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Le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, condamné en première instance pour corruption, doit désigner vendredi celui qui deviendrait sa « doublure » pendant sa mise en retrait si les clubs venaient à valider ce choix lors d’un « référendum ».
Bernard Laporte va désigner lui-même la personne qu’il souhaite voir occuper sa place en son absence. Photo AFP / Clément MAHOUDEAU
Une décision en deux temps. Ce vendredi, lors d’un nouveau bureau fédéral, Bernard Laporte, condamné en première instance pour corruption, doit désigner celui ou celle qui prendra la fonction de président délégué de la Fédération française de rugby pendant sa mise en retrait.
La désignation de cette « doublure » ne sera cependant pas effective avant l’approbation des clubs, appelés à valider ce choix lors d’un référendum dans les prochaines semaines.
Pourquoi Bernard Laporte cède sa place
Bernard Laporte a été condamné le 13 décembre à deux ans de prison avec sursis pour avoir noué un « pacte de corruption » avec l’homme d’affaires et président du club de Montpellier Mohed Altrad.
Ayant fait appel de la décision, sa peine, assortie de l’interdiction d’exercer son activité de président de la FFR, n’est pas immédiatement exécutoire.
L’ancien sélectionneur des Bleus refuse à ce titre de démissionner mais a accepté, sous la pression conjointe de la ministre des Sports, de la Ligue nationale de rugby (LNR) et du comité d’éthique de la FFR, de se mettre en retrait derrière un président délégué jusqu’au procès en appel, qui ne devrait intervenir qu’après la Coupe du monde 2023 en France.
Comme le lui avait directement demandé la ministre en décembre, il s’est engagé à céder «l’ensemble de ses prérogatives» à cette doublure.
Sur quel nom se prononceront d’ici la fin du mois les quelque 1 900 clubs du pays appelés à voter «pour» ou «contre» le président délégué que Bernard Laporte aura lui-même proposé ?
Plusieurs favoris se dégagent depuis que la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, afin d’éviter «un bain de sang» au sein de la fédération, a accepté le principe de la mise en retrait du patron du rugby français en attendant une décision pénale définitive.
Patrick Buisson, vice-président de la FFR en charge du rugby amateur depuis octobre 2020, en fait notamment partie.
Le méconnu Patrick Buisson est favori pour remplacer Bernard Laporte. Photo Sipa / Mourad ALLILI
Ancien dirigeant du club d’Uzès, dans le Gard, et du comité de Provence, il était précédemment responsable de la réforme numérique et de la simplification à la fédération lors du premier mandat de Bernard Laporte, dont il est proche.
Cet ancien demi de mêlée de 65 ans, informaticien dans le civil, ferait davantage consensus auprès du milieu amateur que l’actuel N.2 de la FFR, Serge Simon, lui aussi impliqué dans l’affaire qui embarrasse le rugby français à huit mois de la Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre).
L’ancien pilier de Bègles-Bordeaux et du Stade français, bras droit de Bernard Laporte, a été relaxé en décembre par le tribunal correctionnel de Paris du chef d’accusation de « prise illégale d’intérêts ». Mais le parquet national financier (PNF) a depuis fait appel de cette décision.
Serge Simon, fidèle de Bernard Laporte, n’en a peut-être pas fini avec la justice. Photo Sipa / Christian LIEWIG
Quel que soit le nom qui émergera du bureau fédéral vendredi, l’opposition à Bernard Laporte, dirigée par le président de la ligue d’Ile-de-France Florian Grill, appelle les clubs français à « dire non » à ce qu’elle qualifie de « référendum ».
« C’est une parodie de vote! Le référendum proposé est un ersatz de démocratie », écrit-elle dans un communiqué publié mardi.
Le maintien artificiel de Bernard Laporte et de son équipe n’est que le résultat de la faiblesse des statuts de la FFR concernant la déontologie et l’éthique de ses dirigeants.
Le groupe d’opposition Ovale Ensemble
« Le choix d’un successeur par un président condamné nous ridiculise aux yeux du monde entier », ajoute la liste Ovale ensemble, qui aurait préféré une élection générale.
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