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Comme Le Figaro le révélait dès vendredi, le trésorier de la FFR a été désigné ce mercredi président par intérim de la Fédération. Une candidature qui doit encore être ratifiée par un vote du Comité directeur vendredi. Vote dont l’issue ne fait aucun doute.
La Fédération française de rugby sera donc bien représentée par un président (par intérim), dimanche à Rome, pour les débuts des Bleus dans le Tournoi des six nations, face à l’Italie. Comme annoncé par Le Figaro dès vendredi, il s’agit d’Alexandre Martinez, proche du président sortant et trésorier de la FFR depuis six ans. Sa candidature doit encore être ratifiée par un vote du Comité directeur vendredi, mais l’issue du vote ne fait aucun doute.
Retour sur les faits. Vendredi dernier, Bernard Laporte, cerné par les affaires et désavoué par les clubs (qui ont voté non à 51,06% pour désigner Patrick Buisson, un proche de Bernard Laporte, comme président-délégué), avait présenté sa démission de la présidence de la FFR. Dans la foulée, les neuf membres de l’opposition ainsi que les deux représentants de la Ligue nationale de rugby (LNR, qui représente les clubs professionnels) – son président René Bouscatel et celui du Stade Toulousain, Didier Lacroix -, avaient également annoncé leur démission, suivant la demande de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.
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Mais les autres membres de la majorité au comité directeur avaient, eux, répété qu’ils ne comptaient pas pour leur part quitter leur poste, estimant «n’avoir rien à se reprocher». Ainsi, comme l’avait annoncé Comme l’avait annoncé le directeur général de la FFR Laurent Gabbanini, un nouveau bureau fédéral s’est donc réuni ce mercredi afin de «prendre acte de l’ensemble des démissions des membres du comité directeur» et de proposer un candidat (forcément issu du clan Laporte) au poste de président par intérim de la FFR jusqu’à la prochaine assemblée générale, prévue en juin à Lille.
Comme prévu, Alexandre Martinez, trésorier général de la FFR, qui a été désigné après un vote du comité directeur. «Comme ça, on pourra aller en Italie avec un vrai président», avait avancé le président de la Ligue Occitanie, non démissionnaire.
Qui est donc Alexandre Martinez, trésorier de la FFR en poste depuis six ans et la première élection de Bernard Laporte ? Interrogé par Le Figaro , ce Tarnais, qui avait été pendant neuf ans le président du club de Lavaur (Amicale Sportive Vauréenne) dont il est resté membre honoraire, expliquait : «Je suis un trésorier prudent.» Âgé de 70 ans, il est un ancien cadre dirigeant de la société Orange, un des six partenaires majeurs de la Fédération française de rugby. Il était également consultant en organisation et accompagnement auprès de PME.
Dans nos colonnes, Alexandre Martinez avait évoqué la situation financière de la FFR avant la réélection de Bernard Laporte. Il s’était montré «très optimiste» pour les années à venir de l’institution : «La Coupe du monde 2023 constitue un événement qui favorisera la croissance du nombre des licenciés. Et on place beaucoup d’espoirs sur les futurs résultats du XV de France. Cette équipe fait déjà réagir positivement notre public. On voit les éclaircies arriver.»
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L’opposition au clan Bernard Laporte, avec à sa tête Florian Grill, président d’Ovale Ensemble, n’a pas dit son dernier mot. Dans un entretien au Figaro, le président de la Ligue Ile-de-France en appelle en effet à la responsabilité des élus encore en poste qui «sont dans leur tour d’ivoire. Ils n’ont pas compris qu’en défendant leurs intérêts particuliers, ils ne défendent pas l’intérêt général». Et d’ajouter : «On ne va pas prendre la Bastille. Donc, j’en appelle à la responsabilité rationnelle de chaque individu. Après… Est-ce que Patrick Buisson ou Alexandre Martinez, que j’estime rationnels, vont assumer derrière ? Et quelle est la véritable cohésion de cette équipe ?»
Pour Florian Grill, «en réalité, ce sont Serge Simon (vice-président de la FFR) et Christian Dullin (secrétaire général) qui tirent les ficelles, aidés par Laurent Gabbanini (directeur général). Ce qui me gêne encore plus, car le directeur général de la FFR, rémunéré à 100% par les clubs, devrait faire preuve, lui, d’une neutralité exemplaire. Il est choquant qu’il s’investisse autant…»
Avant le vote des clubs sur la désignation de Patrick Buisson, Alexandre Martinez avait appelé à l’union sacrée avant le Six Nations et le Mondial en France, deux compétitions où les Bleus sont favoris. «Il n’est pas opportun de changer de cap avec le Tournoi des six nations et la Coupe du monde qui sont là. Il y a un temps pour tout, avait-il martelé dans Midi Olympique . 2023 doit être celui de la raison, de la sérénité et du rassemblement. On ne change pas une équipe qui gagne, surtout pas à la veille d’une compétition cruciale pour notre avenir et notre histoire. L’équipe de France a besoin de stabilité et de continuité. Mettons de côté les différences et concentrons-nous sur l’unité.» Ce nouvel épisode de l’affaire tourmentée qui agite le FFR est loin d’avoir apaisé les tensions qui durent depuis des années. Et l’élection de Bernard Laporte.
PiR2
le
Comme souvent la gestion des Fédés par des amateurs affairistes débouche sur des affaires. Nul de nul
biben
le
Avec pour le vice président 3 Plafond Annuel de Sécurité Sociale (PASS) soit 132 000 euros annuel et pour le trésorier 1 PASS soit 44 000 euros annuel On comprend que le trésorier veuille prendre la Présidence !
Après il y a les frais de représentation !!!
INFO LE FIGARO – Jean-Claude Skrela, l’un des neuf élus démissionnaires d’Ovale Ensemble, a souhaité revenir sur sa décision. Celle-ci ayant été notifiée dans le PV du Comité directeur de vendredi, il lui est cependant impossible de revenir en arrière.
La ministre des Sports a tenu un discours ferme sur les proches de Bernard Laporte, restés en poste malgré la démission de ce dernier.
ENTRETIEN – Le président d’Ovale Ensemble est à la tête de l’opposition au clan Laporte. Il explique avec force au Figaro pourquoi il a démissionné. Et en appelle à la responsabilité des élus de l’ex-président de la Fédération pour obtenir des élections générales.
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Rugby : Alexandre Martinez désigné président par intérim de la FFR
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