Publié le 21/10/2022 à 09h00
Guillaume Clerc
Dans une Pro D2 qui a du mal à se décanter, où aucune équipe ne parvient encore à s’imposer dans la durée, l’USON navigue en zone médiane. Invaincus à domicile, où ils ont concédé un match nul contre Biarritz, les Neversois ont arraché un succès à Massy pendant le premier bloc, mais n’ont pas encore su aligner plus de deux victoires consécutives cette saison.
À sept points du leader, six points devant le dernier, onzièmes à deux longueurs de la qualification, ils avancent sur un fil, après avoir manqué une belle occasion d’enchaîner en gérant mal sa fin de match à Colomiers (défaite 21-19). Dans cette situation, le moindre faux pas à domicile ferait basculer l’USON du mauvais côté.
« On a besoin d’enclencher une dynamique pour lancer notre saison. Les points perdus après la sirène, que ce soit face à Biarritz ou à Colomiers, nous ont empêchés de le faire jusqu’à maintenant », concède Sébastien Fouassier, entraîneur des avants de l’USON.
« Ça a pu créer de la frustration, mais l’équipe va dans le bon sens. Il faut que l’on apprenne à tenir un score et à mieux gérer nos fins de match. On doit avoir plus de maîtrise et éviter les fautes bêtes qui ont permis à Colomiers de revenir dans la partie. »
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Si les Neversois affichent des progrès, ce n’est pas encore visible au classement. « On n’est franchement pas payé, mais la progression est réelle », estime Rudy Derrieux, le capitaine neversois. « Revenir de Colomiers avec une victoire nous aurait permis d’aborder la réception d’Aix avec un peu moins de pression. Mais, en même temps, cette pression doit nous servir. Surtout à domicile où on est toujours invaincus, malgré cet accroc contre Biarritz. Dans ce championnat si serré, où tout le monde peut gagner partout, c’est un objectif important de rester souverain devant son public. »
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Pour mettre toutes les chances de son côté, l’USON devra aussi retrouver de l’efficacité en touche, un secteur qui a fait défaut lors des deux derniers matches.
« Sur le premier bloc, avec tous les nouveaux joueurs que l’on avait, le bilan n’était pas mauvais en touche. C’est plus problématique sur le début du deuxième bloc. Ce qui me dérange le plus, c’est qu’on perd des ballons bêtement et qu’on ne retrouve pas, en compétition, la qualité du travail de la semaine. Sur la touche, il y a tout un système et des codes à assimiler qui font que ça peut prendre plus de temps que sur la mêlée par exemple », détaille Sébastien Fouassier.
Au niveau de la composition d’équipe, le staff a choisi la stabilité sur le cinq de devant, avec un seul changement : Tornike Mataradze entre à gauche à la place d’Aïtor Kitutu. En troisième ligne, Luka Plataret fait son retour alors que Maka Polutele sera titulaire pour la première fois en numéro 8, après avoir été utilisé en deuxième ligne.
Derrière, l’USON a choisi d’installer Yohan Le Bourhis à l’ouverture, après une solide prestation à Colomiers. Il sera à nouveau associé à Guillaume Manevy, qui enchaîne une sixième titularisation alors que Yoan Cottin fera son retour à la compétition, sur le banc. Sur le reste de la ligne de trois-quarts, c’est l’option fraîcheur qui est privilégiée, avec quatre changements sur cinq postes.
« La concurrence joue à plein. On voit qu’on se trouve de mieux en mieux, quels que soient les hommes sur le terrain. Et on sait que c’est la formule qui fonctionne sur la longueur du championnat », justifie Rudy Derrieux.
Aix est une équipe qu’on connaît bien, avec beaucoup de qualités individuelles. On n’a pas de doutes sur leurs ambitions et le jeu qu’ils sont capables de produire.
De l’autre côté du terrain, Provence Rugby a enfin lancé sa saison, vendredi 14 octobre, en s’imposant sur la pelouse de Grenoble. S’ils sont toujours en retard, sur le plan comptable, par rapport à leurs ambitions de début de saison, les Aixois se sont enlevé un peu de pression avant d’aborder un deuxième déplacement consécutif.
« C’est une équipe qu’on connaît bien, avec beaucoup de qualités individuelles. On n’a pas de doutes sur leurs ambitions et le jeu qu’ils sont capables de produire », se méfie Sébastien Fouassier. 
 
Guillaume Clerc
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1 commentaire
Paul58 a posté le 21 octobre 2022 à 11h40
C’est le moins que l’on puisse dire !
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