Courir, shooter, rouler, smasher… L’année sportive repart au quart de tour dans le Nord – Pas-de-Calais et nous offre ce qu’elle a de plus précieux, sa richesse, sa ferveur populaire, ses événements de haut niveau, aussi. L’essai est déjà transformé car 2023 se terminera en apothéose avec le Mondial de rugby. On est gâtés !
Quand la nature s’en mêle… Ce n’est pas la première fois que le rendez-vous incontournable de ce début d’année doive modifier ses dates, à cause de la marée. C’est encore le cas cette année, mais pour la toute première fois de son histoire, la course va se disputer un samedi, le 4 février, au lieu du traditionnel dimanche. « Ce n’est pas une fantaisie », rappelait le maire du Touquet, Daniel Fasquelle, lors de la présentation de l’épreuve. Ce changement contraint pourrait donner quelques idées aux organisateurs, à l’avenir. Pour les pilotes, en revanche, « ça ne change rien », assure le tenant du titre, Milko Potisek. Marée ou pas, le pilote Yamaha sera le grand favori, et tentera d’aller chercher une quatrième couronne.
Trente-cinq ans, 30 éditions au compteur et pas une ride : le meilleur meeting indoor au monde, selon le classement de la fédération internationale, espère encore voir des records du monde tomber, comme c’est systématiquement le cas depuis 2020. Dans une ambiance qu’on attend encore incandescente, l’Arena Stade Couvert de Liévin attirera encore cette année une pléiade de stars. Le Suédois Armand Duplantis, roi du saut à la perche, le Norvégien Jakob Ingebrigtsen (photo Matthieu Botte), empereur des courses de fond, ou l’Américain Grant Holloway, cador du 60 m haies, ont d’ores et déjà été confirmés sur la piste aux étoiles et ne viseront ni plus ni moins qu’un nouveau un record du monde.

Image=d-20220218-GTLGYQ_high

L’intérêt du match le plus attendu de l’année dans notre région pourrait largement dépasser « nos » frontières. Pour la première fois depuis près de vingt ans, il aura un enjeu énorme pour les deux équipes qui prétendent toutes les deux à l’Europe. Épatants deuxièmes de L1, les Sang et Or viennent d’infliger au leader parisien sa première défaite de la saison (3-1), alors que le LOSC peut toujours espérer finir sur le podium. À l’aller, début octobre, les Dogues avaient d’ailleurs mis un terme à la série d’invincibilité lensoise dans une soirée à rebondissements, avec un héros made in Nord, le gardien Lucas Chevalier. Lens veut sa revanche dans un Bollaert à coup sûr à guichets fermés. La fête promet d’être belle.


Cette fois, pas de Primoz Roglic, ni de Jonas Vingegaard, venus à l’époque repérer les pavés du Tour de France. Mais le Grand Prix de Denain, 64e du nom, n’aura pas besoin d’eux pour réunir une nouvelle fois un joli plateau. Confirmée en ProSeries – le deuxième échelon mondial – la course de 195 km (dont 22,8 km de pavés), disputée à trois semaines de Paris-Roubaix, reste une bonne préparation pour l’Enfer du Nord, la seule de ce type dans la région, puisque son tracé emprunte la majorité des secteurs du Cambrésis et du Valenciennois. Photo Pierre Rouanet

Image=d-20220317-GU3QEF_high

Ça n’a l’air de rien comme ça, mais en passant de la catégorie 90 à 100, avec une hausse des dotations et points ATP, la 5e édition du tournoi lillois, le plus important en indoor au Nord de Paris, entre, cette année, dans une nouvelle dimension. « Ça va peut-être nous permettre d’attirer de meilleurs joueurs, peut-être deux ou trois Top 100 », confiait le président du comité d’organisation du tournoi, Antoine Sueur, en septembre. Décalé également d’une semaine pour mordre sur le mois d’avril, le PlayIn espère en profiter pour récupérer des joueurs éliminés précocement du Masters 1000 de Miami. La lutte à la succession du Français Quentin Halys s’annonce plus disputée que jamais.


Le retour du grand frisson. Wallers-Arenberg, Mons-en-Pévèle, Carrefour de l’Arbre… Des noms à faire claquer des dents. Après la pluie, en octobre 2021, et la poussière, en avril 2022, à quelle sauce vont être mangés les coureurs pour la 120e édition de l’Enfer du Nord ? On salive à l’avance d’un duel entre le Belge Wout van Aert et le Néerlandais Mathieu van der Poel, inséparables tout le mois de décembre dans la boue des cyclo-cross des Flandres et qui n’ont toujours pas trouvé la clé des portes de l’Enfer. Car malgré son extrême difficulté, ce Monument cycliste est le plus ouvert et le plus imprévisible du calendrier. La veille, la 3e édition – déjà – du Paris-Roubaix féminin aura eu lieu. Une course également très attendue et qui s’est vite fait une place de choix dans le calendrier.


1983 - 2023. Les 40 ans des 20 km de Maroilles auront lieu le 1er mai 2023. La course sur route des 20 km de Maroilles est devenue une classique pour tous les passionnés de running, mais aussi des plateaux élites nationaux et internationaux, avec le label national de la FFA (Fédération française d’athlétisme) reconduit depuis plus de 10 ans. Le 1er mai 2023, le départ de la course se disputant dans le village du plus célèbre des fromages forts sera donné dans cette ambiance festive incroyable qui a fait la renommée de l’épreuve. Le parcours dans les villages avesnois et à travers le bocage offre une belle « balade », avec quelques « bosses », qui laissent d’inoubliables souvenirs aux plusieurs milliers de participants, que l’on soit élite kenyane ou coureur du dimanche. Et on ne vous parle pas de certains lots de la tombola : toujours son poids en maroilles à gagner et même depuis l’an dernier, son poids en mimolette ! Photo Sébastien Jarry

Image=d-20190502-3TP46H_high

C’est la grande messe de tous les mordus de course à pied. Un monde de dingue, une foule haut en couleur. Du 5 km au marathon au label national, en plus de trails et des randonnées au programme, il y en aura pour tous les goûts. Vainqueur sur la distance reine l’an dernier, l’Éthiopien Abraham Gebretsadik avait en plus battu le record de l’épreuve. Cette année, la concurrence s’annonce une une fois encore très relevée. L’édition précédente avait attiré près de 15 000 coureurs. Un autre record à battre.


Le plus grand lac au nord de Paris, un entrelacs de routes vallonnées entre forêt et bocage, le site « full nature » du Val Joly est le lieu rêvé pour organiser un triathlon. La Team Triathlon Maubeuge s’est jetée à l’eau l’an dernier en proposant le Valtriman, un événement sportif taillé pour ce site exceptionnel classé « Natura 2000 ». 800 participants avaient pris le départ de la première édition qui comporte quatre épreuves de formats différents, accessibles aux débutants comme aux experts. Les triathlètes, habitués aux épreuves en France et à l’étranger, avaient salué la qualité de l’organisation et avaient été surpris par la difficulté des parcours qu’ils ne soupçonnaient pas dans le Nord, tant à vélo, qu’en course à pied. On n’appelle pas le secteur « La petite Suisse du Nord » pour rien… Pour la deuxième édition qui aura lieu les 13 et 14 mai 2023, les inscriptions sont déjà lancées et ça part vite !

Image=d-20220518-GV7ZGC_high

Retour vers le futur : et si les 4 Jours de Dunkerque ne se jouaient pas, une fois n’est pas coutume, sur les pavés du Mont Cassel ? Pour la première fois depuis 2009, l’épreuve, 67e du nom, proposera un contre-la-montre de 15 km lors de la 3e étape tracée autour de Saint-Quentin. Une particularité qui devrait avoir un impact sur la physionomie de course et réduire la liste des candidats à la victoire finale. Rassurez-vous, la cinquième étape décisive, courue le samedi, autour de Cassel sent toujours aussi bon les pavés. Et s’annonce comme un point de passage peut-être incontournable pour les prétendants aux championnats de France, qui se disputeront sur les mêmes routes, le mois suivant…

Le programme de la course : Mardi 16 mai : Dunkerque - Abbeville, 193,5 km. Mercredi 17 mai : Compiègne - Laon, 165 km. Jeudi 18 mai : Contre-la-montre à Saint-Quentin, 15,9 km. Vendredi 19 mai : Maubeuge - Achicourt, 165 km. Samedi 20 mai : Roubaix - Cassel, 183,7 km. Dimanche 21 mai : Avion - Dunkerque, 182 km.
Six ans après Saint-Omer, les championnats de France font leur retour dans le Nord - Pas-de-Calais, plus précisément à Hazebrouck et Cassel, où le Lignysien Florian Sénéchal remettra son titre en jeu. La Fédération française de cyclisme avait promis un « circuit atypique ». Pas la peine de chercher bien loin, les Flandres offrent un terrain de jeu idéal avec l’ascension, notamment, du fameux Mont Cassel. Le tracé de 238,4 km offrira ainsi la part belle aux puncheurs. Alors on ne peut s’empêcher d’imaginer Julian Alaphilippe, après deux ans en arc-en-ciel, partir à la chasse du maillot le bleu-blanc-rouge sur un parcours tracé pour lui.

À Fourmies, on assiste depuis près de cent ans au même petit jeu, celui du chat et de la souris. Lars Bak, ça vous dit quelque chose ? Le Danois est le dernier à avoir empêché, en 2012, une arrivée massive. Car ici, les sprinteurs ont presque à chaque fois le dernier mot, au terme des 205 km. Une course féminine sera disputée en amont de celles des hommes. Qui seront les prochains géants de Fourmies ? Photo Pierre Rouanet

Image=d-20220911-GX728F_high

Qui a dit que le Nord n’était pas une terre de rugby ? Depuis deux ans, la région voit le ballon ovale gagner de plus en plus de terrain : demi-finales du Top 14, demi-finale de Coupe d’Europe, test match entre les Îles Fidji et les Barbarians français en novembre…. La région n’est jamais oubliée au moment d’établir la sélection des villes hôtes de la compétition. Seize ans après Lens et Bollaert, choisis pour le Mondial 2007, c’est au tour de Villeneuve-d’Ascq d’accueillir des rencontres – cinq plus précisément – de la Coupe du monde. Et il y aura du lourd sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy (photo Pascal Bonnière) : les vice-champions du monde anglais, qui ont d’ailleurs établi leur camp de base au Touquet, et les Bleus, contre l’Uruguay, en tout début de compétition, deuxième étape dans un parcours que l’on espère triomphal…

Image=d-20170209-GDVUDQ_high

Le programme des matchs prévus au Stade Pierre-Mauroy : France - Uruguay, le 14 septembre ; Angleterre - Chili, le 23 septembre ; Écosse - Roumanie, le 30 septembre ; Angleterre - Samoa, le 7 octobre : Tonga - Roumanie, le 8 octobre.
© Rossel & Cie - 2022
Conditions générales d’utilisation - Conditions générales de vente - Mentions Légales - Politique de cookies - Politique de Protection Vie privée

source

Catégorisé: