Sport Le patron de la fédé galloise démissionne après les accusations de sexisme
rugby Plusieurs femmes au sein de l’organisation ont dénoncé les graves incidents dont elles ont été victimes ces dernières années
Le directeur général de la fédération galloise de rugby, Steve Phillips, a quitté ses fonctions, a annoncé la WRU dimanche, six jours après que plusieurs femmes au sein de l’organisation ont dénoncé la culture sexiste qui y régnait.
« Phillips a assisté à la réunion sur la mise en place d’un groupe de travail » annoncée vendredi pour enquêter sur les comportements sexistes, racistes ou homophobes au sein de la fédération, « mais il est depuis arrivé à la conclusion qu’il ne peut plus être la personne à la tête du rugby gallois », explique la fédération galloise dans un communiqué.

Nigel Walker appointed acting CEO as Steve Phillips resigns👇https://t.co/tNrjk7F2Dt
L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement
En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires
Et pour mieux rémunérer 20 Minutes, n’hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour un jour uniquement, via notre bouton “J‘accepte pour aujourd‘hui” dans le bandeau ci-dessous.
Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.
Phillips n’était personnellement visé par aucune accusation, mais il a expliqué dans le communiqué être « arrivé à la conclusion qu’il est maintenant temps que quelqu’un d’autre montre le chemin ».
« Je suis tout à fait en phase avec l’engagement de Ieuan (Evans, le président du conseil d’administration de la WRU) en faveur d’un ré-examen et d’une amélioration de notre culture et de nos comportements à la fédération et j’apporte mon soutien total au nouveau groupe de travail indépendant. Je suis heureux d’avoir pu lancer ce processus à la WRU », a-t-il ajouté. Nigel Walker, qui était jusque-là directeur de la performance à la fédération, a été nommé directeur général par intérim.
Lundi dernier, plusieurs femmes, dont Charlotte Wathan, alors directrice du rugby féminin à la WRU, avaient témoigné des paroles ou comportements sexistes dont elles avaient été victimes pendant des années, dans une émission de la BBC.
Un homme, au centre d’entraînement gallois de Glamorgan en 2019, « a dit qu’il voulait me violer. Me ramener à l’hôtel, m’attacher sur le lit et me violer », avait raconté Wathan, ajoutant : « Je me rappelle en avoir été malade, comme après un coup de poing dans l’estomac. Tout le monde a ri, j’ai quitté la pièce et j’ai éclaté en sanglots. »
Une ancienne employée de la WRU, interrogée sous couvert de l’anonymat par la BBC, avait même affirmé avoir rédigé en 2018, un mémo pour son mari au cas où elle se suiciderait, à la suite de harcèlement sexiste.
À lire aussi
| Agression
Argentine : Perpétuité requise contre huit jeunes rugbymen pour un passage…
| Dernière chance
Coupe du monde de rugby 2023 : La revente de billets ouvre ce mardi, mode…
| RUGBY
Démission de Laporte : Retour sur la folle journée à la FFR, cette…
| RUGBY
Démission de Laporte : Le « codir » refuserait de démissionner,…
Annonces Légales
Services
Codes promo
20 Minutes
Jeux
Réseaux sociaux
Newsletters
Applications mobiles

Choix de consentement © Copyright 20 Minutes – La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM

source

Catégorisé:

Étiqueté dans :

,