Si Castres vit une période assez compliquée en Top 14, le club tarnais pourrait néanmoins saisir une opportunité en or prochainement, pour se donner une nouvelle dynamique. En effet, vous savez qu’Eddie Jones a officiellement été limogé par la fédération anglaise ce mardi. Résultat, le technicien australien est libre sur le marché. Le lien entre Jones et le CO ? La belle amitié qui lie l’ancien sélectionneur anglais et le manager castrais. Interrogé en conférence de presse sur l’avenir de son compère, Pierre-Henry Broncan n’a d’ailleurs pas esquivé la question, bien au contraire, comme relayé par Rugbyrama : “il vit forcément une période compliquée. Pour le moment, il va rentrer au Japon, où sa mère vit et d’où est originaire sa femme. Une fois qu’il se sera ressourcé, il viendra à Castres. Pierre-Yves Revol serait enclin à ce qu’il devienne consultant du club. (rires)”RUGBY. L’Angleterre dit ciao à Eddie Jones à neuf mois de la Coupe du monde
Un consultant de luxe, en somme. Mais les deux hommes, qui se sont connus à Bath, entretiennent de très bonnes relations depuis. En novembre 2021, Eddie Jones avait par exemple déjà rendu visite aux joueurs tarnais puis assisté à la rencontre de championnat entre Montpellier et Castres. Chez qui avait-il séjourné à ce moment-là ? Pierre-Henry Broncan ! Les deux hommes, véritables férus de rugby, devraient donc avoir des choses à se dire autour du CO, actuellement 11ème du championnat. “Je l’ai rencontré quand j’étais à Bath, c’est quelqu’un qui est un vrai passionné de rugby. Il est arrivé jeudi soir chez moi et depuis on a regardé Béziers–Mont-de-Marsan, impressionné de voir tous ces matches de ProD2 télévisé, explique P-H Broncan. Ça lui plaît, c’est comme si c’était deux fans de chasse qui parlaient ensemble. (…) C’est M. Eddie Jones tout simplement.” RUGBY. Top 14. Rory Kockott sera-t-il le nouveau joker médical de luxe du Castres Olympique ?
Jones à Castres, cela va être la Broncan dans les tribunes ?
Hors sujet 39 Lapandry : un cas de plus ? une nouvelle étape ?
D’habitude quand je vous fais un hors-sujet c’est soit un billet d’humeur ou des informations pas forcement toujours relayées partout et que j’estime importantes pour que chacun se faire sa propre idée
Dans le but aussi de lancer une discussion sur le sujet
Aujourd’hui c’est plus un malaise personnel qui est à l’origine de celui-ci
Les mots de Lapandry faisant suite à ceux de Haymans m’ont fait longuement réfléchir
Et j’ai le sentiment que ce n’est pas un cas de plus qui vient s’ajouter à d’autres ..et avant le prochain
Mais une nouvelle dimension importante de ce sujet ; du moins de la perception de ce sujet
En effet jusqu’à maintenant, ces symptômes de dégénérescence intervenaient à distance de la pratique et concernaient des joueurs ayant rangé depuis longtemps leurs crampons
On était passé près avec Carl car il avait connu lors de sa dernière saison à Toulon des symptômes qui a posteriori prouvent que la dégénérescence avait démarré. Mais c’était passé à l’as car autre époque déjà
Et en plus Carl, tout comme d’ailleurs Alexandre avait imputé ces symptômes à d’autres causes : bien aidé par ceux que cela arrangeait ?
Et aujourd’hui on se doit de constater que ces ETC peuvent démarrer pendant la pratique sportive sans le moindre doute
En cause ? ces chocs répétés à la tête lors des entrainements et des matchs que certains appellent des sous-commotions et qui venant se rajouter, ou pas d’ailleurs, aux commotions déclarées et qui enclenchent le processus dégénératif
Bien sur on savait que ces chocs à les têtes répétés mais en dessous d’une intensité provoquant une commotion même légère, étaient une cause plus que plausible de ces E TC
Depuis l’étude des démences pugilistiques dans les années 1920 jusqu’en 2002 ou le docteur Bennet Omalu redécouvre que des coups répétés à la tête peuvent conduire à une mort prématurée, ainsi qu’à des dépressions, des pensées suicidaires, des troubles de la mémoire. En 2015, onze joueurs âgés entre 13 et 17 ans sont décédés en lien avec la pratique du football américain aux Etats-Unis….
Mais jusqu’à maintenant la stratégie du rugby (inquiétant d’écrire ces mots) était de prendre en compte le risque de sur commotions extrêmement dangereux immédiatement mais de ne gérer en rien les risques à distance des maladies régénératrices du cerveau liés à ces chocs et ces sous-commotions invisibles tout aussi destructrices par leurs répétitions
Et face à cette gestion d’ETC pendant la carrière sportive, les clubs sont en première ligne et seul
En effet les fédérations ont la part belle en déclarant simplement un joueur inapte au rugby et en ne renouvelant pas la licence de ce joueur
Et je ne sais pas si les clubs ont la capacité de reconnaitre ce problème
D’abord de façon financière et avec une problématique évidente d’assurance de risques pris en charge ou pas
Ensuite parce que cette reconnaissance devra forcement modifier la pratique sportive, en matchs et en entrainements et que cela touche l’essence même de ce sport et bat en brèche ceux qui montraient du doigt les mauvais comportements individuels comme cause essentielle
Sur le fond on peut comprendre financièrement que les clubs fassent le maximum pour éviter de gérer ce problème, étant dans l’incapacité de l’assumer
Et je ne sais pas quel club aurait la possibilité ou l’envie de le faire
Sur la forme si ce que dit Lapandry est avéré, c’est méprisable
Et cela va modifier durablement les rapports entre un club et les joueurs puisque tout joueur saura qu ’il sera seul face à sa vie gâchée et que son club sera son premier opposant
Doit-on considérer alors que le salaire qu’on leur donne est le salaire de la peur ?
Et la notion de famille en prend un sacré coup….
Et que dire d’un syndicat de joueurs étrangement absent dans l’aide apportée aux joueurs concernés ?
Le cas Lapandry va malheureusement se reproduire dans d’autres clubs et nous verrons bien s’il y a des différences de traitement
J’espère de tout cœur que le prochain ne sera pas Leroux car j’avoue que son indisponibilité à long terme est particulièrement inquiétante à mes yeux
Et que va-t-il se passer quand la justice finira par reconnaitre ce lien entre pratique du sport et ETC ?
Viennent aussi se rajouter ce mal-être de certains joueurs qui pose question Hooper en Australie et plus récemment S’bu Nkosi en AdS
Mais qu’est ce qui peut pousser ces joueurs à imploser comme ça ?
Et que dire des ruptures des tendons du biceps, nouveau mal typique des rugbymen modernes ?
Le docteur de Mondenard d’en parler
“Il faut comprendre qu’avant les années 2000, les ruptures du biceps brachial étaient rarissimes.” Depuis, on a vu des dizaines de cas : sept dans la seule saison 2014-2015. L’ancien capitaine du XV de France, Guihem Guirado s’est rompu deux fois le biceps du bras gauche en 2019 et 2021. Verdict : cinq mois puis quatre mois d’arrêt. Cette saison, le pilier international de Clermont Rabah Slimani a vécu le même coup du sort. On pourrait aussi citer Pierrick Gunther le troisième ligne actuellement à Béziers (passé par Pau et Toulon), deux fois touché en 2015 et 2018, mais aussi Yoann Maestri, touché en octobre 2021 alors qu’il jouait au Stade français ou même Thierry Dusautoir, blessé en 2014. Les cas surviennent souvent en position défensive quand le joueur s’oppose à un adversaire lancé, on peut se rompre les tendons du haut, ils font descendre le muscle ou ceux du bas qui font remonter le muscle »
Et d’ajouter
« La musculation intensive est le déclencheur de tous ces incidents. On n’y pensait pas trop dans le rugby, mais ce genre de blessures est connu depuis longtemps dans des sports comme le bodybuilding, chez les lanceurs ou en haltérophilie. Le joueur de rugby est devenu une sorte d’haltérophile. En tant que médecin, dans la vie courante, on rencontre des ruptures du biceps, mais chez les gens de 60 ou 70 ans, c’est-à-dire des gens qui ont des muscles usagés, souvent des manuels qui ont surutilisé leurs biceps. Ils se retrouvent donc avec le syndrome de la “boule de Popeye”. Mais chez les gens de 25-30 ans, on ne rencontre jamais cette blessure.” Le biceps est une courroie de transmission qui se retrouve en décalage avec la puissance du moteur. Mais les tendons du biceps ont plus de laxité que les ligaments du genou. Les ruptures sont donc moins fréquentes, les opérations et la rééducation sont moins délicates aussi, ce qui aboutit à des absences de trois mois d’un côté contre six mois de l’autre. “Je ne dis pas que le biceps dépasse le genou, mais cette pathologie devient courante. Je me demande ce que font les instances pour lutter contre cette épidémie, autrefois inconnue.” Selon le médecin, on ne peut empêcher les joueurs de se muscler, mais trouver une autre façon de travailler : “Essayons de comprendre ce qu’on peut faire pour limiter la casse.”
Le chemin que prends ce rugby de haut niveau me dérange de plus en plus
On sait aujourd’hui que nous votons avant tout avec notre carte bleue
Que nous devons être de plus en plus, des consommateurs responsables car c’est le seul moyen d’imposer à nos dirigeants une volonté de changement au-delà des mots et des promesses
Et je me demande aujourd’hui si je suis un consommateur raisonnable quand je vais allumer ma télévision pour regarder un match de rugby de haut niveau
Et si même je vais continuer longtemps à prendre du plaisir à regarder cette élite rugbystique jouer avec un ballon mais aussi avec… leur avenir
Je viens ici aussi pour m’enrichir de vos commentaires et de vos réflexions
Ils seront les bienvenus
21h00
13h55
14h00
16h15
16h15
18h30
le meilleur site de rugby (c’est vous qui le dites, voir études harris), dans votre poche. disponible gratuitement sur ios et android :
Le Rugbynistere est un site de Rugby leader en France, créé par deux passionnés d’Ovalie en 2008, et aujourd’hui lu par plus d’un million de lecteurs passionnés chaque mois. Si malgré tous nos efforts au quotidien pour que ce site soit le meilleur, vous constatez des coquilles, ou des manquements à nos devoirs, contactez nous, on n’est pas bien méchant !
Le Rugby No Limit est le tournoi organisé par le Rugbynistère depuis 2016, déjà l’un des plus populaires de France. Le concept mélange épreuves Intervilles et Rugby à toucher à 5 mixte, avec une grosse soirée déguisée !
Enchanté beauté. Je suis Gérard Mansoif, la Mascotte du Ministère, Bar officiel du Rugbynistère, à Toulouse. C’est un lieu de pèlerinage incontournable pour les bons vivants !
© 2008 – 2022 Le Rugbynistère