Le point pris à Lyon semble avoir débouché sur un regain d’enthousiasme…
Geoffrey Lanne-Petit De l’intérieur, parfois, on ne voit pas la même chose que ceux qui nous observent de l’extérieur. Si c’est l’image qu’on renvoie, tant mieux. Le bonus de Lyon et la semaine de travail ont fait du bien, cela nous a redonné un peu confiance. Après, c’est vrai qu’e lorsqu’on se prépare à aller à La Rochelle, on a moins de pression. On ne sera pas forcément jugé sur le résultat mais sur la prestation.
La Section a-t-elle tout à gagner de ce déplacement ?
Tout à fait. On joue le champion d’Europe, une équipe qui va batailler pour le titre. Je pense qu’ils sont déçus du résultat à Toulouse, même si à 14, ils ont été plutôt performants…
Geoffrey Lanne-Petit De l’intérieur, parfois, on ne voit pas la même chose que ceux qui nous observent de l’extérieur. Si c’est l’image qu’on renvoie, tant mieux. Le bonus de Lyon et la semaine de travail ont fait du bien, cela nous a redonné un peu confiance. Après, c’est vrai qu’e lorsqu’on se prépare à aller à La Rochelle, on a moins de pression. On ne sera pas forcément jugé sur le résultat mais sur la prestation.
La Section a-t-elle tout à gagner de ce déplacement ?
Tout à fait. On joue le champion d’Europe, une équipe qui va batailler pour le titre. Je pense qu’ils sont déçus du résultat à Toulouse, même si à 14, ils ont été plutôt performants. Ils ont des points à rattraper et en ont besoin de 5, avant une période un peu plus difficile pour eux, puisque les internationaux seront absents. On ne part pas battu d’avance, mais on n’a pas grand-chose à perdre.
Vous n’avez pas gagné à Deflandre depuis 1998. Cela donne envie de casser cette série ?
Cela donne surtout envie de faire une autre performance que celle qu’on réalise chaque saison. J’ai connu les 70 pts, les 50 de l’année d’après, l’année dernière, l’addition fut également lourde à la fin… C’est un terrain qui ne nous réussit pas. On ne peut faire que mieux.
L’efficacité grandissante de la ligne de trois-quarts, elle vous inspire quoi ?
Je suis content, parce que je me dis que le travail paye. On arrive à trouver plus d’automatismes parce qu’on a plus d’effectif à l’entraînement mine de rien. C’est plus facile de tous être sur la même page. Il ne nous manque plus grand monde. Cela nous donne confiance, nous permet de croire en ce qu’on veut mettre en place. Évidemment que c’est une performance qui nous fait du bien, qui nous rassure. On peut être un peu fiers de nous.
Les joueurs qui enchaînent se trouvent bien, à l’image d’Ikpefan et Maddocks…
On arrive à avoir un peu plus de stabilité sur la ligne de trois-quarts. Même si Tumua Manu n’est pas encore remis, il fait une partie des entraînements de ligne. Nathan Decron est revenu aussi. À des degrés différents, et si l’on excepte Mini Tuimaba, tout le monde participe aux entraînements de trois-quarts.
Comment fait-on déjouer un ouvreur comme Hastoy ?
Je n’ai pas envie de le faire déjouer moi. Je veux qu’il soit bon, qu’il aille à la Coupe du monde (rires). Par contre, si on est capable de les priver de ballons, d’éviter qu’il ne s’exprime dans sa filière, lorsqu’ils ont la possession et qu’ils touchent les couloirs… c’est sûr qu’on le verra moins s’il défend et qu’il est acculé dans son en-but. Il y a quelques petits trucs qu’on peut faire défensivement pour faire en sorte de le sortir de sa zone de confort.
Connaître le n°10 adverse, c’est un avantage ?
Avec la vidéo, maintenant, on arrive très bien à cibler les joueurs. Chaque année, on joue face aux mêmes. On les connaît plutôt bien. On ne va pas faire une fixette sur lui. Par contre, pour avoir étudié le système de La Rochelle, je pense qu’on peut réussir à anticiper pour moins subir les collisions, où ils sont très forts.
Chaque année, cette impression de rouleau compresseur revient…
C’est complètement ça. Et puis ils ont une telle densité, une telle profondeur… ça fait mal. À nous de les priver de ballons, de ne pas leur donner d’occasions faciles de rentrer dans notre camp, ou de nous acculer sur notre ligne.
Vous alignerez trois numéros 8, ce n’est sans doute pas un hasard…
Bien sûr qu’on veut une équipe dense, et des joueurs capables d’affronter, de rivaliser dans la puissance face aux Rochelais pour tenir le ballon.
On parle beaucoup d’Hastoy, mais que pensez-vous du début de saison de Zack Henry ?
Pour une équipe qui aujourd’hui joue le maintien, et doit marquer tous les points qui s’offrent à elle, avoir un 10 aussi fiable face aux poteaux et dans son jeu au pied en général, c’est essentiel. Pour moi, de ce point de vue, il est dans le très haut niveau du Top 14. C’est une grosse force. C’est quelque chose qui nous enlève énormément de pression. Zack est stable, fiable, on a 100 % confiance en lui pour tenir un plan et le gérer.