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Rugby: Galthié aborde le Tournoi "avec beaucoup de joie, de plaisir et de bonheur"
Le sélectionneur de l’équipe de France Fabien Galthie (G) et son capitaine Antoine Dupont lors du mancement officiel du Tournoi des six nations 2023 à Londres, le 23 janvier 2023
AFP
Le sélectionneur de l’équipe de France de rugby Fabien Galthié lors d’une session d’entraînement du XV de France à Marcoussis, le 9 novembre 2022
AFP
Tenante du titre, la France va démarrer le Tournoi des six nations 2023 avec des déplacements en Italie puis en Irlande, mais, après 13 victoires de rang, l’encadrement des Bleus veut “continuer à faire grandir” l’équipe, assure le sélectionneur Fabien Galthié, qui aborde la compétition “avec beaucoup de joie, de plaisir et de bonheur”.
Q: Dans quel état d’esprit abordez vous ce Tournoi en tant que tenant du titre?
“Avec beaucoup de joie, de plaisir et de bonheur. Nous sommes rassemblés depuis hier (dimanche, ndlr) soir. Nous avons commencé notre préparation et l’objectif est de transformer très vite cette sélection en équipe de France: réapprendre à parler le même langage, à avoir la même stratégie et réapprendre aussi notre culture de base et refixer ce qu’on appelle notre +mission+, qui est sacrée”.
Q: Après 13 victoires consécutives, pensez-vous que votre équipe a encore une marge de progression ?
Le sélectionneur de l'équipe de France de rugby Fabien Galthié lors d'une session d'entraînement du XV de France à Marcoussis, le 9 novembre 2022 / AFP
R: “On a vraiment la possibilité de continuer à grandir et à se développer. L’équipe est en train d’acquérir de la maturité et de l’expérience collective. On a identifié très clairement, l’an dernier, des points d’amélioration. On gagne les matches, c’est vrai, mais au cours de chacun d’entre eux, on a eu des temps forts mais aussi des temps faibles, et là-dessus on peut travailler de façon très précise pour continuer à faire grandir notre équipe et l’améliorer”.
Q: Le record de victoires consécutives pour une nation majeure du rugby est de 18, y pensez-vous ?
R: “Quand je vous entends parler de ce record, ça m’émeut, ça me touche, ça me fait quelque chose, c’est vrai. On sent que pourquoi pas, mais chaque match est tellement particulier. Chaque match, on le prépare comme un morceau de vie à part entière avec un adversaire qui représente une nation, une culture, des valeurs. On se rend compte qu’on a des adversaires magnifiques, dans des stades sublimes, avec des compétences techniques autour d’eux incroyables. (Et) on a encore envie de vivre d’autres matches aussi intensément et de rester dans le sublime et le merveilleux”.
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