C’est parti pour un marathon de trente journées avant les barrages, demi-finales et finale qui décideront du nom du promu en Top 14, du finaliste qui disputera un barrage contre le 13e de l’élite et des deux relégués. Puisqu’il faudra attendre le printemps 2024 pour voir le 13ede Pro D2 jouer un barrage contre…
C’est parti pour un marathon de trente journées avant les barrages, demi-finales et finale qui décideront du nom du promu en Top 14, du finaliste qui disputera un barrage contre le 13e de l’élite et des deux relégués. Puisqu’il faudra attendre le printemps 2024 pour voir le 13e de Pro D2 jouer un barrage contre le finaliste de Nationale 1. Tour d’horizon des forces en présence.
C’est la prime à la régularité. Sondés par Midi Olympique comme chaque année sur la ligne de départ du championnat de Pro D2, les entraîneurs des 16 équipes, à l’exception de Vannes qui n’a pas souhaité se prononcer, font d’Oyonnax leur grand favori pour le titre et la montée en Pro D2.
Battus en demi-finale lors des trois dernières saisons qui sont allées à leur terme, dont deux fois par le futur promu Perpignan et Bayonne en 2021 et 2022, les joueurs de l’Ain ont tout pour aller au bout. D’autant que l’adversité, si elle a rarement été aussi dense, ne compte pas d’épouvantails comme l’étaient Basques et Catalans.
De Basques, il en sera encore question toutefois, puisque Biarritz et Bayonne poursuivent leur chassé-croisé. Un an après leur barrage homérique à Aguilera, l’Aviron est remonté et le BO redescendu, enregistrant au passage 21 départs dont les précieux Peyresblanques, Armitage ou Hirogoyen. Mais il possède encore suffisamment de matériel « pour faire le Top 6 », comme l’indique son sulfureux président Jean-Baptiste Aldigé.
Le Top 6, ce sera l’objectif de beaucoup d’équipes. A commencer par Mont-de-Marsan, qui sort d’une superbe saison bouclée à la première place de la phase régulière, avant de buter en finale puis en barrage sur Bayonne et l’USAP. Les Landais tenteront de confirmer, ce qui ne sera pas le plus simple, d’autant qu’ils ont perdu leurs deux pépites, le troisième-ligne Gouzou et le demi-de-mêlée Coly, qui ont rejoint Lyon et Montpellier.
Si Oyonnax est un modèle de régularité, Colomiers en est un autre : leaders à l’arrêt du championnat en mars 2020, 5e puis 6e ces deux dernières années, battu deux fois en barrages de peu à Oyonnax. De sacrées garanties.
Agen, après deux ans de galère et une dernière saison bouclée à la 13e place, aspire à retrouver un standing digne de son palmarès. Fort d’un budget de 13M€ et sous la houlette du rigoureux Bernard Goutta venu mettre une peu d’ordre dans la maison. Grenoble, 12e du dernier exercice, doit aussi une revanche à ses supporters et à son passé, mais il faudra pour cela se défaire d’autres ambitieux.
C’est le cas de Provence Rugby, qui annonce le plus gros budget de Pro D2 avec 14,3M€ et s’est doté d’un staff XXL composé du manager Mauricio Reggiardo, de Jacques Delmas, champion de France et d’Europe avec Biarritz et Toulon, et de Stéphane Glas qui avait fait monter Oyonnax en 2017 ! Les coaches de Pro D2 en ont fait l’un des leurs principaux outsiders. Avec Nevers et Montauban.
L’USON, quatrième la saison passée, a connu pas mal de mouvement à l’intersaison et quelques hoquets lors de la préparation avec une lourde défaite face à Vannes. Mais c’est une valeur sûre du championnat, tout comme Montauban, très actif sur le marché des transferts. C’est lourd, très lourd devant, avec les arrivées de Giorgadze (Brive), Laval (Mont-de-Marsan) ou Witt (Provence), et à peine plus légers derrière avec les renforts de Galala (Brive) ou Vici (Montpellier).
ça va brasser dans la cuvette de Sapiac, un des stades les plus chauds du championnat avec la Rabine de Vannes et ses 10.000 places souvent prises d’assaut. Demi-finalistes il y a deux ans, les Bretons ont connu une petite crise de croissance la saison dernière, redescendant à la 11e place. « On s’est vu un peu trop beaux », analyse leur président Olivier Cloarec, pour qui « ce coup d’arrêt nous a fait du bien ».
Cela fait déjà dix candidats aux six premières places, auxquels s’ajoute Carcassonne, promis depuis des années aux pires difficultés avec son « petit » 5,5M€ de budget, mais qui reste sur une superbe cinquième place. Les Audois de Christian Labit ont connu beaucoup de mouvements cet été mais recruté malin avec les expérimentés Pagès (Vannes), Hilsenbeck (Vannes), Aiguillon (Castres) ou Plessis-Couillaud (Biarritz).
Englué dans la deuxième moitié de tableau depuis trois ans, sauvé en 2021 par un rachat de la mairie qui cherche toujours un repreneur, Béziers navigue à vue et reste difficile à cerner. Alors qu’Aurillac compose depuis des années avec les moyens du bord, un petit budget mais une grosse formation. Les Cantalous signeraient sans doute pour retrouver leur 10e place de la saison passée.
Et Rouen sa 14e, celle de premier non relégable ? Sauvés de la relégation à la dernière journée, les Normands ont l’avantage de savoir batailler jusqu’au bout pour le maintien depuis leur montée en 2019. Avec succès jusqu’alors, ce qui n’est pas le cas du SA XV, relégué en 2021 avant de remonter, et du champion de Nationale Massy, grand habitué de l’ascenseur.
La saison passée, les deux promus Bourg-en-Bresse et Narbonne étaient redescendus aussi vite qu’ils étaient montés. Les coaches de Pro D2 promettent le même sort aux Angoumoisins et aux Franciliens : 12 voix pour Massy, 11 pour le SA XV et 3 pour Rouen. A eux de les faire mentir.
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