Neuf points, voilà le retard que doit rattraper le Rion/Morcenx Club Rugby, afin de pouvoir poursuivre l’aventure en phase finale et d’accéder directement à l’échelon supérieur, sans passer par la case barrage. Auteurs d’une bonne rencontre en terre catalane (26-17), les hommes du duo Labat-Toulouze peuvent y croire, tant ils ont dominé la fin de rencontre sans réussir à transformer cette domination en point. Ils devront…
Neuf points, voilà le retard que doit rattraper le Rion/Morcenx Club Rugby, afin de pouvoir poursuivre l’aventure en phase finale et d’accéder directement à l’échelon supérieur, sans passer par la case barrage. Auteurs d’une bonne rencontre en terre catalane (26-17), les hommes du duo Labat-Toulouze peuvent y croire, tant ils ont dominé la fin de rencontre sans réussir à transformer cette domination en point. Ils devront se montrer bien plus réalistes à Bernard-Ducamp, ce dimanche 22 mai, pour renverser les Catalans et briller, comme la réserve qui, elle, est en huitième de finale, opposé ce même jour à l’équipe d’Amiens à Biard (Vienne). Le deuxième ligne Rémy Douet, qui vit sa deuxième saison sa saison au club, évoque ce rendez-vous décisif.
Quelles sont vos impressions après la défaite du match aller à Rivesaltes (26-17) ?
On était forcément déçu. Il y a aussi un sentiment de frustration parce qu’on méritait mieux sur l’ensemble du match. En début de partie, nous prenons cet essai casquette, qui nous a fait courir après le score le reste du match. Un essai que nous n’aurions jamais dû prendre, c’est rageant ! Sur notre deuxième mi-temps, nous n’avons pas été assez efficaces dans les zones de marques et sur des matchs comme ça, c’est important de scorer.
Quels sont les points que vous devrez améliorer afin d’inverser le score en votre faveur ?
Monter chacun d’un cran dans l’intensité, être plus réalistes et concrétiser nos temps forts. Comme nous le disent les coachs, notre pire ennemi c’est nous-mêmes. Il faudra donc être bien concentrés, solidaires et appliqués pendant 80 minutes, au lieu de faire des bouts de match. On sait que c’est une rencontre très importante, pour nous les joueurs, le club et les supporteurs. C’est un gros match qui nous attend dimanche. Ce sera notre finale et je sais que nous en sommes capables.
Que représentent pour vous les phases finales ?
C’est toujours un moment à part. Ce sont des matchs avec une grosse intensité et, souvent, ça peut basculer sur des détails. Tu gagnes, tu continues. Tu perds, tu es en vacances. Et plus tu avances, plus tu as de l’excitation la semaine et la pression le dimanche. On bosse toute la saison pour ça, alors quand tu y es, il faut être au rendez-vous. C’est les beaux jours, il fait chaud, il y a du monde au stade, les bandas, les copains, etc… ça reste une ambiance particulière.
Avez-vous des souvenirs particuliers de ces moments ?
Bien sûr, notamment avec Orthez, où l’on s’est qualifié trois années de suite pour les phases finales. Je me rappelle surtout de cette montée pour la Fédérale 1, en 2017. On termine 3e de poule puis on élimine Salles, alors que nous avions pourtant un retard de 13 points après le match aller chez eux. Le tour d’après, on élimine l’ogre Marmande, premier de sa poule, grâce à une cocotte à la 83e minute ! Ensuite, pour le match de la montée, on bat le leader de notre poule le Bassin d’Arcachon. Malheureusement, l’aventure se terminera en quart de finale contre Bergerac, qui perdra par la suite en finale contre Hyères Carqueiranne.
Vous portez le maillot du RMCR depuis 2020. Comment avez-vous vécu ces deux saisons ?
Mon arrivée s’est très bien passée. J’ai rejoint le club avec des copains (Julien Lescarboura, Timothée Broux et Lionnel Capoulun) pour jouer avec mon frère Fabien et pour l’ambition du club, qui m’avait été présenté par le président Dominique Dourthe puis les coachs Olivier Toulouze et Jérome Labat. Je n’arrivais pas non plus en terre inconnue, puisque je connaissais également quelques joueurs avec qui j’avais déjà joué plus jeune. C’est un club où il fait bon vivre, ambitieux et familial, porté par un grand nombre de bénévoles et supporteurs. C’est aussi un club qui se donne les moyens de se structurer à tous les niveaux.