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L’équipe de France a porté sa série d’invincibilité à 12 succès consécutifs grâce à sa victoire face au champion du monde de rugby, ce samedi.
Temps de lecture : 3 min
Le XV de France, malgré des blessures et un carton rouge pour son capitaine Antoine Dupont, a battu samedi à Marseille l’Afrique du Sud (30-26), championne du monde en titre, pour la première fois depuis 2009 et porté à douze sa série record de victoires consécutives. Vainqueurs poussifs de l’Australie (30-29) la semaine dernière au Stade de France pour le premier de leurs trois tests d’automne, les Bleus ont encore souffert face aux Springboks, mais ont de nouveau fait preuve de caractère. Ils pourront terminer l’année invaincus en cas de succès contre le Japon la semaine prochaine à Toulouse.
« Ce sont de magnifiques combattants, des joueurs qui aiment avancer, qui ont ça dans leur ADN », avait prévenu à propos des Springboks le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié en présentant sa composition d’équipe à Marcoussis. Au bout d’une demi-heure de jeu, le combat et l’intensité imposés par ces mêmes combattants avaient déjà donné une autre allure au XV titulaire concocté par le staff de l’équipe de France, avec quatre joueurs remplacés pour blessure.
Le premier coup du sort est intervenu à la 13e minute, sous la forme d’un terrible déblayage du troisième ligne Pieter-Steph du Toit, heurtant à pleine vitesse la tête du centre Jonathan Danty, et récoltant au passage un carton rouge. Le néo-papa, absent de Marcoussis cette semaine pour assister à la naissance de son fils, s’est tordu de douleur sur la pelouse en se tenant le visage, avant de quitter ses partenaires. Sa sortie a forcé les Bleus à réorganiser leurs lignes arrières, l’ailier Yoram Moefana retrouvant son poste de prédilection au centre, et le troisième ligne Sekou Macalou rentrant… à l’aile. Cette solution de remplacement était prévue par le staff, et acceptée par ce joueur au profil atypique : « S’il faut que je joue 10, je jouerais 10. Le plus important, c’est d’aider l’équipe », avait expliqué Macalou, à la vitesse rare pour son gabarit (1,93 m et 90 kg). Pas sûr cependant que l’encadrement des Bleus ait prévu que Macalou doive jouer aussi longtemps face à l’électrique ailier sud-africain Cheslin Kolbe, dont les appuis déroutants sont bien connus en Top 14.

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À la 29e minute, c’est le colossal pilier droit Uini Atonio qui quittait – temporairement, il reviendra en deuxième période – la pelouse pour un protocole commotion, remplacé par Sipili Falatea, joueur de Bordeaux-Bègles au profil explosif plutôt prévu pour finir les matchs. « Défier les Boks, c’est aussi un step up (une progression) en termes d’engagement, d’intensité et de combat. Ça va vraiment ferrailler », analysait le deuxième ligne Thibaud Flament dans la semaine. Quelques minutes après Atonio, lui aussi quittait les Bleus pour un protocole commotion (32e), cette fois définitivement, remplacé par Romain Taofifenua.
L’essai de Cyril Baille (21e), tout en puissance, aurait pu rassurer sur l’état de forme du pilier toulousain, qui avait retrouvé la semaine passée les Bleus avec seulement une petite trentaine de minutes de jeu en Top 14, après une opération à l’adducteur gauche cet été. Las, à la 33e minute, il était lui aussi obligé de quitter ses partenaires, boitant lourdement de cette même jambe gauche, laissant le soin au Rochelais Reda Wardi de batailler contre le pack sud-africain.
« Il faudra être capable de combattre et de jouer, et pas de rester uniquement dans le combat, ne pas aller simplement sur le terrain où ils voudront nous emmener », avait prévenu Laurent Labit, l’entraîneur chargé de l’attaque. C’est pourtant dans le combat que ce XV de France, en peine dans son jeu, a finalement repris l’avantage. D’abord avec un essai en force de Falatea (74e), puis grâce à une mêlée dominatrice (78e), qui a offert à Thomas Ramos une pénalité qui a scellé une victoire littéralement acquise dans la douleur.
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Il est dommage qu’une rencontre internationale entre deux équipes parmi les meilleures au monde ait été confiée à un arbitre aussi mauvais, Wayne Barnes, qui n’en est pas à son coup d’essai. La presse et les médias sud-africains le nomme, sarcastiquement, “homme du match” pour l’ensemble de sa prestation ; c’est bien méritée. Que cet homme soit arrivé à établir le record mondial du nombre de matches arbitrés demeure un mystère tant dès son premier match, il avait montré des lacunes certaines dans une interprétation fantaisiste des règles de ce sport. Il devrait regarder avec attention le match Barbarians – All Blacks de 1973 qui fut l’un des sommets du jeu, rendu fluide parce que l’excellent arbitre, Français, Georges Domergue sut le rendre ouvert et laisser les solistes des deux camps interprétés leur partition avec leur brio naturel. Barnes n’a jamais été capable de s’élever à une telle hauteur : on peut citer parmi ses “chefs-d’oeuvre” le France – Pays de Galles et les 20 mn supplémentaires qu’il infligea au deux équipes parce qu’il n’avait pas les tripes pour siffler l’essai de pénalité sur les mêlées successivement écroulées par le pack gallois ; on peut citer aussi le France – Nouvelle Zéande en quart de finale de la Coupe du Monde 2007, où il oublie un en-avant de Michalak qui amène à l’essai de Jauzion qui fait passer la France devant la Nouvelle-Zélande, ni les 10 dernières minutes où il ne voit aucune faute de la ligne Maginot française alors que nombre de scories peuvent être relevées. Dans un combat qui promettait d’être aussi intense, World Rugby aurait dû nommer un arbitre véritable, pas un tel clown
Avec 4 protocoles commotions ce France Afrique du Sud a t-il dépassé les Bornes ?
A 300 jours de la coupe du monde ce déferlement de violence n’était-il pas la pire des publicités possible pour le rugby ?
Il est important de se poser ces questions, si l’on veut que les mères de famille autorisent leurs enfants à fréquenter les écoles de rugby, dont les effectifs sont en baisse constante !
A la vue de cette partie de foot-rugby, je ne suis plus certain d’inciter mes petits enfants à pratiquer ce sport en raison des conséquences neurologiques inévitables, sans parler des traumatismes osseux ou musculaires. Petite précision j’ai joué au rugby en scolaire, en universitaire et en club jusqu’à 29 ans sans bobos notables. Pas sûr que nos pratiquants de haut niveau fassent de beaux vieillards.
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