« Le match le plus abouti de la saison », pour Christophe Loustalot. « L’un des plus aboutis, tempère son entraîneur Rémi Talès. Car il y a quand même la rencontre contre Oyonnax (26-15),où on avait fait une grosse partie. » Peu importe sa position dans la hiérarchie des meilleures sorties de l’année, le succès bonifié face au cador grenoblois (32-19) l’a confirmé : le déficit de confiance des deux derniers mois n’est plus qu’un lointain souvenir. Dixième au soir de la 9e journée après une prestation ratée chez la lanterne rouge massicoise (23-17), le Stade Montois a retrouvé le podium ce vendredi 9 décembre, à quatre…
« Le match le plus abouti de la saison », pour Christophe Loustalot. « L’un des plus aboutis, tempère son entraîneur Rémi Talès. Car il y a quand même la rencontre contre Oyonnax (26-15), où on avait fait une grosse partie. » Peu importe sa position dans la hiérarchie des meilleures sorties de l’année, le succès bonifié face au cador grenoblois (32-19) l’a confirmé : le déficit de confiance des deux derniers mois n’est plus qu’un lointain souvenir. Dixième au soir de la 9e journée après une prestation ratée chez la lanterne rouge massicoise (23-17), le Stade Montois a retrouvé le podium ce vendredi 9 décembre, à quatre longueurs de la 2e place occupée par le voisin biarrot. Presque inespéré, un mois et demi et quatre succès en cinq matchs plus tard.
« Il y a cinq ou six semaines, le top 3 était très très loin, confirme Rémi Talès. Dire qu’on serait dans les trois premiers aujourd’hui, on aurait signé tout de suite ! » Un retour au premier plan qui s’explique notamment par une solidité défensive retrouvée, une remobilisation collective et un groupe désormais – et quasiment – au grand complet.
C’était le mal montois du début de saison. Alors que l’objectif affiché était de figurer parmi les meilleures défenses du championnat, dans la lignée de la saison passée, les hommes de Patrick Milhet possédaient, il y a un peu plus d’un mois, l’un des plus mauvais bilans avec 27 essais encaissés en neuf journées. Sur leurs cinq dernières sorties, ils n’en ont encaissé que six, dont deux en Provence (20-19), le seul revers depuis la déroute francilienne. Et ils n’en ont concédé qu’un contre Grenoble, sur l’une des rares opportunités du FCG après un cafouillage défensif.
« Il n’y a pas de secret, on le répète souvent : la défense, c’est le reflet de l’état d’esprit, estime Rémi Talès. Peut-être qu’à un moment, on avait plus de mal à se faire mal et à faire mal à l’adversaire. Comme par hasard, les rebonds et les collisions changent. La défense, c’est le ciment d’une équipe, il faut qu’on la garde si on veut rester en haut. »
Pour le demi de mêlée Christophe Loustalot, précieux dans le jeu courant et parfait dans son rôle de buteur ce vendredi soir, pas de doute : la renaissance du Stade Montois trouve sa source dans la semaine de travail après les défaites agenaises (11-33) et massicoises (23-17), juste avant la réception cruciale de Colomiers le 4 novembre (25-9). « On s’est mis remis à l’endroit contre Colomiers. La remise en question, ça a été cette semaine-là. Le staff a fait les choix qu’il fallait faire et on met 25 points au troisième. Le déclic, il est là. »
« Cela suivait le non-match à Massy, où on avait fait une très mauvaise performance, reprend Talès. On a peut-être été un peu plus dur avec les joueurs. Mais on était au pied du mur avant Colomiers, si tu perdais, tu te retrouvais dans le fin fond du classement, à regarder vers le bas. Ce match-là a été déterminant, on s’est retrouvé surtout sur l’état d’esprit. Il a été fondateur pour la suite du bloc. »
Sans surprise, le passage à vide des jaune et noir a coïncidé avec le nombre conséquent de blessés. Depuis, l’infirmerie s’est vidée et le niveau de performances s’est envolé. Et dans la lignée de leurs dernières sorties, les finisseurs landais ont apporté. « C’est une grosse satisfaction, ça nous permet de tourner, apprécie le technicien montois. « Tchoum » (Romain Latterrade) a été dans la lignée de Jose (Gonzalez) avec une grosse rentrée, Lasha (Macharashvili) récupère une pénalité avec Jean-Luc (Innocente), « Auré » Lisena qui revenait de blessure a donné son corps, Simon Renda qui rentre et qui marque un essai… Avec les retours de blessure, on a des mecs qui nous emmènent de la densité physique. Dans les collisions, on est beaucoup plus fort qu’on ne l’a été à un certain moment du fait de leurs absences. Un mec comme « Waka » (Nacani Wakaya), il rassure tout le monde au milieu de terrain. C’est le régulateur de notre jeu, offensivement et défensivement. »
Avant la dernière journée de l’année contre Carcassonne, le 16 décembre à Boniface, les Landais ont retrouvé des certitudes. « Mais le bloc n’est pas encore réussi, rappelle Loustalot. S’il y a échec, on partira en vacances triste. Je n’ai pas envie de ça. Mais ne vous attendez pas à un grand match contre « Carca ». Ce sera la victoire, un point c’est tout. » Histoire de passer des vacances de Noël « bien au chaud », solidement installé sur le podium, le regard tourné vers le top 2.