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Au-delà des nouvelles stars Paolo Garbisi (21 ans) ou Ange Capuozzo (22 ans), le rugby italien compte sur sa jeunesse pour prouver que la “Nazionale”, victorieuse à la surprise générale du pays de Galles, mérite sa place dans le Tournoi des six nations.
Au lendemain de la victoire historique au Millennium de Cardiff (22-21), la première pour les Transalpins depuis février 2015, les moins de 20 ans ont confirmé en passant quatre essais aux jeunes Gallois (27-20) lors de leur troisième victoire de l’édition 2022.
Pour l’heure, les U20 italiens n’ont jamais fait mieux que 4e du Tournoi de la catégorie d’âge mais, contrairement à leurs homologues chez les A, ils n’ont plus décroché la Cuillère de bois depuis 2017 et ont terminé l’édition 2022 avec un bilan positif (3 victoires, 2 défaites) pour la première fois de leur histoire.
Les U18 enchaînent également les victoires contre les cadors de l’hémisphère Nord.
Un revirement de situation opéré grâce au travail de la Fédération italienne de rugby: environ 120 des meilleurs joueurs italiens des U18 et U19 s’entraînent dans un des quatre centres nationaux, gérés par la FIR, à Milan, Rome, Trévise et Prato.
A Milan, le centre est hébergé au sein de l’Istituto Leone XIII, une école privée située en bordure du cossu City Life, un quartier d’affaires, résidentiel et commercial au nord-ouest du centre historique de la ville.
Les rugbymen en herbe y logent du lundi au jeudi, allant à l’école le matin, sur place ou dans la métropole lombarde, avant de revenir s’entraîner dans l’après-midi.
“Nous devons trouver un moyen d’aider nos garçons à étudier, à s’entraîner, à manger, à dormir et à avoir un temps social de qualité de la manière la plus économiquement durable possible”, a expliqué à l’AFP le directeur technique de la FIR Daniele Pacini.
Ces centres, instaurés en 2016, coûtent chacun autour de 400.000 euros par an. Celui de Rome est niché au coeur du complexe olympique et dispose d’infrastructures sportives uniques mais pas d’école.
“Ici (à Milan), nous avons un bon système parce qu’ils dorment dans un endroit sûr, le terrain est ici, certains d’entre eux vont à l’école ici aussi”, poursuit Pacini, ancien international des moins de 21 ans dont la carrière a été interrompue par une blessure.
De quatre centres, le rugby italien passera bien à deux à partir de septembre, à Milan et à Rome. Deux nouveaux centres seront cependant accolés aux franchises italiennes: Benetton à Trévise et Zebre à Parme.
“C’est un environnement professionnel, où il y a des joueurs professionnels, des matches de l’United Rugby Championship (le championnat des provinces et équipes irlandaises, écossaises, galloises, sud-africaines et italiennes, NDLR) contre une opposition internationale et donc un environnement dans lequel un joueur peut compléter son développement”, explique Pacini.
La FIR, qui dispose d’un budget annuel d’environ 45 millions d’euros, tente de préparer l’avenir de sa sélection tout en souhaitant élargir sa base de joueurs.
Avant la pandémie de Covid-19, il y avait 70 000 joueurs de rugby enregistrés dans toute l’Italie, contre 90 000 entre 2013 et 2016. En mars 2020, environ 17 000 joueurs étaient âgés de 13 à 17 ans. C’est peu comparé au 600 000 Anglais.
“En plus d’avoir moins de joueurs, l’Écosse, qui a les chiffres les plus proches des nôtres, a également une Fédération avec 12 millions d’euros de plus. Ne parlons même pas de l’Angleterre ou de la France…”, explique encore Pacini.
La stratégie italienne vise à élargir la base tout en étendant la pointe de la pyramide.
“Nous avons une pointe qui doit être à la même hauteur que celles des autres équipes, sinon nous devrons quitter les Six Nations”, a admis Pacini.
Et quitter le Tournoi serait catastrophique : 95% du budget de la FIR provient de la compétition, dont environ 40% est utilisé pour le développement de la base et des jeunes.
“Pour tripler les 25 000 enfants que nous avions avant la pandémie, il faudra 20 ans, si nous faisons les choses correctement. Mais en attendant, l’équipe nationale ne peut pas perdre continuellement pendant encore sept ans.”
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