1 « En italien, on prononce Mannoné ! »
« J’ai l’habitude qu’on déforme mon nom : en italien, on prononce le « é » à la fin de Mannone. Mon père aimait beaucoup le foot et était fan du Milan AC. J’avais seulement un an lorsqu’il m’a amené pour la première fois au stade de San Siro (rires) ! J’ai commencé à jouer dès l’âge de cinq ans et j’ai intégré à sept ans l’académie de l’Atalanta Bergame, qui est très réputée. J’ai joué un seul match comme ailier, et je n’ai plus jamais lâché les cages ! »
Le verdict est tombé : le gardien du #FCLorient Yvon Mvogo sera absent des terrains pour au moins quatre mois. Selon vous, le #FCL doit-il :
1. Recruter un gardien titulaire ?
2. Recruter un gardien qui serait le remplaçant de Mannone ?
3. Faire confiance à Mannone et Bartouche ?
2 Son arrivée à Lorient
« J’étais en fin de contrat avec Monaco, qui voulait me prolonger. Mais j’ai saisi une autre opportunité. Je pense que mon expérience peut être plus utile aujourd’hui à un club comme le FC Lorient. J’ai signé le dernier jour du mercato. J’étais ouvert à tout, j’avais aussi des propositions en Italie et en Angleterre. Cela s’est joué à des petits détails : l’envie de ma famille et le contact avec les gens du club ».
3 « Dans ma tête, il n’y a pas de numéro »
« J’ai tout connu dans ma carrière. Je suis arrivé très jeune à Arsenal (à l’âge de 17 ans), à l’époque (2005) où c’était l’un des meilleurs clubs d’Europe. J’ai été prêté en Championship (deuxième division anglaise, à Barnsley en 2006, puis à Hull City en 2011), j’ai joué avec la réserve, mais j’y ai aussi découvert la Premier League (première division anglaise, 17 matchs entre 2008 et 2013) et la Ligue des champions (huit matchs entre 2009 et 2013). Après, je suis parti à Sunderland (70 matchs de Premier League entre 2013 et 2017), où j’ai fait de belles choses comme titulaire. J’ai aussi joué en MLS (première division américaine, 35 matchs en 2019 à Minnesota) et au Danemark avant de découvrir la Ligue 1 à Monaco (neuf matchs entre 2020 et 2022). J’ai connu beaucoup de clubs, de pays et de footballs, et je sais ce qu’on attend d’un gardien n° 2. Mais dans ma tête, il n’y a pas de numéro : j’ai toujours travaillé comme un n° 1 ».
4 « Chacun doit apporter sa part »
Je suis désolé pour Yvon (Mvogo), d’autant plus que je m’entends très bien avec lui. Je comprends d’autant mieux ce qu’il vit actuellement que j’ai moi-même été freiné par une longue blessure, au ligament du coude, en 2017, lors de ma dernière saison à Sunderland. Mais on sait que ça peut arriver dans une carrière de footballeur. Je suis concentré sur mon travail pour saisir cette opportunité de jouer et d’aider l’équipe. C’est le plus important : prendre des points à Strasbourg avant la trêve, mais aussi se projeter sur la suite. Une saison de Ligue 1, c’est toujours long et difficile. D’autant plus cette année, avec cette trêve du Mondial en plein milieu et les quatre descentes. Chacun doit travailler tous les jours pour apporter sa part.
5 « Buffon, mon idole »
« J’ai connu plusieurs générations de joueurs à Arsenal, quand l’équipe était dirigée par Arsène Wenger. J’ai commencé avec les « invincibles » : Thierry Henry, Dennis Bergkamp, Robert Pirès, Patrick Vieira… Des joueurs incroyables, les meilleurs que j’aie jamais rencontrés. Après, il y a eu beaucoup de turn-over. J’ai aussi joué avec Cesc Fabregas, Robin van Persie, Olivier Giroud, Samir Nasri… Beaucoup de Français ! Le premier gardien qui m’a marqué était celui de la Juventus Turin, Angelo Peruzzi. Mais mon plus grand idole a été son successeur Gianluigi Buffon (176 sélections avec l’Italie). J’ai suivi toute sa carrière, pour m’inspirer de lui. Il reste pour moi le meilleur gardien du monde ! ».