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Homme de base du cinq de devant de Biarritz depuis le début de la saison, le deuxième ligne samoan entame sa deuxième saison en rouge et blanc. Titulaire à presque tous les matches depuis la reprise du championnat, il répond pour la première fois à notre micro.
Avec son compère Johnny Dyer , Joshua Tyrell forme l’attelage du Biarritz Olympique depuis le début de la saison . Titulaire à huit des dix premiers match du BO , le deuxième ou troisième ligne samoan d’1m 94 pour 116 kg enchaîne les rencontres. Joueur de devoir, il débutera une nouvelle fois avec le numéro cinq dans le dos pour la réception d’Aurillac ce vendredi 4 novembre pour la 10e journée de Pro D2 . Sans Dyer, blessé à la vingtième minute contre Rouen la semaine dernière , mais avec “hâte et excitation“, avant une semaine de pause.
Josh Tyrell : Physiquement, ça va, je me sens très bien. J’ai toujours autant de hâte de jouer, toujours a même excitation. Je n’ai pas beaucoup joué la saison dernière, mais cette année oui, et mon corps suit le rythme.
J’espère, en tout cas je trouve qu’on est tous plus au moins leader dans le cinq de devant, à notre manière. On ne parle pas énormément, on fait juste notre boulot. On laisse Guy Millar, Romain Lonca ou encore Dave O’Callaghan parler, c’est plus leur rôle, et nous on fait le travail. Personnellement, je ne suis pas dans les discours, plutôt dans les faits, ce qu’on me demande de faire, “Josh prend la balle, Josh va au contact, Josh va au ruck…” J’essaie d’être le premier, je le fais à 100%.
Oui, c’est ça. Je ne parle pas beaucoup, mais en revanche j’aime beaucoup faire des blagues, histoire de garder le moral. Si je fais une erreur, je me dis que ce n’est pas grave, ça arrive, c’est la vie, il faut vite passer à la suite, et j’aime beaucoup rire.
Non, c’est juste dans ma nature. Je sais quand il faut être sérieux, et quand on peut relâcher la pression. Si je sens qu’on a un coup de mou, j’aime rassembler le groupe.
Oui, ça me plaît même. À l’entraînement, on essaie même de s’entraîner plus vite que ce qu’on ne joue en match, pour rendre plus facile ce qu’on essaie de mettre en place les jours de match. Mais c’est vrai aussi que pour pouvoir jouer comme, ça avec Johnny Dyer on a dû perdre un peu de poids (rires).
Oui mais ce n’est pas grave ! Celui qui va prendre sa place sera tout aussi bon. Vous savez, on essaie d’élever nos standards tous les jours. Donc quelqu’un va remplacer Johnny Dyer, et faire de son mieux. Et surtout, ça ne sert à rien d’essayer de faire comme Johnny si on n’est pas Johnny. Il faut juste être soi-même, et respecter les fondamentaux. Nous, tout ce qu’on veut, c’est que chacun amène ses qualités et ce qu’il sait faire.
Propos recueillis par Rémy Doutre.
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