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Edition du Soir Rhône
sam. 29/10/2022
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Il n’y a même pas un mois, le 15 avril peu après 21 heures, les Violets venaient de s’incliner face à Nevers sur la pelouse de Verchère et semblaient condamnés. De l’aveu même de Fabrice Estebanez, l’US Bressane avait un pied et demi en Nationale. Il fallait un exploit pour y croire, surtout que le calendrier qui se présentait devant eux paraissait presque insurmontable.
Mais voilà, ces Violets ont du cœur et ne sont jamais aussi bons que dos au mur et ont su renverser cette situation. En allant l’emporter à Béziers d’abord , puis en dominant Colomiers, vendredi dernier à Verchère dans une ambiance de folie.
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Deux victoires face à deux prétendants au Top 6 plus tard, les Bressans sont en « finale ». Face au livre de l’histoire du club, prêts à en écrire l’une des plus belles pages, si ce n’est la plus belle : être à jamais les premiers à maintenir le club en Pro D2. Pour cela, ils vont pouvoir compter sur l’appui de leur public, omniprésent cette saison, puisqu’une délégation d’au moins 1 000 Bressans est attendue au stade des Alpes ce jeudi soir. « Cette histoire, on veut l’écrire avec eux, elle leur appartient aussi », lâchait le manager bressan à la veille de ce dernier match de la saison.
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Sur la rencontre en elle-même, il n’y a « pas trop de calcul à faire ».
À trois points de Rouen à l’aube de cette dernière journée, l’US Bressane doit l’emporter : « On n’a pas d’autre solution, il y avait de l’euphorie dans le vestiaire après la victoire face à Colomiers mais on a vite switché pour se concentrer sur Grenoble parce qu’on sait que si on ne l’emporte pas, ça n’aura servi à rien », admettait Loïc Baradel. Le capitaine, qui décrit « un vestiaire très sérieux et studieux » ne s’attend pas à une partie de plaisir face à une formation iséroise pourtant 13^e et hors de tout danger. « C’est un match à l’extérieur contre une équipe qui ne va pas se laisser faire et qui veut bien finir. »
Et pour cause, le FCG — qui a laissé nombre de ses cadres au repos la semaine dernière — fêtera sur cette rencontre les 10 ans de son titre de Pro D2, synonyme de montée en Top 14. « Je m’attends à une opposition rude mais j’ai confiance en mes joueurs. Je leur ai dit que si l’on réussissait à faire ce que l’on s’est dit, ils s’en souviendraient toute leur vie. »
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Pour remporter cette « finale », Fabrice Estebanez n’a pas changé sa routine hebdomadaire, même s’il avoue avoir insisté sur l’aspect mental : « Le match à Colomiers n’a pas été notre plus intense de la saison, mais de toute façon, le genre de match qui se présente à nous à Grenoble se gagne dans la tête. J’ai essayé d’enlever cette pression un peu négative, tout ce qui peut faire douter. On est très peu revenu sur le match de Colomiers, on a très peu regardé l’adversaire. On s’est concentré sur nous-même, de toute façon, ça ne dépendra que de nous. »
Et un peu de Rouen. Avec trois points d’avance, les Normands se maintiendraient en cas de victoire sur la pelouse de Bayonne. Mais les Basques doivent impérativement l’emporter pour assurer leur deuxième place. À moins d’un cataclysme, une victoire des Violets à Grenoble serait donc synonyme de maintien. Et de première historique.
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