LE FIL INFO
La ville de Libourne prendra finalement bien part au prochain mondial de rugby et logera l’équipe de Roumanie et non celle des Fidji, comme initialement prévu.
C’est à Libourne que l’équipe des Fidji aurait dû poser ses valises durant le prochain mondial de rugby qui se déroulera en France du 8 septembre au 29 octobre. Finalement, et pour cause de travaux, le Château Hôtel Grand Barrail de Saint-Émilion avait décidé de se désister obligeant Semi Radradra et les siens à se déplacer à Lormont.
Mais la sous-préfecture girondine pourra tout de même accueillir une sélection nationale puisque la formation de Roumanie s’installera à Libourne. La fédération roumaine en a fait l’annonce ce mercredi. « Ça aurait pu être les Fidji…Finalement nous accueillerons l’équipe de Roumanie qui a choisi Libourne comme camp de base pendant la Coupe du Monde de rugby 2023 et nous en sommes très heureux et honorés ! » s’est réjouit Philippe Buisson, maire de la commune, qui a également exprimé son enthousiasme en roumain.
Ça aurait pu être les Fidji…Finalement nous accueillerons l’équipe de Roumanie qui a choisi la @ville_libourne comme camp de base pendant la coupe du monde de rugby 2023 et nous en sommes très heureux et honorés !!
Bine a?i venit la Libourne! Suntem încânta?i ! https://t.co/FXoGmiGuQu
Joueurs et staff logeront au Mercure durant plus de deux mois dès la fin août indiquent nos confrères du Résistant. Ils bénéficieront des installations sportives de la ville et notamment du stade Moueix. Il s’agira du troisième camp de base établi en Nouvelle-Aquitaine après celui de Lormont et de la Géorgie, installée sur l’île de Ré et à La Rochelle.
Troisième du Rugby Europe Championship 2021, la Roumanie aurait dû disputer l’ultime tournoi de qualification en tant que barragiste qui se déroule en ce moment même à Dubaï. Mais l’Espagne (où était sélectionné le girondin Gauthier Minguillon), première du tournoi européen, a finalement été exclue après avoir aligné un joueur inéligible. La Roumanie a ainsi pris la place du XV du Lion et l’équipe du Portugal, entraînée par l’arcachonanais Patrice Lagisquet, est alors devenue barragiste (et peut encore potentiellement se qualifier en cas de succès vendredi soir contre les États-Unis).
Vingtième au classement IRB, la Roumanie a participé à toutes les éditions de la Coupe du Monde à l’exception de la dernière, celle de 2019. Les Chênes, entraînés par l’écossais Andy Robinson, pourront s’appuyer sur les joueurs du Top 14 Andrei Mahu (Perpignan) et Atila Septar (Toulon) mais aussi de l’arrière Mihai Macovei, arrivé cet été au RC Bassin d’Arcachon en Nationale 2.
Dernièrement, les joueurs du pays de Dracula, ont battu le Chili (30 à 23) avant de s’incliner 21 à 16 contre l’Uruguay. Samedi après-midi ils rencontreront les Samoa de l’ancien unioniste Ulupano Seuteni.
La Roumanie aura l’occasion de montrer ce qu’elle a dans le ventre en 2023 au Matmut Atlantique puisqu’elle y jouera des matchs de prestige contre l’Irlande (le 9 septembre) et l’Afrique du Sud (le 17 septembre). Leur duel face à l’Ecosse et les Tonga se tiendront à Lille les 30 septembre et 8 octobre.
Pour rappel, Pays de Galles-Fidji (le 10 septembre), Samoa-Chili (le 16 septembre), Géorgie-Fidji (le 30 septembre) auront également lieu dans l’enceinte bordelaise. « On a bien gâté Bordeaux en termes de match, on sent l’enthousiasme du public » commentait depuis la capitale girondine Jacques Rivoal, le président du Comité d’organisation France 2023.
[Jérôme Martin-Castéra – photo : Fédération Roumaine de Rugby ]