n’avais pas suivi le parcours classique. Cependant, j’avais envie de goûter au haut-niveau et j’ai alors engagé un agent. J’ai fait des tests en France, ma maman est française et j’avais quelques bases. J’ai fait plusieurs essais dans des clubs professionnels, et j’ai atterri à Brive, la même année où j’ai découvert la sélection anglaise de développement de rugby à 7.
Je n’ai absolument pas de priorité. Ma situation actuelle est de rester disponible pour le club et de prendre autant de plaisir avec le 7. J’ai beaucoup de chance, je fais ma passion, je voyage et je découvre beaucoup de choses. Je ne choisis pas encore entre le XV et le 7. Mon objectif est de marquer le rugby en général.
C’est allé tellement vite que je ne m’y attendais pas. Je suis juste heureux, j’attendais ce moment depuis maintenant 3 ans, depuis que je suis à Brive, je travaille pour vivre ces moments, et tout se concrétise enfin. Ça me rend fier de moi.TOP 14. VIDÉO. Tous les résumés de cette 5ème journée, du succès étriqué de La Rochelle à celui de Brive
Je ne sais pas, honnêtement, il y a tellement d’échéances que je ne choisis pas, mais j’essaye juste d’être performant autant à 7 qu’à 15. Je veux être bon à mes retours, j’ai de la chance avec ce double projet, donc je veux juste kiffer.
Je suis totalement concentré sur les Jeux Olympiques, c’est un véritable rêve, le fait que ce soit à Paris et dans deux ans seulement. Je vais prendre soin de mon corps jusque-là, essayer d’être performant chaque semaine et croiser les doigts pour avoir la chance d’y participer.RUGBY. Deux facteurs X du XV de France aimeraient disputer les JO 2024 à Paris !
Au Seven, mon idole était Jerry Tuwai, j’adorais ce joueur et j’aurais aimé jouer à côté de lui, tout semblait plus simple. À 15, j’ai découvert Finn Russell. Il a une vision du jeu hors norme, il aime tenter et faire du show, en tant qu’ailier, c’est magique de jouer avec lui. Ce joueur ne ressent pas la pression, je pense être dans la même philosophie. Aujourd’hui, Lebron James m’inspire plus que les autres, c’est plus qu’un athlète et c’est sa mentalité avant tout que je trouve admirable. À ce niveau, ce n’est plus un joueur de basket.
Le rugby est définitivement devant tout, je suis prêt à tout laisser tomber, la question ne se pose même pas. Le reste ce sont des passes temps et ça me permet seulement de me détendre. C’est des passions, que j’ai la chance de faire de temps en temps, mais le rugby m’anime et je dédis tout à ce sport.
Ah, je ne me suis même pas dans ce débat, ça se joue entre Nelson Epée et Joachim Trouabal, je n’ai pas ma place dans la course.VIDEO. En excès de vitesse, Nelson Épée prend le périphérique pour déposer la défense anglaise
Malheureusement non, d’autres s’en charge pour moi, mais ma musique ne plait pas à tout le monde, j’ai des goûts particuliers.
Une drôle d’histoire. Un joueur de l’équipe de l’Écosse est un mec avec qui j’ai fait de l’athlétisme en Angleterre, je le connais depuis que j’ai 14 ans. On a un parcours similaire, on était ensemble en équipe d’Angleterre, et lors du tournoi de Los Angeles, c’était mon vis-à-vis. C’est toujours très étrange de jouer contre un ami, surtout un compatriote.
Euh… bien sûr que je supporte la France. Mais mes attaches à l’Angleterre sont toujours présentes. Allez, la France en première et l’Angleterre en deuxième.RUGBY. Qui sont les favoris de la Coupe du monde 2023 à un an du coup d’envoi ?
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