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France – Monde
Funérailles d’Elizabeth II le 19 septembre, trêve entre…

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Par La Provence (avec AFP)
  Photo – AFP – Glyn KIRK
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  Capture d’écran
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  Photo – AFP/Archives – Daniel LEAL
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Le corbillard transportant la dépouille de la reine Elizabeth II est arrivé dimanche au palais d’Holyroodhouse, résidence officielle des monarques britanniques à Edimbourg, où une foule compacte s’était massée et où le cercueil va passer la nuit.
Le convoi transportant la souveraine avait quitté vers 09H00 GMT le château de Balmoral, où elle est décédée jeudi à l’âge de 96 ans, et a parcouru près de 300 kilomètres dans la campagne écossaise, des dizaines de milliers de personnes émues se recueillant et applaudissant à son passage. 
Pour témoigner du soutien de la France au Royaume-Uni après la mort de la Reine Élisabeth II, Emmanuel Macron avait proposé la mise en berne du drapeau le jour de ses funerailles.
Une demande relayée par la Première ministre par un courrier aux maires. Et ce n’est pas du goût de tous les édiles. "Je respecte la douleur de nos amis anglais mais je ne mettrai pas les drapeaux français sur le fronton des bâtiments municipaux de la ville de Bourges demandée par Elisabeth Borne, annonce le maire PS de la ville Yann Galut, cette demande me paraît incroyable.
Même décision pour le Même chose pour le premier magistrat Nupes Faches-Thumnesnil (Nord), Patrick Proisy : "Je n’appliquerai pas l’ordre de madame la 1ère Ministre […] Est-ce fait pour tous les chefs d’État qui décèdent ? Notre République fait-elle de la préférence pour une monarque, cheffe d’une Église ?"
##Et_#AUSSI_1_#

"Réunis dans la peine": la trêve entre les princes William et Harry et leurs épouses Kate et Meghan, lors d’une apparition surprise commune à Windsor samedi après la mort d’Elizabeth II, fait la une des journaux britanniques dimanche.
Des photos des deux couples, en habits de deuil, le visage fermé, figurent en couverture de quasiment tous les quotidiens. "Réunis pour Mamie", titre le Mirror. "William tend une branche d’olivier à Harry et Meghan après la mort de la reine", complète le journal. Réputés en froid depuis des mois, c’est la première fois que les fils du roi Charles III et leurs épouses étaient vus ensemble depuis mars 2020.
"Les royaux en conflit font preuve d’unité", retient le tabloïd le Sun. "Réunis dans la peine", titre le Sunday Telegraph qui publie à sa une la photographie des deux couples avançant côte à côte vers la foule rassemblée devant le château de Windsor et les fleurs déposées en hommage à la reine Elizabeth décédée jeudi à 96 ans après avoir régné plus de 70 ans.
Une note dissonante cependant dans le Sunday Times: même si les frères ont montré leur unité dimanche à Windsor, le journal rapporte qu’il a fallu des "négociations élargies" en coulisse entre les deux camps, retardant leur apparition d’environ 45 minutes.
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Le corbillard transportant le cercueil de la reine Elizabeth II a quitté dimanche sa résidence écossaise de Balmoral, où elle est décédée jeudi à 96 ans, pour rejoindre Edimbourg.
Le cercueil recouvert de l’étendard royal écossais sur lequel avait été posé un bouquet de fleurs a franchi les portes de Balmoral peu après 9 heures. Le corbillard doit parcourir dans la journée près de 300 kilomètres à travers la campagne écossaise et arriver au palais de Holyroodhouse, la résidence officielle du monarque en Ecosse à Edimbourg, vers 15h00 GMT.
Mardi soir, le cercueil de la reine sera transporté par avion à Londres.
 
Les funérailles de la reine Elizabeth II, décédée jeudi en Ecosse, auront lieu le lundi 19 septembre à Londres, a annoncé samedi le palais de Buckingham.
Des dirigeants du monde entier sont attendus pour ces funérailles qui auront lieu à l’abbaye de Westminster à 11 heures (10 heures GMT). Le roi Charles III, son fils qui lui a succédé, a déclaré un jour férié au Royaume-Uni pour l’occasion.  

Le prince William, héritier du trône, a déclaré samedi qu’il allait "soutenir" son père, le roi Charles III, "de toutes les manières possibles" en l’honneur de sa grand-mère la reine Elizabeth II.
Saluant dans un communiqué "une dirigeante extraordinaire dont l’engagement envers le pays, les royaumes et le Commonwealth était absolu", il a aussi dit sa tristesse d’avoir perdu sa grand-mère, dont il était très proche.
"Ma grand-mère a dit que le chagrin était le prix à payer pour l’amour. Toute la tristesse que nous ressentirons dans les semaines à venir témoignera de l’amour que nous portions à notre reine extraordinaire. J’honorerai sa mémoire en soutenant mon père, le roi, de toutes les manières possibles", a déclaré le prince, fils aîné du Charles III qui lui a attribué vendredi le titre de Prince de Galles.
"Bien que je pleure sa perte, je me sens aussi incroyablement reconnaissant", a-t-il ajouté, soulignant qu’il avait bénéficié de "sa sagesse et de son réconfort" pendant 40 ans.
"Ma femme a bénéficié de ses conseils et de son soutien pendant vingt ans. Mes trois enfants ont pu passer des vacances avec elle et créer des souvenirs qui dureront toute leur vie".
"Elle était à mes côtés dans mes moments les plus heureux. Et elle était à mes côtés pendant les jours les plus tristes de ma vie. Je savais que ce jour allait venir, mais il va me falloir du temps pour m’habituer à la réalité de la vie sans Mamie", a ajouté le prince.
 
Le roi Charles III a été proclamé roi en public sur le balcon du palais Saint-James à Londres peu après sa prestation de serment, lors d’une cérémonie traditionnelle entérinant son accession au trône après la mort de sa mère Elizabeth II.
Précédée d’une fanfare de trompettes, la déclaration a été lue par le roi d’armes de l’ordre de la Jarretière, le plus prestigieux au Royaume-Uni, en tenue cérémonielle à 11h (midi heure française), puis des salves de canons ont été tirées dans tout le pays, notamment près de la Tour de Londres.
 
Le roi Charles III s’est dit "profondément conscient" des "devoirs et lourdes responsabilités" liées à ses nouvelles fonctions, prêtant serment devant le Conseil d’accession qui venait de le proclamer monarque.
"Le règne de ma mère a été inégalé dans sa durée, son dévouement et sa dévotion […] Je suis profondément conscient de ce grand héritage, des devoirs et des lourdes responsabilités de la souveraineté, qui me sont désormais transmis", a déclaré le roi de 73 ans lors de cette cérémonie, télévisée pour la première fois.
Charles III a été officiellement proclamé roi lors d’une réunion du Conseil d’accession à Londres, deux jours après la mort de sa mère Elizabeth II, après 70 ans de règne.
La cérémonie a eu lieu au palais de Saint-James en présence de la nouvelle reine consort Camilla, du nouvel héritier du trône William, de la Première ministre Liz Truss et de plusieurs de ses prédécesseurs.

La proclamation sera lue au balcon du palais Saint-James à Londres : Charles sera officiellement proclamé roi samedi matin, deux jours après la mort d’Elizabeth II qui a ouvert une période de deuil national au Royaume-Uni.
Etape après étape, dans la plus grande solennité et dans le respect au millimètre du protocole et de la tradition, Charles III s’installe comme chef d’État.
Vendredi soir, pour la première fois depuis 70 ans, l’hymne britannique "God save the King" (Que dieu sauve le roi) a été chanté dans sa version masculine à la cathédrale Saint-Paul à Londres, en conclusion d’un office religieux en hommage à Elizabeth II. Il remplace "God save the Queen" (Que dieu sauve la reine), l’hymne depuis l’accession au trône de la défunte souveraine en 1952.
Après avoir été ovationné devant Buckingham palace par des milliers de personnes à son retour à Londres, Charles III a promis vendredi dans son premier discours en tant que souverain de servir les Britanniques toute sa vie, comme sa mère Elizabeth II l’avait fait à son 21ème anniversaire.
Charles, 73 ans, sera officiellement proclamé roi samedi, après la mort de sa mère Elizabeth II qui a ouvert une période de deuil national et une nouvelle époque pour la monarchie britannique.
D’un ton sobre et confiant pour sa première allocation télévisée comme souverain, Charles III, vêtu d’un costume noir, s’est engagé à défendre "les principes constitutionnels", après avoir promis de servir les Britanniques toute sa vie.
"Comme la reine l’avait fait avec un dévouement inébranlable, je m’engage moi aussi solennellement maintenant, tout au long du temps restant que Dieu m’accorde, à défendre les principes constitutionnels qui sont au cœur de notre nation", a déclaré le roi depuis le palais de Buckingham.
Il a rendu hommage à "la vie de service" de sa mère, décédée à 96 ans, à son "amour de la tradition", son "adhésion sans crainte au progrès", mais aussi à sa "chaleur et son humour". Il a qualifié Elizabeth II, qui a régné 70 ans et 7 mois, d‘"inspiration et d’exemple" pour lui et sa famille.
Dans un hommage émouvant, il a remercié sa "maman chérie".
Le roi a annoncé que William serait le nouveau prince de Galles, le titre de Charles avant son accession au trône.
Dès ce premier discours, le souverain a aussi exprimé son "amour" pour son fils Harry et son épouse Meghan, dont la rupture avec la monarchie pour s’installer en Californie a ébranlé la famille royale.
Et il a souligné "le loyal service public" de son épouse Camilla, désormais reine consort, et son "dévouement inébranlable sur lequel je compte tant".
Revenu d’Ecosse vendredi en début d’après-midi, Charles III, accompagné de Camilla, a longuement salué la foule à Buckingham.
Souriant, il a serré les mains de dizaines de personnes à sa descente de voiture, des milliers de personnes ayant afflué depuis l’annonce de la disparition de la reine pour déposer bouquets de fleurs et mots d’hommage.
"Toutes nos condoléances", "Que Dieu vous bénisse", "Je vous souhaite le meilleur", lui a lancé la foule.
Une femme a même osé lui déposer un baiser sur la joue. Une autre lui a offert une rose rouge. Puis le roi est entré à pied dans le palais, où il a eu sa première audience avec la cheffe du gouvernement Liz Truss. Celle-ci avait rencontré mardi à Balmoral la reine Elizabeth II, qui l’avait chargée de former un gouvernement, et aura rencontré deux monarques en quatre jours, du jamais vu.
Liz Truss a qualifiée vendredi Elizabeth II de l’"une des plus grandes dirigeantes que le monde ait connues".
Le gouvernement "uni dans son soutien au nouveau roi", a observé vendredi matin un moment de silence lors d’un conseil des ministres extraordinaire.
Une cérémonie religieuse en mémoire de la reine s’est tenue en fin de journée à la cathédrale Saint-Paul de Londres en présence de Mme Truss, qui a lu des extraits de la Bible. Des centaines de personnes suivaient la cérémonie à l’extérieur sur leur téléphone portable.
Les cloches avaient auparavant sonné à midi dans les églises du pays, notamment à Windsor où la reine vivait la plupart du temps.
96 coups de canons ont retenti à 13h, tirés depuis Hyde Park mais aussi aux châteaux de Cardiff et Edimbourg, York, Portsmouth et à Gibraltar.
Elizabeth II est décédée jeudi "paisiblement" dans son château de Balmoral en Ecosse, où se trouvaient alors son fils Charles et sa fille Anne. Ses deux autres fils Andrew et Edwards, et le prince William, désormais héritier de la Couronne, puis le prince Harry seul, sont arrivés après le décès, dont la Première ministre avait été informée vers 16h30.
Le roi a fait savoir que le deuil royal – qui concerne la famille, le personnel et les représentants de la maison royale – durerait jusqu’à sept jours après les funérailles de la reine, dont la date n’a pas été confirmée, mais qui devraient avoir lieu le 19 septembre.
Les résidences royales resteront fermées jusqu’après ces funérailles et les drapeaux y seront en berne.
Le deuil national, décrété par le gouvernement, doit lui durer jusqu’au jour des funérailles.
Des milliers de Britanniques, certains émus aux larmes sont venus déposer des fleurs devant Buckingham palace, à Windsor et à Balmoral au nord de l’Ecosse.
Les photos de la reine faisaient la Une de tous les quotidiens britanniques vendredi, pour des éditions spéciales en hommage à celle qui avait consacré sa vie à la Couronne, traversant les époques et les crises avec la même affabilité tranquille et mystérieuse.
"J’ai la chair de poule, on peut sentir que l’on fait partie du même pays et qu’elle nous unissait, c’est très beau, vraiment", raconte émue à l’AFP Shelley Bissett, 32 ans, venue déposer un bouquet devant le château de Windsor.
"Je voulais être ici aujourd’hui… C’est très puissant de se rassembler ici avec tellement d’autres personnes, de montrer à quel point nous la respections. Elle a tellement fait pour ce pays, cela ne sera plus pareil sans elle", abonde David Renn, 42 ans, venu à vélo de Londres jusqu’à Windsor.
La monarque défunte, connue pour son sens du devoir et son humour pince sans rire, était omniprésente dans la vie des Britanniques, présente sur les billets de banque et les timbres, qui vont devoir changer de visage.
Son portrait orne les arrêts de bus londoniens, remplaçant les publicités, et des livres de condoléances ont été ouverts dans certaines églises, ainsi qu’en ligne sur le site officiel de la famille royale.
Certains magasins ont fermé leurs portes en signe de deuil. La Banque d’Angleterre a annoncé le report d’une semaine de sa réunion de politique monétaire, très attendue vue la flambée des prix actuelle.
De nombreux événements sportifs, comme les matches de Premier league ce week-end, mais aussi les défilés de plusieurs créateurs, dont la célèbre marque Burberry, prévus la semaine prochaine à l’occasion de la Fashion Week de Londres, ont aussi été reportés, tandis que cheminots et postiers ont suspendu leurs grèves prévues pour dénoncer le coût de la vie.
Le nouveau roi Charles devient le monarque britannique le plus âgé au début de son règne. Il est infiniment moins populaire que sa mère, qui avait su maintenir le prestige de la monarchie, ne donnant aucune interview et gardant ses opinions pour elle.
Il accède au trône dans une période difficile, le Royaume Uni étant confronté à la pire crise économique de ces 40 dernières années, alors que quatre Premiers ministres se sont succédé en six ans.
Le Royaume est aussi secoué par des dissensions internes, entre les suites du Brexit, les velléités d’indépendance et les tensions en Ecosse et en Irlande du Nord. Dans les ex-colonies britanniques restées des royaumes, les critiques se font aussi vives sur le passé colonialiste et les velléités républicaines se renforcent.
S’il était devenu beaucoup plus présent ces derniers mois, remplaçant souvent sa mère à la santé déclinante et de plus en plus frêle, c’est un tout autre défi qui attend désormais le roi, en tant que chef d’État de 15 pays, de la Nouvelle-Zélande aux Bahamas.
Durant son règne historique, Elizabeth II avait connu 15 Premiers ministres, qu’elle pouvait écouter et conseiller lors d’audiences privées généralement hebdomadaires sur lesquelles rien ne transpirait jamais. "Elle avait souvent cette petite lumière et ce sourire magnifique, qui (…) calmaient les nerfs de tellement de gens", a confié vendredi l’ancienne Première ministre Theresa May sur la BBC.
Après les funérailles, la reine sera inhumée en privé dans la chapelle du château de Windsor.
 
Le président américain Joe Biden a annoncé qu’il se rendrait aux funérailles de la reine Elizabeth II.
"Oui. Je ne connais pas encore les détails mais j’irai", a-t-il répondu à des journalistes qui lui posaient la question. La date des funérailles d’Elizabeth II à Londres n’a pas encore été annoncée mais elles pourraient avoir lieu le lundi 19 septembre.
 
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