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Dos Santos, Kibaki, IBK, Soumano font partie des illustres africains disparus en 2022.
En 2022, d’éminentes personnalités du continent, de la culture, de la politique, du sport et bien d’autres domaines sont décédés.
Comme à l’accoutumée, la BBC revient sur les différents décès répertoriés au cours de l’année 2022 au sein de la classe politique, des milieux sportif et artistique.
 Au moins, trois anciens présidents de la République figurent parmi les illustres fils du continent africain qui ont tiré leur révérence cette année.
Ce sont Ibrahim Boubakar Keïta du Mali, Mwai Kibaki du Kenya et José Edouardo Dos Santos de l’Angola.
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IBK, l'ancien président du Mali a été contraint à la démission par l'armée de son pays.
Né le 29 janvier 1945 à Koutiala, Ibrahim Boubacar Keïta est décédé le 16 janvier 2022 à Bamako.
Ancien Premier ministre de 1994 à 2000, puis président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007, IBK, comme l’appelaient ses proches, est devenu président de la République du Mali le 4 septembre 2013.
Réélu en 2018 au suffrage universel, Ibrahim Boubakar Keïta est arrêté par une garnison de militaires lors du coup d’Etat de 2020 avec son Premier ministre Boubou Cissé et plusieurs autres personnalités politiques.
Dans un contexte de protestation populaire, l’ancien président de la République est contraint à la démission sous la pression de l’armée malienne.
IBK est parti faire ses études secondaires en France à l’âge de 13 ans, au lycée Janson-de-Sailly à Paris.
Après un bref passage à l’université de Dakar, il est retourné en France à l’université Panthéon-Sorbonne, à l’institut d’histoire des relations internationales contemporaines où il décroche une maitrise d’histoire et un diplôme d’études approfondies en politique et relations internationales.
C’est en France qu’il se lie d’amitié avec l’ancien président guinéen Alpha Condé avec qui il a milité au sein de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France.
IBK a quatre enfants avec sa femme Aminata Maïga Keïta, parmi lesquels l’ancien député Karim Keïta.
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José Edouardo Dos Santos a été président de l'Angola de 1979 à 2017.
Né le 28 août 1942 à Sambizanga, un quartier pauvre de Luanda, l’ancien chef de l’Etat angolais est décédé le 8 juillet 2022, à l’âge de 79 ans, à Barcelone où il vivait en exil depuis 2019.
Après l’école primaire, Dos Santos, fils d’un maçon-paveur, est inscrit au lycée Salvador Correia de Luanda et contribue à la stratégie estudiantine pour l’indépendance.
A l’âge de 19 ans, il rejoint en 1961 les rangs du Mouvement patriotique pour la libération de l’Angola (MPLA), une organisation nationaliste clandestine de son pays.
Au mois de novembre de la même année, il s’enfuit à Léopoldville, devenue aujourd’hui Kinshasa en République démocratique du Congo, où son organisation pour la libération nationale dispose d’une importante base.
Grâce à ses compétences reconnues, il est nommé vice-président de l’organisation des jeunes du MPLA.
Edouardo Dos Santos rejoint les Forces armées populaires de libération de son pays et est rattaché à un bureau du MPLA à Brazzaville, en république du Congo.
Envoyé en 1963 poursuivre ses études en Union Soviétique, il décroche en 1969 son diplôme d’ingénieur du pétrole et des télécommunications à Bakou en Azerbaïdian.
L’ancien président de l’Angola est féru de musique. Il a chanté et joué de la guitare dans sa jeunesse.
Père de 10 enfants issus de différentes unions, José Edouardo Dos Santos a été le chef de l’Etat de 1979 à 2017 et a dirigé le MPLA de 1979 à 1978.
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Mwai Kibaki est décédé le 21 avril 2022 à Nairobi, à l'âge de 90 ans.
Né le 15 novembre 1931 à Gatuyaini, un village près de la ville d’Othaya au Kenya, Emilio Mwai Kibaki est décédé le 22 avril 2022 à Nairobi, à l’âge de 90 ans.
Issu de l’ethnie Kikuyu, Mwai Kibaki a été baptisé par des missionnaires italiens au nom d’Emilio Stanley.
Il étudie à l’école de son village, Gatuyaini pendant deux ans avant de rejoindre l’école des missionnaires de Karima pour une durée de trois ans.
Entre 1944 et 1946, il intègre en internat l’école primaire Mathari Boarding Primary School.
En 1947, Mwai Kibaki intègre la prestigieuse école Mang’u High School où il reste jusqu’en 1950, en obtenant les meilleures notes à ses examens.
Encouragé à rejoindre l’armée britannique, il sera défavorisé par une décision du gouverneur colonial Walter Coutts qui a préféré faire engager les membres de l’association des communautés Gikuyu, Embu et Meru (GEMA).
Par la suite, il décide d’étudier l’économie, l’histoire et la politique en s’inscrivant à l’université Makerere, à Kampala en Ouganda.
En 1955, il obtient une bourse d’études au Royaume-Uni où il décroche un diplôme de Licence ès Science en Finance publique à la London School of Economics.
M. Kibaki a gravi tous les échelons politiques de son pays, du poste de député à l’Assemblée nationale (1963-1965, 1969-1970 et 1979-2002), à la présidence de la République, en passant par différents postes ministériels. Il a également été vice-président de la République de 1978 à 19881.
Le 30 décembre 2002, il devient président de la République en succession au président Daniel Arap Moi et reste en poste jusqu’au 9 avril 2013.
Mwai Kibaki était marié et père de quatre enfants.
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L'ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga est mort en détention le
Né à Gao le 8 juin 1954, Soumeylou Boubèye Maiga est décédé en détention dans une clinique de Bamako le 21 mars 2022.
Journaliste formé au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, Soumeylou Boubèye Maïga se rend en France où il décroche en 1987 le diplôme d’études supérieures spécialisées de diplomatie et administration des organisations internationales à l’Université de Paris-Sud.
Il obtient également un diplôme d’études en relations économiques internationales à l’Institut d’administration de Paris.
Rentré au pays, il exerce son métier de journaliste au quotidien d’Etat L’Essor, puis au journal Soundjata.
En 1991, il a été l’un des artisans de la chute du président Moussa Traoré par son militantisme au Parti malien du Travail et devient d’avril 1991 à juin 1992 un conseiller spécial du président Amadou Toumani Touré, président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP).
En 1992, M. Maïga devient chef de cabinet du président de la République, Alpha Oumar Konaré.
En 1993, il est nommé ministre des Forces armées et des Anciens combattants dans le gouvernement de Mandé Sidibé.
En 2002, son parti ADEMA investit Soumaïla Cissé à sa place. Mais en 2006, face à la décision de son parti de soutenir la candidature du président Amadou Toumani Touré à la présidentielle, Soumeylou Boubèye Maïga décide de fonder le mouvement Convergence 2007.
Exclu de l’ADEMA avec plusieurs de ses sympathisants, à la suite de cette décision, il se présente à la présidentielle dont il est sorti 6e à l'issue du scrutin.
Avec plusieurs autres opposants, dont l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, ils voient leur recours de contestation des résultats de la présidentielle rejeté par la Cour constitutionnelle le 12 mai 2007.
M. Soumeylou Boubèye Maïga a été le Premier ministre du Mali du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019.
Il a également occupé les fonctions de chef des services de renseignements de son pays, de ministre des Affaires étrangères et de secrétaire général de la présidence. Il est père de 8 enfants.
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Amadou Soumahoro, ancien président de l'Assemblée ivoirienne, est décédé le 7 mai 2022.
Né le 31 octobre 1953 à Séguéla dans la région du Worodougou, Amadou Soumahoro est décédé le 7 mai 2022.
M. Soumahoro a grandi dans le milieu politique. Il est le fils d’un ancien secrétaire et délégué local du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Losseni Soumahoro.
Après ses études secondaires au Lycée technique d’Abidjan où il obtient son Baccalauréat en économie sociale (Série B), Amadou Soumahoro est admis à la Faculté des sciences économiques de l’Université d’Abidjan.
A Paris où il est inscrit à l’Institut des relations économiques internationales, il obtient en 1979 un diplôme en Commerce international.
Le jeune cadre se déplace en Suisse où il suit une formation au Centre international Cointrin (ICC de Genève) sur le développement des relations commerciales entre les pays en développement et ceux de l’Europe de l’Est.
De retour au pays, M. Soumahoro prend la relève de son père au PDCI-RDA à Séguéla. Il est alors porté, de 1986 à 1990, à la tête du secrétariat permanent du Comité de coordination et intègre le secrétariat de la présidence du congrès du parti.
Entre 1990 et 1993, il est membre du bureau politique du PDCI-RDA et devient membre du conseil municipal de la commune de Séguéla de 1991 à 1994.
Le 27 septembre 1994, il participe à la création du Rassemblement des Républicains (RDR).
Très vite, il gravit les échelons et devient ministre du commerce extérieur en 2002, puis ministre du commerce de 2003 à 2005.
Amadou Soumahoro a occupé maintes fonctions politiques, allant de maire de Séguéla (1996 à 2013), à président de l’Assemblée nationale en 2019, en passant par le poste de président du groupe parlementaire du RDR à l’Assemblée nationale de 2011 à 2019.
De 2011 à 2015, il a été nommé conseiller du président de la République puis ministre auprès de ce dernier chargé des affaires politiques le 4 mai 2018.
Il a aussi été le président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie jusqu’à sa mort.
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L'acteur algérien Mohamed Hilmi est décédé le 5 janvier 2022. Cette image est une capture d'écran d'une vidéo Youtube.
De son vrai nom Ameziane Brahimi, le metteur en scène Mohamed Hilmi, né le 15 février 1931 à Port-Gueydon, est décédé le 5 janvier 2022 à Alger à l’âge de 90 ans.
Le comédien Mohamed Hilmi s’est très tôt frotté aux planches. C’est à seulement 10 ans qu’il assiste à son premier spectacle, le sketch Diviser pour régner dans lequel Hassan El-Hassani (acteur comique algérien décédé en 1987) jouait le rôle de Naâma.
Himi quitte son village natal à l’âge de 13 ans pour s’installer à Alger où il obtient un emploi de coursier dans une compagnie d’assurance, par l’entremise de son médecin traitant. Il souffrait d’une ostéite bacillaire.
Pendant trois ans, il prend des cours par correspondance et obtient en 1947 un rôle dans la pièce Ould Ellil.
En 1949, il intègre la radio avec Rédha Falaki et écrit une pièce radiophonique qu’il interprétera avec Cheikh Nourdddine et Abder Isker pour la chaine kabyle.
En 1950, Hilmi retrouve les planches et met en scène de nombreux sketches.
Il a aussi réalisé de nombreux téléfilms comme El Ghoummouk, Matfahmine, Listihak et l’Après pétrole réalisé en 1986.
Mohamed Hilmi est l’auteur de la comédie satirique intitulée Démocra-cirque ou le cri du silence.
L’acteur, par ailleurs frère aîné de l’acteur Saïd Hilmi, a également compilé ses mémoires dans son ouvrage De la flute du berger aux planches sacrées parues en 1996 aux éditions Alpedis. 
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La célèbre juge égyptienne Tahani al-Gebali est décédée le 9 janvier 2022 au Caire. Cette image est une capture d'écran d'une vidéo Youtube.
Née le 9 novembre 1950 à Tanta, Tahani al-Gegali est décédée le 9 janvier 2022 au Caire à l’âge de 71 ans.
Fille d’un père inspecteur de la santé au Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d’une mère institutrice devenue vice-ministre de l’éducation nationale, Tahani al-Gebali est diplômée de l’Université du Caire.
Devenue avocate, elle rejoint le syndicat des avocats arabes, puis le syndicat des avocats égyptiens.
En 2003, très amie avec Suzanne Moubarak, l’épouse de l’ancien président, elle est nommée à la Haute Cour constitutionnelle de l’Egypte et initie une vague de changements entrepris par le régime.
Après la révolution de 2011, elle entre en désaccord avec le nouveau président Mohamed Morsi.
En 2013, elle soutient le coup d’Etat qui a porté Abdel Fatah al-Sissi au pouvoir et œuvre pour l’adoption d’une nouvelle Constitution avant le retour des civils au pouvoir.
Sous sa présidence, pour la première fois dans l’histoire politique du pays, la Cour constitutionnelle autorise la dissolution du Parlement par les militaires et la supervision de la rédaction d’une nouvelle Constitution.
Tahani al-Gedali a été membre du Parti nassériste arabe démocratique. Un vibrant hommage lui a été rendue dans son pays.
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L’avocat marocain Abderrahim Berrada est décédé le 20 février 2022 à Casablanca.
L’avocat marocain Abderrahim Berrada né en 1938 est décédé le 20 février 2022 à Casablanca.
Devenu avocat depuis 1962, Berrada s’est spécialisé dans les procès politiques.
Il s’est notamment illustré dans les années 1970 en défendant les militants de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) qui avaient été arrêtés en juin 1963, sous prétexte d’un "complot" contre le roi Hassan 2.
D’abord inscrit au barreau de Paris, c’est en 1966 qu’il s’est définitivement établi à Casablanca.
Grand militant des droits de l’homme, il refuse le poste de ministre de la Justice qui lui avait été durant le règne du roi Hassan 2.
Titulaire de trois diplômes d’études supérieures (DES) en Droit public, en Science politique et en Criminologie, il était prédestiné à une riche carrière politique.
Mais son militantisme avait pris le dessus. Il était très lié d’amitié avec Omar Benjelloun (assassiné le 18 décembre 1975 à Casablanca) et Mehdi Ben Barka (disparu le 29 octobre 1965 à Fontenay-le-Vicomte en France).
Abderrahim Berrada était l’avocat de l’opposant politique Abraham Serfaty surnommé le Mandela marocain pour avoir passé 17 ans en prison (il est décédé en 2010) et de Moulay Hicham, un cousin du roi Hassan 2. 
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Le président de la Cour constitutionnelle Benoît Lwamba est décédé le 17 janvier 2022 à Bruxelles en Belgique.
Né le 19 juillet 1945 au Katanga, le magistrat Benoît Lwamba est décédé le 17 janvier 2022 à Bruxelles en Belgique.
L’ancien président de la Cour constitutionnelle de RDC a gravi tous les échelons la magistrature de son de son pays.
De substitut du Procureur de la République, il a réussi à se hisser au sommet de l’appareil judiciaire en tant que Premier président de la Cour suprême, de 2003 à 2008.
Il est nommé juge à la Cour constitutionnelle et devient le premier président de cette haute juridiction pour un mandat de 3 ans renouvelable une fois, entre avril 2015 et juillet 2020.
Le 19 janvier 2019 à Kinshasa, en sa qualité de président de la Cour constitutionnelle, il avait la lourde tâche d’invalider le recours de Martin Fayulu et de confirmer la victoire à l’élection présidentielle de Tshisekedi.
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Dorothée Gizenga est décédée le 18 février 2022 dans une clinique de Kinshasa.
Née le 29 septembre 1961 à Stanleyville, Dorothée Gizenga est décédée le 18 février 2022 à Kinshasa.
Titulaire d’une maîtrise en Chimie de l’Université de la Saskatchewan à Saskatoon au Canada et d’un diplôme en gemmologie à l’Institut américain de gemmologie, Mme Gizenga est la fille d’Antoine Gizenga, le fondateur du Parti Lumumbiste unifié (PALU).
Également détentrice d’un diplôme en sciences économique de l’Université de York à Toronto au Canada, elle rentre au bercail en 2019, après 37 ans passés au Canada.
Elle s’engage dans le parti politique de son père et accompagne le secrétaire général, son petit frère Lugi Gizenga, dans la gestion des différentes activités politiques.
En 2020, elle met en place le Comité d’action pour un PLU unique et uni (CAPUU) pour éviter la scission au sein du parti.
En 2021, après plusieurs tentatives d’unifier les différentes tendances au sein du PALU, Mme Gizenga décide de mettre en place le parti politique PALU/GIZENGA.
Dorothée Gizenga est cofondatrice en 2006 de la Diamond Development Initiative (Initiative diamant et développement) dont elle était la directrice exécutive.
Cette organisation oeuvrait dans la transformation de l’exploitation minière artisanale en une source de développement durable.
Mariée et mère de quatre enfants, Dorothée a également travaillé dans un projet de partenariat Afrique-Canada.
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L'ancien ministre Amadou Ali avait conduit la délégation camerounaise à Abuja lors des négociations à la suite de la crise de la péninsule de Bakassi qui opposait le Nigéria au Cameroun.
Né en 1943 à Kolofata, Amadou Ali est décédé le 27 septembre 2022.
Diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé, Amadou Ali a occupé plusieurs postes ministériels dans son pays.
Il a aussi fait des études à l’Institut international d’administration publique de Paris (France).
De retour au pays M. Ali embrasse une riche carrière administrative.
Il est fait premier adjoint au préfet de Ngaoundéré (1971-1972), puis directeur de l’organisation du Territoire au ministère de l’Administration territoriale (1972-1974), ensuite secrétaire général du ministère de la Fonction publique (1974-1982).
De 1982 à 1983, il est nommé délégué général au Tourisme, puis délégué général à la Gendarmerie nationale de 1983 à 1985.
De 1985 à 1996, il occupe les fonctions de secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale. Il est aussi nommé secrétaire général de la présidence de la République avec rang de ministre.
De 1997 à 2001, il est ministre d’Etat délégué auprès du président de la République chargé de la Défense.
De 2001 à 2004, il est ministre d’Etat chargé de la Justice et Garde des Sceaux.
En 2004, le 8 décembre précisément, il est nommé vice-Premier ministre tout en conservant son portefeuille de la Justice.
Le 21 octobre 2004, M. Amadou Ali a été le chef de la délégation camerounaise à la Commission mixte Cameroun-Nigéria à Abuja sur le différend frontalier entre les deux pays sur la péninsule de Bakassi, riche en pétrole.
En 2011, M. Ali est nommé ministre chargé des relations avec les Assemblées.
En 2014, Agnès Ali, son épouse, est enlevée par les insurgés islamistes de Boko Haram dans sa ville natale de Kofata. Elle sera libérée le 11 octobre 2014 avec 26 autres otages. 
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Pedrie Wannenburg est décédé aux Etats-Unis dans un accident de voiture à Houston le 22 avril 2022.
Né le 2 janvier 1981 à Nelspruit en Afrique du Sud, Pedrie Wannenburg est décédé le 22 avril 2022 à Houston aux Etats-Unis dans un accident de voiture à un carrefour de Houston.
Sa femme et ses enfants ont survécu à ce tragique accident de la circulation.
Wannenburg a été formé au Bulls à Prétoria et démarre sa carrière avec le club sud-africain de rugby à 15 en 2002 et fait ses débuts dans le Super 12.
Il y remporte deux fois le Super 14 en 2007 et en 2009, puis rejoint par la suite la province irlandaise de l’Ulster où est finaliste de la Coupe d’Europe de rugby en 2012.
Il rejoint Castres Olympique où il remporte en 2013 le championnat de France Top 14 et soulève le Bouclier de Brennus.
En 2014, il atteint aussi la finale et devient vice-champion de France.
Il est recruté par l’US Oyonnax en Pro D2 en France (2014-2016).
En 2016, il rejoint le Stampede de Denver aux Etats-Unis où il est champion en PRO Rugby.
En 2018, il est transféré chez les Gilgronis d’Austin où il finit sa carrière.
Mesurant 1m95 sur 112 kg, il évoluait au poste de troisième ligne.
Pedrie Wannenburg a joué au total 106 matchs de Super 12/14 et a compté 20 sélections avec les Springboks d’Afrique du Sud.
Faouzi Mansouri, footballeur algérien est décédé le 18 mai 2022.  Aimé Ngoy Mukena, homme politique congolais (RDC) décédé le 22 mai. Serge Diantantu, auteur et dessinateur de bande dessinée (Congo) décédé le 4 juin. Hichem Rostom, acteur (Tunisie) décédé le 28 juin. Mohammed Barkindo, homme politique (Nigéria) décédé le 5 juillet. Oliver Lekeaka, commandant séparatiste ambazonie (Cameroun) décédé le 12 juillet. Ayman al-Zawahiri, terroriste islamiste (Egypte), chef d'Al-Qaïda, décédé le 31 juillet. Suleiman Kangangi, coureur cycliste (Kenya) décédé le 27 août. Charlbi Dean, actrice (Afrique du Sud) décédée le 29 août . Verckys Kiamuangana Mateta, compositeur (RDC) décédé le 13 octobre.
D’autres illustres personnalités sont aussi décédées au courant de l’année à travers le monde. On peut citer parmi elles :
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